Rentrée : la vaisselle sale sous le drapeau olympique
Rentrée… le mot lui-même n’appartient pas à ceux que préfère une majorité de personnes. C’est le signe pour ce qui reste une minorité à la réalité, à un rythme oppressant…
Rentrée… le mot lui-même n’appartient pas à ceux que préfère une majorité de personnes. C’est le signe pour ce qui reste une minorité à la réalité, à un rythme oppressant…
L’arrogance et son compagnon le mépris se promènent fièrement dans notre société. Dans tous les secteurs de la vie sociale, celles et ceux qui se persuadent qu’il leur a été attribué un pouvoir particulier finissent par oublier les principes fondateur du vivre ensemble que sont la modestie et le respect. Pas un jour sans que la certitude d’être le plus fort et de le montrer n’éclabousse l’action de l’élite.
Je sens que je vais avoir une belle flemme olympique et que je resterai sagement chez moi. Je ne bois pas de Coca, je n’ai pas l’intention d’acheter du Cheval Blanc, je ne rêve pas d’un sac Hermés… et donc pour le principe je n’irai donc pas voir défiler le cortège des sponsors… mais je ne saurais condamner celles et ceux qui le feront.
Depuis le début de l’année monte une sensation inquiétante de rupture des liens sociaux avec des défections nombreuses au sein de la mouvance associative et dans la présence aux manifestations publiques diverses. Ce comportement traduit à la fois une suite de la période des crises sanitaires après un rebond libératoire l’an passé et une morosité ambiante qui ne baisse pas, bien au contraire. La désillusion et la défiance envahit les esprits avec une bonne dose d’inquiétude sur l’avenir. L’envie de partager n’entre plus dans les préoccupations de l’opinion dominante.
Actuellement selon une enquête d'un chercheur 127 associations sportives sont identifiées par les autorités comme ayant une relation avec une mouvance séparatiste. Le football et les sports de combat sont particulièrement touchés par le phénomène. Il chiffre à 11 000 enfants, adolescents ou jeunes adultes qui « s’entraînent dans un environnement séparatiste ».
La Coupe du monde de rugby s’achève dans un flot de critiques, de rancœurs et de déceptions. La joie communicative des premières rencontres s’est évanouie au fil de semaines cédant la place aux ressentiments ce qui dans le fond est totalement contraire à l’esprit de ce sport. Quelques rares confrontations ont ramené aux fondamentaux avec des duels équilibrés, disputés, joués sans retenue par des équipes qui n’avaient rien à perdre.
La date officielle du départ en vacances approche. Dans la réalité, collégiens et lycéens ont plié bagages depuis plusieurs semaines en raison de la tenue des conseils de classe, de la disparition des professeurs appelés sur les centre d'examens et de la tendance à fixer individuellement sa date de fin des cours. Aucune obligation n'est faite car il n'y a pas assez d'encadrants et on ne va pas transmettre à la CAF une entorse à la fréquentation scolaire.
La dernière journée des compétitions professionnelles françaises de football a été cataclysmique. Une illustration parfaite de la situation de la société actuelle faite de violence gratuite, d’irrespect total des règles, d’intolérance justifiée par le statut de supporter, la tricherie institutionnalisée et l’incapacité à gérer des situations d’une désarmante banalité.
Pour votre plaisir et le mien Christian m'a envoyé ce texte en réponse à la chronique de ce matin. Jubilatoire car écrit à partir d'une liste de mots imposés. Même…