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A closeup of a wooden window of the confessional box at church

Le jour où Jean-Jacques a claqué la porte du confessionnal

De surcroît, il fallait au moins à Pâques et pour les grandes fêtes, communier et auparavant se confesser sous peine de commettre un péché mortel ! Quelle corvée !

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Le jour où Jean-Jacques a cru voir le Père Noël

J'avais bien vu le père Noël, à genou devant la cheminée, avec une sorte de capuche marron sur la tête, il ne fut pas possible de m'en faire démordre, et aujourd'hui encore, je cette revois cette scène, une pure hallucination. Lorsque je découvris plus tard que cette histoire de Père Noël n'était qu'une carabistouille, que les grandes personnes s'amusent à propager pour s'amuser de la naïveté des enfants, je me suis posé des questions autrement plus graves.

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Le jour où les brigades du Tigre ont échoué (7 et der)

Le juge Lanoire clôtura donc, faute de preuves, le supplément d’information ce qui eut pour conséquence de boucler définitivement l’affaire de l’assassinat de Pierre Teillet le 24 juin 1922. Le « cold-case » créonnais restait toujours un mystère. La stèle dédiée au commissionnaire devint à Sadirac dans le récit de tous les jours durant un siècle, « la pierre du crime »

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Le jour où la dernière chance est passée (6)

Deux individus braconniers invétérés et voleurs occasionnels furent en effet arrêtés courant mai 1912. Ils avaient commis un vol conséquent auxquels il fallait ajouter de multiples rapines. Les nommés Rivière et Masset furent entendus sur cette affaire par le juge

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Le jour où le crime est imputé à un travesti (5)

Deux habitants dignes de confiance domiciliés dans la commune ont en effet été raconter à la Brigade de gendarmerie une drôle d’histoire. Ils auraient vu dans la nuit du 23 au 24 septembre « une femme rentrer chez elle vers une heure trente du matin ! » La chose leur parut normale et ils n’y virent aucune raison d’alerter la Brigade du Tigre. Au hasard d’une conversation avec les représentants de la maréchaussée locale ils apprirent pourtant que la dame avait déclaré lors des enquêtes de proximité « qu’elle se trouvait chez elle à partir de sept heures du soir et qu’elle dormait d’un paisible sommeil à une heure et demie ». Étrange.

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Le jour où la Brigade du Tigre bordelaise est contestée (4)

Le 1er octobre 1911 « La France » publie un long article virulent qui accuse les autorités d’incapacité à trouver les coupables. Jamais en notre époque un quotidien prendrait des positions aussi tranchées. La Brigade venue de la ville est mis en cause de manière explicite.

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Le jour où Paul Louis Lande impose sa science (2)

Vers midi et demi une automobile prit la direction de Créon. A son bord MM. Lefranc juge d’instruction, Charrié Substitut du Procureur, Riber greffier afin d’engager officiellement l’enquête. Il ne manquait que le médecin légiste. De la place de République le trio fit un détour place Gambetta au domicile du Professeur Paul-Louis Lande, ancien maire de Bordeaux (1) afin de récupérer sa trousse médicale puisque son propriétaire était encore en vacances à Tresses. Le quatuor arriva sur place deux heures plus tard. Même si la fameuse police scientifique n’existait pas encore les arrivants tentèrent de bâtir un scénario de l’agression mortelle.

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Le jour où Pierre le commissionnaire a été assassiné (1)

Le 24 septembre 1911, la nuit étoilée enveloppe la grosse ferme de Lhoste Blanc à Créon. A quelques mètres de la voie ferrée elle a été cédée il y a quelques années par le greffier du juge de Paix de Créon, Pierre Dordet à un commissionnaire assurant la liaison entre la bastide et le centre de Bordeaux. Pierre Teillet, effectue essentiellement le transport des fûts de vin blanc du Créonnais vers les restaurants, les caves ou les bistrots qui le revendent à la chopine.

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