Les premiers vœux de mauvaise année 2026 sont là
Nul ne sait de combien sera le déficit de la France fin 2025 tant la situation devient préoccupante : hausse des taux d’intérêt liés à la dette faramineuse, ralentissement de la…
Nul ne sait de combien sera le déficit de la France fin 2025 tant la situation devient préoccupante : hausse des taux d’intérêt liés à la dette faramineuse, ralentissement de la…
Il est étonnant alors que les révélations se succèdent sur l’obstination des gouvernants passés que pas un seul groupe parlementaire n’ait posé le principe d’une commission d’enquête sur le fonctionnement de Bercy. Probablement que la raison essentielle en est que ce type de méthode d’évaluation mettrait en cause le fonctionnement même de l’État. Depuis l’automne dernier, des notes confidentielles de Bercy alertaient en effet sur l’état des finances publiques.
Le surendettement d’un pays est calculé sur la base du cumul de tous les emprunts effectués par le secteur public dans sa globalité et ceux portés par le monde « privé ». Pour une fois la France se distingue puisqu’elle se situe d’après les analystes à la cinquième place des grandes nations.
Une nouvelle semaine s’ouvre. Rien d’exceptionnel mais les précédentes ont largement ressemblé à celle des cadeaux de fin d’année. Une pluie de milliards ruisselle sur le pays. Les annonces se succèdent à un rythme accéléré. Président, Première des Ministres, Ministres ordinaires : les crédits à effet plus ou moins différé tentent de boucher les trous de la défiance comme si le fric pouvait tout effacer.
L'inflation est un mot abstrait pour tout un chacun, car c'est un mal insidieux qui touche au quotidien mais dont on ne mesure les effets qu'inconsciemment en regardant son compte en banque en fin de mois. Il y a de longues années que les porte-monnaie désormais remplacés par des cartes à vous rendre bleu de peur quand il faut la sortir, n'avaient pas connu une telle période de disette.
Dette... le mot sera probablement l'un de ceux qui compteront lors de la prochaine présidentielle française. Il alimentera les débats sans que personne ne soit d'accord sur son sens en matière de gestion publique. Loin de moi de vouloir me substituer aux éminents économistes qui ont des visions différentes de son impact sur l'avenir. Entre ceux qui prétendent qu'elle devrait être purement et simplement annulée et ceux qui affirment que ce serait une entorse à la « confiance » si c'était le cas, la confrontation sera sévère.
La décision modificative qui est proposée par le Président constitue donc la dernière étape de 2020 mais surtout la dernière du mandat. Elle ne compte guère de bouleversements majeurs de la stratégie qui est la nôtre depuis 2014 visant à réaffirmer le rôle solide et quotidien de l'échelon départemental dans les compétences qui sont les siennes.
La gestion locale a besoin, pour faire face aux besoins du quotidien des habitant.e.s, de recettes certaines non tributaires des aléas du « marché ». La Cour des Comptes ne pouvant pas se prononcer sur le fond des réformes gouvernementales (et c'est souhaitable!) elle met cependant le doigt sur leurs conséquences des choix actuels.
Nous sommes en effet dans la situation où le gouvernement nous impose à toutes et à tous, quelles que soient nos appréciations politiques et quels que soient les départements, de passer par des points imposés avec un contrôle sanction mais sans que l'on nous donne les moyens d'y parvenir. Au contraire on nous entrave, on nous retient, on nous pénalise, on nous étrangle.