Quand le marin Barthes échoue dans le « port » de Créon (der)
Dernier épisode des aventures de Bernard Barthes le marin enterré très discrètement dans le cimetière de Créon.
Dernier épisode des aventures de Bernard Barthes le marin enterré très discrètement dans le cimetière de Créon.
Bernard Barthes a pris la Corvette Uranie en route pour son tour du monde le 3 juin 1818. Il a été de toutes les aventures orientales de l'expédition avant de se retrouver après le naufrage aux îles Malouines dans l'attente d'une solution pour regagner la France. Quelques jours après avoir chevauché une baleine Barthe et la centaine de personnes qui campent voient un espoir...
L’Uranie sur le chemin du retour s’est échouée aux malouines et est devenue inutilisable. Voici plus d’une centaine de membres de l’expédition contraints de vivre sur une île désolée à la manière de Robinson Crusoé. Bernard Barthes est un élément essentiel chez les chasseurs…
Enrôle à bord de la Corvette Uranie partie pour un Tour du monde scientifique, le mystérieux Bernard Barthes devenu quartier-maître, après avoir doublé le Cap Horn dans la tempête se retrouve en grande difficulté aux îles Malouines… L’aventure se corse.
La tombe très discrète de Bernard Barthes abrite un aventurier des mers qui a participé à l’exploration de terres méconnues et a traversé les pires moments. Suite de son périple autour du monde.
Bernard Bordes qui repose depuis 168 ans dans le cimetière de Créon de manière tout à fait anonyme a eu une vie digne d’un film d’aventure. Dans la première partie…
J’ai voulu effectuer une enquête sur l’une d’entre elles qui m’intriguait depuis pas mal de temps. Une pierre tombale très modeste dans le cimetière de Créon, constituait le seul indice pour cette recherche des éléments de la vie de celui qui repose depuis 168 ans dans la terre d’une commune où peut-être une seule personne (celle qui a déposé un chrysanthème) ne l’a pas abandonné. « Bernard Barthe, chevalier de la légion d’honneur ». Rien d’autre. Et pourtant les indices sont suffisants pour découvrir une aventure hors du commun.
A Sadirac hier matin dans le Panthéon de mon enfance j’en ai pris une nouvelle fois conscience. Que le cimetière n’est que le reflet des classes sociales de chaque époque. En poussant la porte lourde et rouillée de cet espace blotti contre un clocher comme s’il fallait empêcher les vivants de s’y rendre, j’entre toujours en effet dans des histoires portées par des prénoms d’antan et des noms tellement banals qu’ils en deviennent émouvants de simplicité. La mousse, les herbes folles, les fleurs en matière plastique réputées immortelles mais brûlées par le soleil, les céramiques brisées dénotent souvent que le souvenir s’est évanoui avec les années.
Aujourd’hui se dérouleront les manifestation commémoratives du massacre de Tulle et Oradour sur Glane. «Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre», (Winston Churchill). Le reste c’est de la communication !