Le racisme « ordinaire » constitue le pire des dangers

Le racisme ? Mais de quoi parlez-vous ? Il n’existerait que pour alimenter des polémiques nationales rentables électoralement dans un sens ou dans l’autre. Il est cependant très difficile de trouver dans l’Histoire de l’humanité, des périodes même très reculées sans qu’un part de la société s’en prenne directement ou indirectement à une autre. Les victimes changent mais le constat demeure. L’échec de la mise en œuvre de l’une des valeurs républicaines essentielles, la fraternité, s’aggrave chaque jour un peu plus.

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Un système inhumain et révélateur de notre époque

Hier quand l’infirmier est repassé il s’est lancé dans le pire des défis : obtenir le passage d’un médecin un dimanche car il soupçonnait une infection urinaire. Fini le bon vieux temps où l’on prenait le journal Sud-Ouest pour dénicher le professionnel de garde. Il est obligatoire de passer par le 15 car ses coordonnées sont secrètes.

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La comédie royale et la formule papale

Franchement je n’ai pas eu une attirance particulière pour le voyage du Roi de Grande-Bretagne en France pas plus que j’en avais à priori pour le Ppae François à Marseille ville de Méditérannée. Leur chevauchement permet de mesurer la déliquescence de la République dans notre pays puisque il en bafoue les fondements même.

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Raffut (8) : le malus pour les équipes sans bonus

On commence dans l’entourage de l’équipe de France à serrer le cordon du short car contrairement à une idée reçue depuis la victoire heureuse contre les « Tout Noir » rien n’est joué pour la qualification. En conférence de presse Laurent Labit, l’entraîneur des Bleus a lui-même déclaré : «  Pour l'instant, on a fait une bonne seconde mi-temps contre la Nouvelle-Zélande et un match pas bon contre l'Uruguay. C'est trop peu. » Il a un peu aussi évoqué le calendrier qui n’est pas très favorable « puisque les deux premières rencontres étaient trop rapprochées obligeant à un maintien des cadres ». Ça sent la mis en place des bretelles au cas où… La France va en effet jouer trois rencontres en moins de 15 jours et n’en auront qu’une seule avant un mois pour un éventuel quart de finale ! Il sera assez facile de faire récupérer tout le monde dans cette hypothèse. « On a toujours eu un plan, on le suit. On a d'un côté besoin de travailler mais on a aussi besoin de jouer. Il y a eu ce premier match contre la Nouvelle-Zélande qui générait des attentes et du stress depuis trois ans. Six jours plus tard, venait l'Uruguay. Après le match de la Namibie (jeudi à Marseille), on disposera de quinze jours avant le dernier match de poules contre l'Italie. Il est évident qu'un mois sans compétition, c'est pas idéal (...) »  Cette stratégie pourrait pourtant coûter très cher si les planètes s’alignent pour les Transalpins. En effet la troupe même réputé aussi forte que celle qui avait débuté la Coupe du demi-monde n’a pas rempli son contrat face à l’Uruguay. Tout se jouera dans cette poule sur les bonus des uns et des autres. La qualification risque donc bel et bien lors du match contre l’Italie le 6 octobre. Imaginons une défaite de la France contre l’Italie même avec le bonus défensif, pourrait être fatale. Dans le même temps, il faudrait que les All Blacks battent l’Italie, la Namibie et l’Uruguay avec le bonus offensif à chaque fois. Et que l’Italie s’impose contre l’Uruguay avec le bonus offensif, et domine le XV de France. Est-ce tellement irréaliste ? L’Uruguay n’a pas pris de raclée face aux Bleus-bis et si les Italiens se démènent pour y parvenir il va falloir s’inquiéter. En effet ils peuvent obtenir 14 points comme la France et être seulement devancé d’une longueur par les « Néozed » qui obtiendrait 15 points avec seulement trois cartons pleins. Les Transalpins ont la possibilité de laisser filer car cette hypothèse les arrange. En effet via le bénéfice de sa victoire contre les Bleus, la Squadra Azzurra serait qualifiée, et éliminerait dans le même temps la bande de Galthié. On risque donc de regretter le manque d’inspiration et d’efficacité de la bande à Jjellonch. Le 5 février dernier la France dans le Tournoi avait dû batailler ferme pour arracher à Rome un succès étriqué (24-29). Les Bleus ne s’étaient libérés qu’à treize minutes du coup de sifflet final avec un quatrième essai de Jalibert pour arracher le bonus offensif. Les Italiens connaissent par cœur le jeu d’adversaires avec lesquels ils évoluent dans le Top 14. ils ne seront pas faciles à battre s’il leur reste un espoir de se qualifier. Il faudra jouer comme si c’était déjà un match à élimination directe ce qui laissera pas mal de traces sir le résultat est obtenu au forceps. Laurent Labit partage cette analyse quand il affirme dans l’Équipe : «  la situation reste la même : il faut battre l'Italie pour se qualifier. C'est ce qu'on a toujours envisagé. Le point de bonus, on ne le méritait pas contre l'Uruguay. » Il va donc d’abord falloir l’assurer face aux Namibiens car ce serait un véritable affront si ce n’était pas le cas. Les « Tout noir » l’ont capitalisé. Les Azzurri aussi. Ils l’obtiendront eux probablement contre l’Uruguay…Le tarif est désormais à quatre essais infligés à un adversaire moins résistant que les autres et la victoire ne suffit plus. Dans la phase finale il en ira tout autrement. De tous les leaders de poule, la France a le plus faible total actuel avec 8 points derrière l’Angleterre (9), le Pays de Galles et l’Irlande (10). En fin de semaine, les chocs entre l’équipe du trèfle et l’Afrique du Sud, le Pays de Galles et l’Australie seront déjà décisifs ! En fait bizarrement ce sont les « petites » équipes qui par leur grinta et leur résistance qui font le classement. On risque par exemple de se souvenir du rôle de l’Uruguay dans la poule A, des Tonga (B), du Portugal (C) ou du Chili (D) : un exploit de leur part et tout bascule ! Une belle revanche pour eux !

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Raffut (7) : aux Fidji les virtuoses déménagent aussi les pianos

comme le rappelait un fidèle lecteur de ces chroniques ce mot du demi de mêlée bitterrois qui savait ce dont il parlait, qu’il y a au rugby «il y a les déménageurs de piano... et ceux qui en jouent ».Les uns ne font que préparer le concert des autres qui ne sont pas tous des virtuoses. Les Fidjiens me paraissent les plus aptes à illustrer ce principe.

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Raffut (6) : le « cauchenoir » des Namibiens

« They are all backs » avait soit-disant écrit le journaliste british. Ils furent en effet tous des arrières percutants et véloces face à des Namibiens courageux mais trop limités physiquement et techniquement pour offrir autre chose que du placo-plâtre à une escouade de perce-murailles.

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Raffut (5) : des Bleus brouillons terrassent la fan-zone

Là on s'ennuie et on est loin des moments attendus du rugby. L'essai de Louis Bielle-Biarrey suivi par le sprint solitaire de Macalou font enfin lever quelques fesses des chaises. En vain.Encore une fois une subtilité de l'arbitrage étouffe un embryon de fête.. Le sifflet reste le roi de la soirée et il s'en donne à cœur joie en fin de rencontre. Il faudra vraiment autre chose qu'un brouillon de seconde zone. 

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Raffut (4) : des ratés dans les premières mélées

La France est à quelques mois de la manifestation la plus difficile et la plus lourde à organiser : les jeux olympiques. Il a été répété et même ressassé que la Coupe du monde de rugby servirait de banc d’essai pour la logistique (mobilité et sécurité) puisque des milliers de spectateurs venant de l’étranger chercherait leur bonheur en matière d’hébergement et de spectacle sportif. Sur les premiers matchs d’une compétition loin d’être aussi complexe à maîtriser que les J.O., de sérieuses défaillances ont été constatées.

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