Monsieur Aznavour, le miracle de la volonté
Plonger dans le film « Monsieur Aznavour » c’est revenir essentiellement sur ces années cinquante du XX° siècle durant lesquelles il fallait oublier la période noire de l’Occupation pour se…
Plonger dans le film « Monsieur Aznavour » c’est revenir essentiellement sur ces années cinquante du XX° siècle durant lesquelles il fallait oublier la période noire de l’Occupation pour se…
Les enfants actuels sont-ils majoritairement heureux au sens où ceux des années cinquante l’ont été ? Il est possible d’en douter tant ils évoluent souvent dans un contexte angoissant et même oppressant. Ils rencontrent de plus en plus de problèmes psychiques ou psychologiques, ils perdent pied assez facilement face aux contraintes éducatives officielles, ils manquent singulièrement de repères leur permettant de se construire une vie positive.
Il serait intéressant que des sociologues se penchent sur l’évolution de ce que l’on appelle de moins en moins « l’élite » française. En trois ou quatre décennies les critères ont été modifiés sous l’influence d’un modèle américain auquel notre pays n’a pas su résister. La base de l’accession au statut de membre du groupe reconnu comme « au-dessus » de la masse « ordinaire » a été construite dans la première moitié du XX° siècle
Celles et ceux qui ont eu une enfance libre dans leur village regardent la version originale de "la guerre des boutons" avec une véritable nostalgie. Ils y retrouvent en effet bien des attitudes, bien des paroles, bien des inventions propres à ces grandes vacances passées à imaginer, créer et faire vivre des lieux pour les secrets collectifs que l’on nommait "cabanes ". Dans le fond c’était simplement un héritage des initiatives prises par les pères bâtisseurs de palombières ou tonnes.
Un boulot de fourmi consistant à retrouver les soixante-dix membres de la promotion 126 de l’école normale d’instituteurs de la Gironde. Des heures de recherche sur internet pour dénicher un courriel ou un numéro de téléphone. Une patience pour vérifier ceux que j’avais en ma possession. Il y a en effet 60 ans que nous avons été reçus au concours d’entrée (ce qui alors représentait une certaine réussite), compte tenu du nombre de candidats et du niveau demandé.
Si l’on analyse les dix-huit mois qui viennent de s’écouler, il s’avère difficile de considérer que la situation de notre pays se soit améliorée. La France s’approche en effet chaque jour davantage de la situation de pays ingouvernable en raison de la dégradation constante de la crédibilité de ceux qui en ont la charge. Le pouvoir recentralisé depuis une vingtaine d’années afin d’adapter le train de vie de l’État aux contraintes imposées par les « gendarmes » financiers européens montre ses faiblesses.
Nous sommes toutes et tous des anciens élèves avec des souvenirs plus ou moins agréables. Depuis que l’école est devenu obligatoire il n’y a pas d’exception au passage sur ses bancs. C’est vrai que la tradition veut « qu’avant ce fut mieux que maintenant » dans ce domaine comme dans d’autres. En fait rien ne prouve qu’un enfant du XXI° siècle ait l’espoir de meubler sa mémoire de moments plus mauvais que les nôtres.
Le Ministre actuel de l’Éducation n’ayant plus grand-chose de nationale tellement les situations varient sur le territoire républicain, a découvert que la « fracture » entre les deux niveaux d’enseignement devenait une catastrophe en terme de niveau. Il lui faudrait rechercher dans les archives du Centre National de Documentation pédagogique les exemplaires « éventuels de l’École fondamentale
Pour la dix-septième année sans interruption je vous propose ma rétro sur l'année 2022. A vous de donner le vôtre