Le monde prend des allures de Titanic
L’ordre mondial croule de partout et ressemble au Titanic. Les chaloupes manquent. Ce ne sont pas les porte-avions et autres navires de guerre qui résoudront le problème.
L’ordre mondial croule de partout et ressemble au Titanic. Les chaloupes manquent. Ce ne sont pas les porte-avions et autres navires de guerre qui résoudront le problème.
La Coupe du monde se résume actuellement à des caprices du sifflet. Elle a débuté avec ceux du stade de France et elle s’est poursuivie avec celui de la pelouse de l’ex-Matmut bordelais en passant par les centaines de milliers de litres de bière sifflés par les supporters des diverses équipes. Le rugby et le sifflet sont de plus en plus intimes. Ils vivent ensemble tant le son de cet instrument joue un rôle décisif dans le sort des rencontres.
Il existe une forte similitude entre l’équipe de France d’Aimé Jacquet composée de pas si « manchots » que ça en 1998, et celle que propose Fabien Galthié pour débuter face aux Néo-Zélandais. On avait beaucoup loué le mythe « black-blanc-beur » qui avait relancé l’espoir d’une intégration réussie grâce au football. Depuis le ballon a tourné et pas nécessairement dans le bon sens. Le quinze qui entonnera la Marseillaise au Stade de France reflétera la mutation d’un sport allant désormais puiser une part de sa force dans la diversité sociale.
L’événement essentiel de cet été n’est donc pas lié à un transfert putatif. Il résulte de la catastrophe politique qu‘a constitué l’adoption du Traité constitutionnel européen dont les principes essentiels inspirés par un libéralisme déshumanisé au service du profit pèsent sur notre quotidien. Les dirigeants de la Liga espagnole ont en effet déposé une plainte auprès de la Commission européenne
Le football de village ne résistera pas bine longtemps aux aléas de la vie sociale. Saison après saison le nombre de clubs diminue ou stagne selon les régions face à des difficultés essentiellement financière. Le poids des contraintes édictées par la technostructure de la Fédération et ses déclinaisons régionales étouffe les budgets.
Le fossé de la défiance s’est encore creusé depuis le début de l’année pour devenir un précipice. entre leur vision de la gouvernance actuelle et celle ressentie sur le terrain. Comme la température au Canada il y a le relevé brut déjà inquiétant assorti de la notion de ressenti.
L'ex-Président de la République qui revendique le statut de l'adroite Blandine livrée aux Lions dans la Cour d'appel, a encore une fois profité de son statut pour s'épancher dans la presse. C'est le citoyen français le plus maltraité de l'Histoire puisque toutes les enquêtes effectuées sur ses agissements ou ceux de ses proches sont maquées par des intentions coupables de ceux qui les mènent.
On a atteint sur les rives de Ganges le summum du ridicule en matière démocratique. Dans toute l’Amérique du Sud, même en pleine dictature, les manifestants n’ont jamais été privés des casseroles pour témoigner de leur défiance à l’égard des régimes en place. Il faut que la France se distingue de manière totalement absurde en filtrant à l’entrée d’un village les personnes venues témoigner le désaccord avec les prises de position présidentielles.
Rien de neuf sous le soleil d’avril… et avant celui du 1° mai il risque bien ne pas y en avoir. Plus rien ne se passera. Le pensionnaire de l’Élysée a effectué sa déclaration et quoi qu’il advienne il ne reviendra plus avant l’anniversaire de la prise de la Bastille dans une centaine de jours. Il laisse le soin à la Première des Ministres de se dépatouiller avec son mot fétiche qui servirait de clé pour ouvrir les esprits : réforme.