Une bataille gagnée n’efface pas la perspective d’une retraite
L’âge auquel une personne peut demander à faire valoir ses droits à pension a toujours constitué un élément médiatique essentiel de la vie politique. Il n’y a pas eu une…
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L’examen du budget de l’État avec sa composante sécurité Sociale ressemble fortement à une représentation théâtrale du plus mauvais goût. Les invectives, les positions hypocrites, les entourloupes politiciennes et les…
Ce soir après que l’on connaisse tous les renoncements de gauche (les plus nombreux), de droite (rares) et de la portion congrue macroniste (laborieux) il sera possible d’effectuer des prévisions en nombre de sièges plus précises. Elles feront apparaître le fait que le RN n’aura une majorité au sein de l’Assemblée qu’avec l’appoint d’une bonne douzaine de membres du groupe de l’ex-Ump en décomposition avancée.
Les deux millions seraient dépassés en France. Le nombre a de quoi impressionner mais comme d’habitude les médias en tirent des conclusions dont il faut autant se méfier que de la répartition des sièges au second tour. Une forme d’intox qui endort la méfiance citoyenne. Rien ne dit que la participation au scrutin sera en grande progression et se fier à cet afflux inhabituel pour envisager un résultat positif pour l’un des deux blogs dominateurs, serait qu’une forme d’optimisme béat.
La campagne en cours avec les déclarations intempestives des leaders ne prenant pas part directement au scrutin législatif en donne la preuve. Toutes les troupes sans exception réclament en effet que les « grands » ne la ramènent plus. Qu’un bloc déteste les meneurs de l’autre bloc n’a rien d’exceptionnel. En revanche que dans chaque camp des voix s’élèvent pour solliciter leur silence constitue une nouveauté.
Lorsque l’on occupe un poste élevé dans la hiérarchie du pouvoir, l’ambition de vos opposants qui prétendent à votre poste, c’est de pouvoir légitimer leur positionnement. En acceptant alors qu’ils sont en place de débattre avec les responsables du Rassemblement national, le Premier ministre et selon ses affirmations, le Président de ce qu’il reste comme République, offre à leurs challengers une légitimité que rien ne leur a conférée. C’est une stratégie de communication payante pourvu qu’elle soit mise en œuvre au moment opportun.
Le référendum a de multiples facettes dans notre démocratie réputée représentative. Il appartient à tous les niveaux de la gouvernance républicaine mais se révèle tellement compliqué à mettre en œuvre que dans les faits il n’existe pas ou très peu.
La stratégie prévue repose sur la théorie de l’asphyxie de l’opinion dominante par une nouvelle proposition polémique. En ouvrant une piste de confrontation avec les élus locaux le Président changera de registre mais maintiendra la pression sur les partis d’opposition. Il choisira des modifications du paysage des collectivités territoriales lui permettant une fois encore de rallier les parlementaires LR qui finiront par se fondre dans le courant présidentiels malgré ses crises d’urticaire électoral.
En allant à l'inadmissible ou aux confins de l'indécence, les opposants se quel bord qu'ils soient espèrent attirer l'attention sur ce qu'ils pensent être une farouche détermination. Le résultat est rarement positif surtout qu'un jour ou l'autre en se retrouvant dans une majorité ils se disent écœurés par les pratiques des élus en désaccord avec eux. Les pratiques en vogue actuellement dans les assemblées conduisent au discrédit général du personnel politicien.