L’ascenseur social en panne dès le jour de la rentrée
La rentrée… Cette nuit certains élèves ont mal dormi à l’idée de reprendre le chemin école, d’un collège encore plus et peut-être d’un lycée dans lequel ils ne se sentent…
La rentrée… Cette nuit certains élèves ont mal dormi à l’idée de reprendre le chemin école, d’un collège encore plus et peut-être d’un lycée dans lequel ils ne se sentent…
Quel est le "service public" géré par l’État qui fonctionne correctement ? Il n’y en a aucun vraiment en pleine forme. Les replâtrages, les rafistolages, les déconnections entre nécessités financières…
Les enfants actuels sont-ils majoritairement heureux au sens où ceux des années cinquante l’ont été ? Il est possible d’en douter tant ils évoluent souvent dans un contexte angoissant et même oppressant. Ils rencontrent de plus en plus de problèmes psychiques ou psychologiques, ils perdent pied assez facilement face aux contraintes éducatives officielles, ils manquent singulièrement de repères leur permettant de se construire une vie positive.
Quand il n’y a plus de réponses politiques, les groupes extrémistes prospèrent et une partie de la jeunesse se tournent vers des solutions violentes. En vingt-quatre heures ce constat a été celui qui résulte des événements de Nouvelle Calédonie. La seule réponse a été « le rétablissement de l’ordre » et donc l’envoi massif de forces susceptibles de le ramener. Les avions se succèdent et les promesses logiques de reprise du contrôle sur le territoire d’outre-mer s’enchaînent. Des centaines de policiers ou de gendarmes ont été immédiatement mobilisées pour partir vers le « caillou » brûlant. C’est on la vite vu le plus facile.
Là on s'ennuie et on est loin des moments attendus du rugby. L'essai de Louis Bielle-Biarrey suivi par le sprint solitaire de Macalou font enfin lever quelques fesses des chaises. En vain.Encore une fois une subtilité de l'arbitrage étouffe un embryon de fête.. Le sifflet reste le roi de la soirée et il s'en donne à cœur joie en fin de rencontre. Il faudra vraiment autre chose qu'un brouillon de seconde zone.
La rentrée reste un jour magique. Ce jour là est toujours une aube prometteuse sur l’avenir que l’on espère radieux. Certes parfois les lendemains déchantent, mais il y a toujours quelque part, dans le cœur de la majorité de celles et ceux qui prennent le chemin de ce qui devrait être la plus belle bâtisse du village ou le plus attractif des immeubles de la ville, une petite flamme d’espoir !
La France prépare le plus grand fiasco sportif de son histoire : les jeux olympiques de 2024. En attendant la méthode Coué reste la plus pratiquée au sein des fédération sportives. Toutes traversent, un an avant l’ouverture, affichent une sérénité uniquement destinée à marquer le désarroi provoqué par des performances annonciatrices d’une campagne olympique au minimum compliquée. Les compétitions, les championnats, les épreuves préparatoires se succèdent et la France est réduit à la disette ou même à la privation totale de médailles.
La mort d’un jeune dans des circonstances tragiques a déchaîné un nouveau spasme de violences urbaines qui emporte toutes les valeurs républicaines sur son passage. On parle beaucoup des causes…
Nous sommes toutes et tous des anciens élèves avec des souvenirs plus ou moins agréables. Depuis que l’école est devenu obligatoire il n’y a pas d’exception au passage sur ses bancs. C’est vrai que la tradition veut « qu’avant ce fut mieux que maintenant » dans ce domaine comme dans d’autres. En fait rien ne prouve qu’un enfant du XXI° siècle ait l’espoir de meubler sa mémoire de moments plus mauvais que les nôtres.