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Quand le 17 rencontre le 77…

Il y a des coïncidences auxquels nous devenons attentifs et qui permettent de se forger des certitudes sur sa destinée. Il s’agit probablement d’une propension à se rassurer sur les moments clés de sa vie? que l’on enfile comme autant d’éléments déterminants. Nul ne doit être dupe de ce qui relève en fait plus ou moins de la superstition. Pour devenir « raisonnable », ce qui est impossible par définition, nous avons besoin d’éléments concrets permettant de s’accrocher matériellement à autre chose que des mots. Les chiffres en sont un ! Il ne s’agit pas pour moi de prévoir l’avenir à partir de leur alignement comme avec les astres mais de constater à posteriori leur importance dans le déroulement d’une vie.

Si je me réfère à cette journée particulière que l’on appelle d’anniversaire je trouve le nombre 17 comme base de mes repères. Je suis en effet né à Sadirac dans la maison familiale de mes grands-parents maternels un 17 février 1947. Rétrospectivement j’ai toujours retrouvé le 17 aux carrefours de mon existence. Bien entendu j’ai conscience qu’il ne s’agit que d’une attention particulière portée à l’existence d’un élément déterminant dans un parcours qui débouche aujourd’hui sur… le 77 soit la consécration absolue.

Depuis longtemps j’ai en effet pensé qu’il serait bien que j’atteigne cette borne sur le chemin des ans. « 77 » la borne qui me plaisait car elle m’offrait la certitude d’avoir tenu la distance. M’y voici. L’objectif est atteint. Je vais pouvoir m’asseoir et me retourner sur les étapes précédentes avec le sentiment d’avoir eu la chance de tenir bon. Et au loin clignote toujours le 7 et dans dans son sillage le 17… Il n’y a aucune rationalité dans ce constat. J’en ai conscience. N’empêche que je suis imprégné de ce compagnonnage avec un chiffre et un nombre qui me colle aux basques.

Je revois par exemple le moment décisif qu’a constitué pour moi l’entrée à l’école normale d’instituteurs de la Gironde. Toute ma vie repose sur cette réussite, car elle aurait été bien différente si je n’étais pas parvenu à franchir les portes du séminaire laïque. Lorsque je vous aurais précisé que j’y suis parvenu affublé du rang… « 17 » vous comprendrez que j’aborde ma « croyance » dans mon lien avec ce nombre avec un certain doute sur l’indifférence que je devrais avoir pour une simple coïncidence. 

La naissance de ma première fille un 17 (enfin presque) a ajouté à l’instauration de la force du rendez-vous entre la « numérologie » et les événements jalonnant le sentier que j’ai emprunté pour traverser la jungle de la vie. Avec plus ou moins d’importance le « 7 » s’est aussi retrouvé sur de nombreux cailloux blancs ramassés sur le sol du passé. Inutile de tenter de les retrouver. La seule certitude de savoir qu’ils existent renforce cette sensation irrationnelle qui m’envahit lorsque je pense que ce n’est pas vraiment que le fruit du hasard. Je sais pertinemment que le filtre de la mémoire ne conserve que les pépites des jours heureux et donc des dates qui leur sont rattachées.

Si j’en crois les spécialistes des analystes des nombres le « 17 » serait un nombre qui parle d’harmonie, d’équilibre et de réalisation spirituelle. Dans certains contextes culturels, le 17 est considéré comme un chiffre porte-bonheur, symbolisant la chance et la protection. Il y a aussi un aspect de renouveau et de renaissance qui lui est associé. C’est le nombre de la motivation, de l’affirmation de soi et de la réussite. Avec lui il suffirait d’avoir confiance dans ses compétences, ses aptitudes et sa sagesse intérieure pour vivre heureux. On trouve un encouragement à écouter son intuition et le « moi supérieur » tout en entreprenant les mesures nécessaires. L’énergie 17 aide à maintenir un comportement positif pour manifester clairement ses idéaux et aspirations les plus hautes. » N’en jetez plus la coupe est pleine.

Alors aujourd’hui en ce 17 février de l’an de grâce 2024, je ne peux que me réjouir d’avoir bouclé la soixante-dix septième année de mon existence. J’ai l’impression d’avoir escamoté ces trois-quarts de siècle en ayant chaussé des bottes de… 7 lieues. Je n’ai pas vu passer les 17 de chaque mois. Des jours ordinaires… en somme ! Comme tous les autres! N’empêche que je vais considérer que désormais je fais du rab ! Même si ce sera la dernière aannée où je peux lire Tintin ! 

«A la naissance, nos parents nous donnent un nom. L’univers nous donne un nombre.»Dan Millman, auteur de ce constat a écrit un livre dont le titre me convient parfaitement « le guerrier pacifique ».  Je veux bien continuer à entretenir l’illusion que j’en serai un jusqu’à quatre-vingt… dix-sept ans ! 

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Cet article a 8 commentaires

  1. François

    Bonjour J-M !
    ….et « Buon compleanno ! ! » comme ils disent à Postua, chez Ezio !
    Chaque année qui passe est une difficulté supplémentaire pour souffler les bougies. Heureusement, tu peux compter sur tes amis les plus fidèles pour t’aider à surmonter cette terrible épreuve !
    Au fait, as-tu mis le rosé au frigo, dans le bac à légumes … sous la salade pour éviter le regard féminin: la mienne n’aime pas trier la laitue ! ! ! !
    JOYEUX ANNIVERSAIRE … LA Classe ! ! ! ☺☺☺

  2. christian grené

    Après notre Laurita qui a soufflé 85 bougies le 7 février dernier, jour où Jean-Marie se fendait d’un succulent papier, où l’on voyait un mec rond quitter l’Elysée pour s’inviter au bar des coquins , le roi de la Roue Libre peut souffler un peu. 77 bougies! Donc, parti d’un 17. Comme moi, qui ai quitté Tugéras, en Charente-Maritime, où mes parents avaient obtenu leur premier poste d’instits avant d’être mutés à Saint-André-de-Cubzac où je naquis un… 25 décembre. Deux ans ap. J.-M.

  3. Gilles Jeanneau

    C’est avec plaisir que je viens te souhaiter ton anniversaire, Jean-Marie.
    Je te souhaite le meilleur pour toutes les années à venir, celles que nous apprécions de plus en plus, étant donné que nos jambes ne nous permettent plus de courir le 100 mètres en moins d’une dizaine de secondes…
    En attendant, très bonne journée à toutes et tous.

  4. J.J.

    « Même si ce sera la dernière année où je peux lire Tintin ! »
    Faux préjugé ! il m’arrive de temps à autre de consulter un Tintin, où l’on trouve parfois des évocations d’événements historiques, comme par exemple dans la version non expurgée et impolitiquement correcte du « Pays de l’Or Noir » qui rappelle étrangement la situation à Gaza, et réhabilite un peu Hergé de sa « mauvaise réputation ».
    Mais revenons à nos 77 moutons !
    Bon anniversaire Jean Marie !
    Pour moi ça sera bientôt 87, aux Ides de Mars. J’ai toujours attaché, comme toi au nombre 7 qui est un chiffre sacré, une importance, disons de rationnelle superstition(sic) à cette date césarienne…

    À propos de 7 , que dit Wikipédia ? : « Les personnes associées au chiffre 7 sont souvent perçues comme des penseurs profonds, des analystes et des chercheurs de vérité. »

  5. facon jf

    Bon anniversaire

  6. Alain.e

    Etant né dans le 17 , la fameuse Charente inférieure , j’ ai étonnamment développé un complexe de supériorité pas vraiment mérité .
    J’ y ai vécu un tiers de ma vie , puis à cause des toubibs qui voulaient toujours me faire dire 33 , j’ ai déménagé en Gironde jusqu’ a ce jour .
    M’ étant mis sur mon 31 quelquefois , je n’ ai pas envisagé la Haute Garonne pour autant , le 64 me plait bien , l’ idée me colle aux basques ….
    J’ espère aussi vieillir encore longtemps , parce que un vieux ,c’ est un jeune qui a réussi finalement.
    Cordialement .

  7. Bon Anniversaire ; A lire votre courrier,4 5 4 5 ces chiffres m,ont toujours amusé, Ce n’es autres que Hier 04/05/45,ceci dit 2fois 4 /2fois 5 /2fois 45 Vous Avez dit Bizarre ; 45+45 =90 n’est ce pas, mais mieux encore 4+5=9 et 4+5=9 DEUX fois égal 99 Ans la Sécurité social va faire Faillite. bonne Soirée .

  8. Coulais Christian

    On en cause à nouveau le 17 février 2034 (17+17) à 17h17 en Charente-Maritime, en dégustant un 2017 ?
    Bon pied, bon œil Jean-Marie !

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