L’incontournable « mur de l’argent » cent ans plus tard
La politique en France continue son chemin tortueux qu’elle a emprunté il y a déjà quelques années. Jamais elle n’aura témoigné d’une telle impuissance face aux difficultés multiples de la…
La politique en France continue son chemin tortueux qu’elle a emprunté il y a déjà quelques années. Jamais elle n’aura témoigné d’une telle impuissance face aux difficultés multiples de la…
Durant toute la durée de mon mandat municipal j’ai été confronté à des rapports tous plus officiels les uns que les autres, sur la qualité de l’eau potable distribuée par la commune. Une forme de harcèlement reposant sur des contrôles effectués en divers points de distribution et notamment sur la pompe située sur la Place de la Prévôté accompané les deux decénnies de Maire.
Durant la quinzaine qui s’ouvre la presse quotidienne régionale (quand elle rend compte des conseils de tous niveaux) va titrer triomphalement « pas d’augmentation des impôts » dans 80 % des cas.
Le surendettement d’un pays est calculé sur la base du cumul de tous les emprunts effectués par le secteur public dans sa globalité et ceux portés par le monde « privé ». Pour une fois la France se distingue puisqu’elle se situe d’après les analystes à la cinquième place des grandes nations.
Si l’on analyse les dix-huit mois qui viennent de s’écouler, il s’avère difficile de considérer que la situation de notre pays se soit améliorée. La France s’approche en effet chaque jour davantage de la situation de pays ingouvernable en raison de la dégradation constante de la crédibilité de ceux qui en ont la charge. Le pouvoir recentralisé depuis une vingtaine d’années afin d’adapter le train de vie de l’État aux contraintes imposées par les « gendarmes » financiers européens montre ses faiblesses.
La menace se profile mais elle n’est pas encore prise en compte par l’opinion dominante ; celle de la chute du marché de l’immobilier, une bulle spéculative qui n’a cessé d’enfler au fil des ans et des crises.
Depuis plus d’une décennie je n’ai cessé de répéter que faute de pouvoir s’en prendre à la décentralisation qu’elle n’a jamais digérée, l’administration sociale a décidé de la tuer à petit feu par le biais de l’étranglement des moyens financiers alloués aux politiques territoriales de proximité.
De multiples signaux sur l'avenir économique du pays sont au rouge ou clignotent en orange. Le quoi qu'il en coûte a saigné à blanc les finances publiques renforcé par l'obstination coupable des tenants de l'ultra-libéralisme basant leur stratégie sur la croissance. Une croissance qui repose sur la consommation et le principe de l'offre et de la demande couple devant sauver Bercy d'une situation préoccupante.
Comment peut-on justifier dans le contexte mondial du marché du travail le décalage de l’âge de la retraite autrement qu’en agitant, une fois encore, le risque à moyen terme d’un déséquilibre du financement de la répartition ? Cette solidarité intergénérationnelle voulue par le Conseil national de la Résistance reste la clé de la solidarité nationale.