Le discours qui n’a pas pris une ride
Le discours que j’avais prononcé le 18 février 2019 au nom du Conseil départemental de la Gironde lors d'un vaste rassemblement contre l'antisémitisme Place de la République à Bordeaux. Je…
Le discours que j’avais prononcé le 18 février 2019 au nom du Conseil départemental de la Gironde lors d'un vaste rassemblement contre l'antisémitisme Place de la République à Bordeaux. Je…
C’était la 147° édition de la seule journée des courses de trot sur l’hippodrome désormais éphémère de La Réole. Elle restera dans les mémoires par une affluence exceptionnelle sous un soleil qui a royalement accueilli un public très hétérogène. Il était assez facile de mesurer l’énorme besoin d’une population murée dans l’angoisse, la poisse humide d’une météo peu reluisante et avide d’espace où la liberté se vit sans grand effort.
En effet la série des ponts du mois de mai auxquels s’ajoutent les préoccupations essentielles que sont la météo, les qualifications du PSG et de l’OM, les réglements de compte entre filières de trafiquants divers, les insultes entre candidats de gauche aux Européennes, vont permettre de dissimuler une réalité alarmante.
Lorsqu’il me faut reprendre confiance et redécouvrir le vrai chemin de l’engagement qui aura été le mien, je relis avec un immense plaisir le discours de politique générale que Michel Rocard a prononcé le 28 juin 1988 devant une Assemblée Nationale où il n’avait pas de majorité. Chaque mot résonne fortement dans le contexte actuel de notre pays
L’Israël panse dans la douleur les crimes commis contre son peuple. Nul ne saurait nier que ce sont des événements condamnables sans nuances car dépassant toutes les limites de l’horreur. En toutes circonstances la folie criminelle tournée vers les populations civiles, quelles qu’elles soient, où qu’elles soient, commises par qui que ce soit, doit être dénoncée avec la plus grande sincérité et la plus grande fermeté.
Au cœur de l’océan indien, sur 376 km² de territoire national se prépare une crise humanitaire qui pour le moment laisse le grand public totalement indifférent. Après avoir durant des semaines alimenté les divagations des plateaux des télés ne carburant qu’à la haine et à la démesure, Mayotte y a pourtant eu une place de choix.
Suite de la série Raffut autour de la Coupe du monde de rugby. La rencontre de demain face à l'Uruguay ne mérite pas d'être prise à la légère. Loin s'en faut
a rentrée mériterait son abbé Pierre puisque en France en 2023 près de 2 000 enfants dorment chaque soir dans les rues et des milliers d’autres le font dans l’insalubrité totale. Les palabres sur les institutions, le mode d’élection, les arrangements superficiels permettant de sauver ce que l’on appelle à tort l’honneur n’ont aucun sens.
Nous avons plongé dans la société de l’éphémère, de l’instantanéité, de l’immédiat. Illico toute personne qui d’une manière ou d’une autre fait référence au passé est catalogué de réactionnaire et mis à l’écart. Les supports médiatiques, la nouvelle donne des réseaux sociaux, la hiérarchisation de l’actualité, la suppression de l’enseignement de l’Histoire, le déracinement sociale conduisent à gommer toute référence à l’antériorité des faits.