Un cavalier surgi de la nuit à l’Assemblée signe la mort des ZFE
Il existe une astuce à l’Assemblée nationale pour faire adopter une mesure en la raccrochant à un texte n’ayant que peu de rapport avec elle au moment où on possède…
Il existe une astuce à l’Assemblée nationale pour faire adopter une mesure en la raccrochant à un texte n’ayant que peu de rapport avec elle au moment où on possède…
Désormais Roue Libre passe à l’heure d’été pour un mois. Chaque année le pari d’une approche plus détendue et plus légère de la vise sociale s’avère difficile puisque l’actualité avec ses absurdités, ses exagérations, ses violences, ses démesures prend toujours le pas sur la simplicité, la sincérité et la proximité.
Lorsque la crise déborde dans tous les secteurs de la vie sociale, la tentation de tous les pouvoirs c’est d’effectuer des annonces destinées à calmer les événements sans être certain que dans les faits elles auront une traduction concrète. Dans les constats effectués sur le malaise actuel de la filière agricole de proximité (pas celle des grandes exploitations de production intensives) figure celui de l’accès impossible aux marchés publics alimentant les restaurants scolaires de tous niveaux, ceux des entreprises ou des structures collectives, par les producteurs ou artisans locaux (boulanger notamment).
Les départements dans leur grande majorité, sont à bout de souffle et bien des maires se creusent la tête pour terminer l’année budgétaire en cours sur des bases convenables. Les augmentations des charges de fonctionnement malgré toutes les affirmations « officielles » plombent les prévisions. Les situations sont extrêmement différentes d’une collectivité à l’autre.
Il faut vraiment ne plus avoir une once d’humanité pour s’en prendre à Omar Sy pour ses déclarations dans une entretien autour des guerres . En tentant de dénoncer toutes les guerres il a réussi à démontrer justement que dans notre pays nous avions une vision sélective d’un phénomène aussi vieux que l’Histoire de l’Humanité.
Plus question de se contenter de rentrer au bureau pour raconter des vacances vertes ordinaires. Il faut avoir passé son été à réaliser des prouesses ayant mis son corps à rude épreuve.
Jamais cette méthode citoyenne de gestion n’a été autant d’actualité dans une période où le monde du profit dénie toute référence humaniste et où la réponse aux besoins essentiels ne peut plus être prise en charge par des États affaiblis, surendettés et exsangues. C’est dans les crises que sont nées les meilleures réponses gérées par les citoyens pour faire face aux exigences de la solidarité active.
Les analyses de tous bords convergent sur un partage de la France n deux entités qui s'éloignent l'une de l'autre de manière constante : les zones agglomérées dites métropolitaines ou intensément peuplées et les territoires ruraux ou « rurbains ». Les votes protestataires d'extrême-droite ne cessent de croître dans ces « nouveaux » espaces réputés déshérités ou en perdition économiquement ou culturellement.
Depuis les lois de décentralisation de 1983, tous les gouvernements qui se sont succédés, sous l'influence des structures étatiques qui les encadrent, ont cherché à revenir sur les principes d'un pouvoir de gestion délégué aux collectivités territoriales. Sous prétexte de "rationalisation" ou de "simplification" diverses lois ont lentement érodé les responsabilités confiées aux élus locaux.