L’incontournable « mur de l’argent » cent ans plus tard
La politique en France continue son chemin tortueux qu’elle a emprunté il y a déjà quelques années. Jamais elle n’aura témoigné d’une telle impuissance face aux difficultés multiples de la…
La politique en France continue son chemin tortueux qu’elle a emprunté il y a déjà quelques années. Jamais elle n’aura témoigné d’une telle impuissance face aux difficultés multiples de la…
Depuis maintenant deux décennies, les votes en France se basent sur la peur ! Elle est partout. Pas une expression d’un citoyen qui ne fasse référence à une peur. Nous sommes devenus une nation de trouillards qui multiplions les motifs de nous positionner contre des dangers souvent transmis par les télés. Et bien évidemment la campagne des législatives actuelle use et abuse de cette vieille antienne
C’est plus fort que lui ! Les élections législatives qu’il a provoquées par une réaction épidermique au vote de la moitié des électrices et des électeurs du pays qu’il dirige sans partage, ne sauraient se dérouler sans qu’il intervienne dans leur déroulement. Il ne peut pas avoir tort. Il ne saurait être question que ses choix soient erronés.
Les événements qui se sont succédés durant toute la semaine écoulée s’enchaînent avec une vitesse prodigieuse et nul ne sait ce qui pourrait les arrêter. Dans les secteurs de la vie politique, de l’économie, de la géopolitique sa décision cause une série d’effondrements dont les effets sont colmatés à la hâte par ses partisans et ses opposants.
il paraît difficile de croire que la dissolution n’est que la résultante d’une énième velléité de démontrer qu’il a raison contre tous. Il est à peu près certain qu’encore une fois le Président a échafaudé un plan tarabiscoté pour sauver ce qui peut l’être encore et notamment la haute idée qu'il a des es talents politiciens. C’est à dire peu de choses.
Vers la mi-juin les élections européennes étant passées et tous les commentaires fallacieux sur les résultats assénés sur les plateaux de télévision il faudra bien revenir au sort de la France. Si les recettes budgétaires s’amenuisent encore car les Françaises et les Français refusent de consommer, il faudra se rendre à l’évidence : le pays court à sa perte à moyen terme. Il n’y aura plus de moments démocratiques pour s’exprimer avant 2026. Le parti présidentiel très majoritairement minoritaire explosera car rien ne permettra d’éviter le début de la guerre de succession.
L‘adaptation de MBappé dans la « maison blanche » nécessitera une période d’adaptation d’une longueur imprévisible. Homme de coups d’éclat plus que de prestations reposant sur la durabilité et la constance, il a les moyens de réaliser quelques belles prouesses si la manière d’évoluer madrilène s’adapte un peu plus à ses qualités (vitesse et percussion). Le problème c’est qu’il débarque dans une formation n’ayant aucun point commun avec celle qu’il quitte.
La stratégie gouvernementale a quelque chose de dramatique tellement elle va accentuer la parcellisation du pays. « Hormis une dérive des dépenses initialement prévues qui est du fait des collectivités territoriales, il n'y a pas de dérapage de la dépense de l'État » . Les collectivités locales sont donc, pour le locataire de l'Élysée, seules responsables du dérapage budgétaire de 2023. Comment peut-on profiter avec autant de cynisme de l’inculture citoyenne de son propre pays ?
Lorsque l’on occupe un poste élevé dans la hiérarchie du pouvoir, l’ambition de vos opposants qui prétendent à votre poste, c’est de pouvoir légitimer leur positionnement. En acceptant alors qu’ils sont en place de débattre avec les responsables du Rassemblement national, le Premier ministre et selon ses affirmations, le Président de ce qu’il reste comme République, offre à leurs challengers une légitimité que rien ne leur a conférée. C’est une stratégie de communication payante pourvu qu’elle soit mise en œuvre au moment opportun.