Dans maintenant onze mois se dérouleront les élections municipales dans un contexte qui ne sera pas de tout repos pour les sortants dont un certain François Bayrou. En restant maire de Pau il a clairement indiqué sa volonté de ne pas perdre contact et surtout le pouvoir qu’il détient dans une ville où il a eu bien du mal à s’imposer. Il lui faut donc envisager avant le mois d’octobre de communiquer sa décision sur une nouvelle candidature municipale ; Sous la menace permanente d’une censure, privé réellement de majorité parlementaire, soumis au désastre des finances publiques, empêtré dans l’affaire de Bétharam, peu populaire, le Béarnais cherche déjà une porte de sortie pour revenir la tête haute vers le Boulevard des Pyrénées.
Il avance à tâtons au sein de ce qui ne ressemble absolument pas à une équipe gouvernementale mais à une mosaïque de personnalités aux objectifs différents. Ces rivalités débouchant sur des affrontements par médias interposés s’accentueront au cours des prochains mois. Les résultats des votes internes chez les LR et du PS donneront une première indiction sur la durée de survie du locataire de Matignon. L’isolement croissant de LFI se traduira par un nécessaire coup d’éclat pour générer un chaos institutionnel espéré profitable aux théories du « lider Mélenchonximo ». Bref lentement l’étau se resserre et le renard des Pyrénées se rend compte qu’il s’est placé lui-même dans une souricière : celle de la responsabilité d’une fin d’année 2025 catastrophique et de la préparation d’un budget 2026 relevant de la quadrature du cercle.
Peu soutenu par celui qui ne l’a nommé que sous la pression et avec le couteau politique d’une trop longue absence de gouvernement Bayrou a conçu un plan finement agencé pour se sortir du guêpier dans lequel il s’est mis. Il a pris au mot celui qui pratique un touche-à-tout catastrophique ce qui a dû mettre ce dernier dans une rage folle. En annonçant une « convention citoyenne » sur les rythmes scolaires, les vacances et tout le reste, le Président a souhaité reprendre la main comme il l’avait affirmé dans ses vœux sur le fait qu’il « demanderait » aux Français de « trancher » certains « sujets déterminants » en 2025. Les commentateurs avaient imaginait qu’il utiliserait le référendum alors qu’il n’en avait pas prononcé le mot et probablement pas envisagé de mettre en œuvre.
D’abord il est patent que Bayrou a mal pris que celui auquel il ne murmure plus à l’oreille des conseils politiques stratégiques, se mêle de ce qui n’appartient pas à son domaine de compétences. Il a donc répliqué sans consulter l’Élysée en annonçant un « vrai référendum » sur les mesures de redressement des finances de l’État. Une réplique rapide et révélatrice de rapports au sommet du système républicain. Bayrou dégaine une consultation directe du peuple sur ce qu’il considère comme LE sujet « déterminant » de 2025 et coule de fait la proposition totalement déconnecté des urgences françaises du Président ! Illico ce dernier a envoyé au front ses fidèles pour signaler sa « surprise » et ses « réserves » sur une telle initiative !
Ensuite les petits rapporteurs de la pensée présidentielle répliquent sur le fond en précisant que leur chef ne saurait donne son accord sans avoir connaissance du plan des dix mesures qui seraient soumises au vote. La balle est renvoyée dans le camp de Matignon car il est de notoriété que personne au sein de la minorité majoritaire n’assumera ces « purges » électoralement catastrophiques or l’Élysée travaille toujours sur une dissolution à l’automne et un retour aux urnes anticipé… Le coup politique de Bayrou met à mal cette stratégie. Il n’est donc pas question que le calendrier ne soit pas maîtrisé par celui qui se croît toujours le maître des horloges.
Le putatif candidat à la mairie de Pau joue donc enfin t à quitte ou double. Si les partis de la fragile coalition minoritaire ne font pas campagne ou se retirent et ne soutiennent pas son idée ils se grillent dans l’opinion publique. Le RN et LFI qui réclament sans cesse des consultations du pays auront du mal à s’opposer à cette proposition. Si à l’arrivée les Français rejettent les options énoncées dans le texte de la question, Bayrou partira en laissant à la classe politique et au Président le soin de se dépatouiller d’une situation apocalyptique. Si par miracle il y a une majorité favorable au plan en dix points proposés il devient de fait un présidentiable potentiel. Dans les deux cas il s’en tire par le haut.
La proposition de référendum met à mal le système pyramidal actuel. Bayrou sera empêché par tous les moyens de parvenir à ses fins. De toutes les manières il s’en moque ce n’est qu’un artifice de communication pour continuer à exister et à rester au premier plan. Pendant qu’on discute du coup du Père François de Bétharam on oublie tout les reste.
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« L’isolement croissant de LFI », qui est le sujet d’attaques le plus souvent calomnieuses de la part de gens qui feraient mieux de se montrer plus discrets de peur qu’on ne remette en lumière certains faits qui ne sont pas à leur honneur de soi disant « grands chrétiens ». Evidemment me direz vous confondre encore politique et rigueur morale, pour un vieux crouton comme moi, ça tient de la sénilité ou d’un manque évident de maturité
« une « convention citoyenne » sur les rythmes scolaires, les vacances et tout le reste, …organisée évidemment par des organismes privés, gérés probablement par des « petit copains », qui va donc couter « the skin of ones’ ass », et se révélera comme les autres exhibitions précédentes de la même efficacité, bref, un nouveau « Comité Théodule » dont l’utilité sera inversement proportionnelle au coût.
Bonjour,
le concours d’esbroufe est lancé entre le méprisant et le béarniais lequel va remporter la tringle à rideaux ? Tout le monde s’en balec comme disent les d’jeunes !
Tout cela c’est une vaste opération d’enfumage qui ne résiste pas à une analyse sérieuse. Bien loin du battage merdiatique orchestré par les merdias propriété des milliardaires intéressés par le pillage de l’État.
Mac-Ronds nous bassine avec les rythmes scolaires tout en pesant de toutes les forces du libéralisme sur les ressources de l’Éducation Nationale. Le Béarniais s’acharne sur le service public tout en simulant un bras de fer avec les étudiants en médecine qui eux s’efforcent au nom du libéralisme de rançonner la sécu et les patients à grands coups de dépassement d’honoraires. Le patronat quand à lui critique les demandes de retour sur la réforme des retraites tout en lorgnant sur le pactole des aides publiques. Gros Taïaut fait la course à l’échalote avec Wauquiez pour piquer la place de candidat investi par les résidus du parti des ripoublicains. La surenchère anti-basané a ouvert les vannes des pires mesures réactionnaires. Dard-Malin celui qui garde les sceaux et accessoirement négocie des faveurs sexuelles contre des interventions en hauts lieux, est aussi sous son barnum pour haranguer le chaland des droites extrêmes. Piétinant les libertés individuelles son prochain challenge c’est la reconnaissance faciale. Et voila comment de jour en jour, de dérive en dérive, la démocratie s’efface.
Elle disparaît.Elle laisse place à un régime de contrôle social et de points, de crédits et d’autorisations en fonction de votre sagesse ou pas, car c’est ainsi que cela se passe en Chine.
Un jour vous serez privés de train, d’études, ou de déplacement parce que vous avez mal trié vos poubelles. Et oui car pendant ce temps nos « aimables zélus » préfèrent payer des fonctionnaires territoriaux à surveiller mes poubelles (police des poubelles) qu’à payer des gens pour les ramasser. Drôle de conception du service public. Il est vrai que c’est plus facile et moins dangereux de contrôler les poubelles que de courir après des trafiquants qui arrosent les alentours à la kalach.
Avec cette équipe de bons à nib le plein emploi avec le retour de l’industrie n’est pas prêt d’arriver. Qui va investir pour installer une industrie dans une région où on risque de se faire plomber par un dealer ou enlever contre rançon? Qui va s’installer dans un désert médical? Qui va construire dans un secteur sans service public ( trains, poste, hôpital,maternité fermés ou en cours de fermeture)? Qui ira dans ces communes où les voies de communication sont constellées de nids d’autruches? Qui s’implantera dans un pays où l’éducation ne promeut plus le meilleur pour l’avenir de la nation?
Nos politiques, tous hélas, ne font plus que le concours national de l’esbroufe, du bluff, du cabotinage, du charlatanisme, de l’ostentation.
L’analyse sérieuse de la situation est ici: https://youtu.be/wqVULLqDauQ
Tous les Français ne sont pas encore assez stupides pour se prendre dans vos filets grossiers. Nous savons tous comment se terminent vos farces autour des référendums, conclaves et autres conventions citoyennes, vous vous torchez avec notre avis si il n’est pas conforme à vos désirs…
Tout cela va mal finir!
Bonne soirée