A chacun son intérêt personnel dans la censure
S’il est un mot qui ne convient pas en République, c’est bien celui de « censure ». On oublie trop vite qu’il est contraire au triptyque inscrit sur le frontispice des bâtiments…
S’il est un mot qui ne convient pas en République, c’est bien celui de « censure ». On oublie trop vite qu’il est contraire au triptyque inscrit sur le frontispice des bâtiments…
Les marges de manœuvre d’un gouvernement issu de la Droite et du centre n’existent pas. Après la leçon suffisante et égocentrique du farfadet qui a été dissout par le maître de l’Élysée, son remplaçant sait ce qui l’attend : une mise sous tutelle permanente. Le jeunot nourrira sa vengeance avec le plat froid de son arrogance similaire à celle dont a fait preuve le joueur de bonneteau.
Cette vision d’une unité immédiate et durable sera j’en suis certain soutenue par le Lider Maximo, le François 1° de Corrèze, la Pasionaria verte ou le Roussel sans faucille et sans marteau ainsi que tous les autres qui attendent tapis dans l’ombre. Imaginons un instant que dans la logique de sa proposition de destitution de Zeus, LFI se prépare à la réussite de cette mesure radicale et prépare l’hypothèse d’une élection présidentielle anticipée.
Durant la semaine écoulée les partis politiques ont retrouvé leurs habitudes d’antan. Tous en cure d’amaigrissement de « vrais » militants ils n’existent plus que pour attribuer des places sur des listes à la proportionnelle ou pour attribuer l’onction d’une investiture. Ce travail est devenu essentiel pour leur survie puisque c’est du nombre de voix obtenues au premier ou au second tour par les candidats portant l’étiquette que dépendront leurs moyens financiers durant la durée de la prochaine législature
Les états-majors des différents partis politiques s’agitent pour pondre des programmes électoraux attractifs en quelques jours. Du ! Dur ! Surtout quand il faut plaire au plus grand nombre sans pour autant inquiéter celles et ceux qui ne seront pas servis ou qui risquent dans payer les conséquences. Le pire reste de devoir mettre en musique des mesures pouvant être acceptées par tout un conglomérat de partis aux intérêts différents. On appelle ça un programme commun à Gauche, une plateforme de gouvernement à Droite et une osession anti-immgration à l'extrême-droite.
Deux maux créent des ravages dans une société à la dérive : le renoncement des uns qui génèrent l’indifférence des autres. Plus rien d’essentiel traverse l’opinion dominante gavée d’effets d’annonce sans aucune suite ou uniquement destinés à alimenter l’égo de celui qui les délivre. Si l’on ajoute un système médiatique superficiel et basant ce qu’il appelle l’information sur la polémique et l’outrance nous arriverons dans quelques semaines non pas au grand remplacement mais au grand basculement.
Les partis ont encore perdu en crédibilité en 2023 et plus encore sont devenus des coquilles électorales vides. Le RN profite à fond de cette situation.
L’Israël panse dans la douleur les crimes commis contre son peuple. Nul ne saurait nier que ce sont des événements condamnables sans nuances car dépassant toutes les limites de l’horreur. En toutes circonstances la folie criminelle tournée vers les populations civiles, quelles qu’elles soient, où qu’elles soient, commises par qui que ce soit, doit être dénoncée avec la plus grande sincérité et la plus grande fermeté.
Existe-t-il vraiment encore une possibilité de débat citoyen dans la société française ? Chaque jour cette possibilité essentielle pour la démocratie disparaît : l’invective, le mensonge érigés en principe de vie sociale, l’approximation ou simplement la désinformation ont envahi l’espace dans lequel se déroulait autrefois la confrontation de faits et d’idées.