« On oublie pour les plus anciens et on ignore pour les plus jeunes. »
Je sais c'est un peu long. Voici mon dernier discours prononcé comme maire un jour de 8 mai... il y a onze ans !
Je sais c'est un peu long. Voici mon dernier discours prononcé comme maire un jour de 8 mai... il y a onze ans !
Les faits s’accumulent à une vitesse vertigineuse dans une France déboussolée, décérébrée et persuadée que son salut passe par le retour au climat des années 1930… Les mêmes causes provoquant les mêmes effets, il y a fort à craindre que la crise financière qui se profile, que la montée généralisée des pouvoirs autoritaires, que la progression des conflits armés, que la défiance généralisée provoquent un séisme dont le pays aurait bien du mal à se remettre
Dans certaines communes ou certains quartiers des groupes grégaires informels se constitunet autour de centres d'intérêt différents
N’empêche que dans les années futures la grande vedette de la période estivale risque bel et bien d’être l’eau. La vraie, la belle, la fraîche qui constitue un élément essentiel à la vie. Elle a perdu de son éclat durant les décennies précédentes car elle n’avait aucune attractivité économique. Ses substituts artificiels estivaux n’ont jamais effacé son importance et rapporte beaucoup plus
La désinformation volontaire ou purement stupide ne cesse d'envahir le quotidien du monde et surtout à pourrir les esprits. Ses effets sidérants ou émotionnels ne disparaissent jamais tant la vitesse de propagation de l'imprégnation recherchée par les manipulateurs empêche toute réaction raisonnable. Si cette technique appartenant à la nouvelle guerre politico-psychologique joue sur les peurs son impact devient alors indélébile.
Comme depuis quelques temps, pour exister ou survivre il est indispensable de récupérer les mécontentements du quotidien de franges de la population aisément manipulables il n’y a plus de projets ou de réalisations qui ne suscitent pas indignation, réprobation et exploitation populiste.
Alors je comprends le désespoir du Maire de Saint-Brévin. Je le vis. Je le partage. Je ne me marre même pas des énièmes engagements, des sempiternelles déclarations de compassion, de la litanie des soutiens. Encore une fois on s’offusque. Encore une fois on s’indigne. Encore une fois on prépare des textes qui vont s’empiler sur des textes jamais appliqués.
La France se réveille ce matin avec la gueule de bois. Enfin il faut être prudent avec le bois compte tenu de tout ce qui a brûlé un peu partout durant les manifestations de contestation à l’égard de la loi réformant les conditions d’accessibilité à la pension de retraite. Les flammes ont embrasé les écrans de télévision et passeront en boucle durant de longues heures tout aujourd’hui.
Je suis absent de Créon et je vous propose ce long texte annonçant il y a neuf ans jour pour jour (9 mars 2013) mon renoncement à être maire de Créon après alors 30 ans de mandat local. Dois-je en enlever une partie... J'en doute.