Dépêchez vous à croire au père Noël ça ne va pas durer
Nous voici à un mois de Noël. Le moment de commencer à croire dans une période permettant de rêver à des jours meilleurs puisque arrivera ensuite les semaines durant lesquelles…
Nous voici à un mois de Noël. Le moment de commencer à croire dans une période permettant de rêver à des jours meilleurs puisque arrivera ensuite les semaines durant lesquelles…
La France devrait donc être inscrite dans le Guiness des records pour ses « plans » annoncés dans une année. Pas un jour sans qu’il en sorte un sur trois ou quatre ans avec au minimum un petit milliard virtuel que l’administration s’évertuera à ne pas dépenser car elle ne l’a pas. On a vu combien de « plan pour les banlieues » avec les résultats que l’on connaît ? Désormais nous sommes dans le plan destinée à relancer « une économie de guerre » ?
Les arguments s’entrechoquent les un, les autres. Ils relèvent de tout et son contraire. Comment justifier que les responsables des comptes publics découvrent un déficit de plusieurs dizaines de milliards d’euros qui se creuse depuis des mois? Tous les jours Bercy a sur ses ordinateurs les rentrées fiscales et il est aisé de les suivre. Le premier citoyen venu aurait effectué le constat.
Épisodiquement sortent des enquêtes journalistiques fouillées sur les ravages de la privatisation des épisodes essentiels de la vie humaine. En ouvrant tout ce qui est essentiel dans le quotidien de la vie collective au système de la concurrence libre et non faussée souhaité par l’Europe, à l’exploitation financière les politiques sont responsables de fractures profondes dans la société. Les services publics qui étaient la seule « fortune » des précarisés et des oubliés du monde du fric ont été dénigrés, démembrés et sciemment détruits. Ils survivent au milieu d’un tempête causées par les crises successives s’abattant sur la France.
La mort d’un jeune dans des circonstances tragiques a déchaîné un nouveau spasme de violences urbaines qui emporte toutes les valeurs républicaines sur son passage. On parle beaucoup des causes…
Depuis pas mal de temps une nouvelle gouvernance s’installe selon les principes théoriques du libéralisme. C’est progressif et insidieux car cette méthode à l’apparence d’une justice sociale envers les plus faibles tout en évitant de contrarier le monde du profit. Il s’agit d’un bouleversement profond apparemment incolore, inodore et sans saveur politique mais dont les effets seront durables. Il sera même probablement impossible pour n’importe quel gouvernement de revenir en arrière.
Depuis quelques années dans ces chroniques je dénonce avec constance la supercherie qui consiste à expliquer qu'une baisse des impôts à égalité de services publics, serait possible sans compensation sur un autre registre de la fiscalité. Tout ce qui a été proposé ou mis en œuvre à ce jour démontre le contraire mais la litanie des baisses indispensables en période électorale se poursuit.
Depuis des années maintenant, élections nationales après élections nationales, le monde rural ou périurbain cède à la tentation du vote protestataire extrémiste en opposition croissante avec les zones urbaines ou agglomérées. Il y aurait une analyse à effectuer sur les résultats obtenus par le Président qui va avoir du mal à ne pas être sorti, en comparant leur niveau avec le revenu médian des communes de ces zones.
Depuis les lois de décentralisation de 1983, tous les gouvernements qui se sont succédés, sous l'influence des structures étatiques qui les encadrent, ont cherché à revenir sur les principes d'un pouvoir de gestion délégué aux collectivités territoriales. Sous prétexte de "rationalisation" ou de "simplification" diverses lois ont lentement érodé les responsabilités confiées aux élus locaux.