Passé et présent d’été (21) : l’ogre estival
Désormais tous les étés seront ceux des flammes. Impossible de penser que les incendies ne se multiplieront pas dans les années à venir puisque l’évolution climatique favorise ces catastrophes qui…
Désormais tous les étés seront ceux des flammes. Impossible de penser que les incendies ne se multiplieront pas dans les années à venir puisque l’évolution climatique favorise ces catastrophes qui…
Le feu… Le début de l’été dans les pays du pourtour méditerranéen illustre la fameuse phrase de Chirac voulant que « « Notre maison brûle et (que) nous regardons ailleurs ». Elle date de 2002 soit il y a plus de 20 ans. Elle avait un coté généraliste alors qu’elle trouve une résonance particulière avec les flammes qui ravagent désormais tour à tous tous les pays en passe de basculer dans un climat subtropical.
Le feu, monstre ayant dévoré à cause de la folie humaine une belle part de la forêt girondine a été annoncé éteint. Des cérémonies d’hommage aux sapeurs-pompiers ont été logiquement multipliées. Il semble que l’on tarde à mettre autour d’une table toutes les parties concernées par ce drame exceptionnel comme si l’on attendait que l’on oublie l’urgence de la situation. En plus les premières critiques commencent à tomber comme autant de feuilles mortes lâchées au gré du vent des rumeurs.
L'état américain de Californie brûle depuis des dizaines de jours . L'Oregon est contraint d'évacuer 500 000 personnes, soit plus de 10 % de sa population, et des feux qui se propagent jusqu'à l'État de Washington, tout au nord de la côte ouest américaine. On en est arrivé à plus de 12 000 kilomètres carrés entièrement ravagés par les flammes alors que rien ne laisse à penser que dans les semaines à venir les ravages ne se poursuivront plus. Ces violents icendies ont déjà fait au moins 35 morts depuis le début de l'été aux USA, dont 27 rien que cette semaine dans les trois Etats cités ci-dessus.
Une formule qui restera dans les mémoires résume les propos présidentiels : "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs...". Il l'accompagne d'un constat intangible : "Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas. Prenons garde que le XXIe siècle ne devienne pas pour les générations futures, celui d'un crime de l'humanité contre la vie."