Propos tenus il y a huit ans et dédiés aux « oublieux »
J’ai décidé de le publier avant le 80° anniversaire de la Libération d’Auschwitz et après le salut du maître de X ce discours que j’avais écrit et prononcé lors du…
J’ai décidé de le publier avant le 80° anniversaire de la Libération d’Auschwitz et après le salut du maître de X ce discours que j’avais écrit et prononcé lors du…
A Sadirac hier matin dans le Panthéon de mon enfance j’en ai pris une nouvelle fois conscience. Que le cimetière n’est que le reflet des classes sociales de chaque époque. En poussant la porte lourde et rouillée de cet espace blotti contre un clocher comme s’il fallait empêcher les vivants de s’y rendre, j’entre toujours en effet dans des histoires portées par des prénoms d’antan et des noms tellement banals qu’ils en deviennent émouvants de simplicité. La mousse, les herbes folles, les fleurs en matière plastique réputées immortelles mais brûlées par le soleil, les céramiques brisées dénotent souvent que le souvenir s’est évanoui avec les années.
Pâques reste pour moi la résurrection des souvenirs d’enfance. Tous plus heureux les uns que les autres et tous liés au partage familiaux. En Italie ce rendez-vous religieux revêt une importance particulière. Il ne saurait être question de ne pas se rassembler aussi largement que possible pour effacer dans les esprits la fin du carême prononcé le jeudi avant ces retrouvailles.
Depuis le début de l’année monte une sensation inquiétante de rupture des liens sociaux avec des défections nombreuses au sein de la mouvance associative et dans la présence aux manifestations publiques diverses. Ce comportement traduit à la fois une suite de la période des crises sanitaires après un rebond libératoire l’an passé et une morosité ambiante qui ne baisse pas, bien au contraire. La désillusion et la défiance envahit les esprits avec une bonne dose d’inquiétude sur l’avenir. L’envie de partager n’entre plus dans les préoccupations de l’opinion dominante.
Michel Rollet, enfant de Saint-Christophe des Bardes, professeur de mathématiques au Lycée Max Linder de Libourne, joueur puis président exceptionnel durant des décennies du club de football mythique de la Jeunesse Sportive de Saint-Christophe des Bardes, viticulteur talentueux du château familial Franc-Laporte est parti dans l'équipe de l'éternité. Voici l'hommage (forcément long pardonnez moi) que je lui ai rendu lors de ses obsèques au nom de la communauté de ses amis très nombreux.
Depuis ce week-end les Français ont entrevu un espoir de solution au conflit entre Poutine et une grande partie du monde. Nous devrons peut-être notre salut au conflit des Pogba ! Les prétendues révélations de son frère sur les frasques potentielles qui seraient imputables au footballeur de la Juventus offrent une piste intéressante. Le maraboutage de Poutine par Zelensky constitue une stratégie intéressante à plus d'un titre
Aujourd'hui alors que la Chine montre ses muscles face aux Etats-Unis j'ai eu envie de vous proposer un texte écrit il y a huit ans lors d'un voyage au Vietnam. Il y a longtemps que le dragon chinois s'est éveillé et témoigne d'un féroce appétit. Face à ses difficultés économiques actuelles elle poursuit sa politique de contrôle des ressources indispensables à l'avenir du monde.
En 1962 j'avais une quinzaine d'années quand l'Histoire s'est emballée. Impossible à cet âge d'être totalement indifférent à une actualité qui occupait la une du grand quotidien républicain régional d'information que nous recevions en Mairie chaque jour. La « guerre » (car tout le peuple l'appelait ainsi) était bel et bien présente dans mon quotidien.
La charge des mots écrase bien des consciences et la vue de certaines images finit par aveugler les jugements. Les peurs prennent alors le relais et provoquent des réactions de masse épouvantables. L'insécurité sociale sous toutes ses formes s'étend en France, en Europe et dans le monde. Il suffit parfois d'une étincelle involontaire ou d'un boute-feu criminel pour que la « soute des certitudes » explose.