Le « quoi qu’il en coûte » mérite bien son nom
Pas à pas les ministres en charge de la préparation du budget tentent de concilier l’inconciliable : faire oublier les énormes erreurs des pouvoirs en place depuis une vingtaine d’années…
Pas à pas les ministres en charge de la préparation du budget tentent de concilier l’inconciliable : faire oublier les énormes erreurs des pouvoirs en place depuis une vingtaine d’années…
Si l’on analyse les dix-huit mois qui viennent de s’écouler, il s’avère difficile de considérer que la situation de notre pays se soit améliorée. La France s’approche en effet chaque jour davantage de la situation de pays ingouvernable en raison de la dégradation constante de la crédibilité de ceux qui en ont la charge. Le pouvoir recentralisé depuis une vingtaine d’années afin d’adapter le train de vie de l’État aux contraintes imposées par les « gendarmes » financiers européens montre ses faiblesses.
Je conserve de ces semaines une détermination collective forte face à un pouvoir au moins aussi « costaud » que celui qui a étouffé la contestation sur la réforme des retraites. Sa réaction n’était pas moins dure et butée. Au lieu de détruire le mouvement elle ne fit que le conforter. Il s’amplifia avec deux « forces » importantes : l’industrie et les facultés. Incontestablement ce sont deux vecteurs de la montée en puissance de cette contestation qui fut parfois violente et massive.
Une utilisation populiste de la méconnaissance dangereuse des mécanismes du fonctionnement des aides accordées au plus fragiles. La fameuse gabegie liée à la fraude au RSA constituait l’apanage des constructeurs d’un populisme porteur justement dans les classe moyennes ou paupérisée. En reprenant la refrain de l’accès aux droits sociaux de manière frauduleuse le locataire de Bercy tente de détourner l’attention de sa gestion catastrophique des finances publiques.
Comment peut-on justifier dans le contexte mondial du marché du travail le décalage de l’âge de la retraite autrement qu’en agitant, une fois encore, le risque à moyen terme d’un déséquilibre du financement de la répartition ? Cette solidarité intergénérationnelle voulue par le Conseil national de la Résistance reste la clé de la solidarité nationale.
Une vaste crise financière se profile avec des conséquences lourdes sur la vie quotidienne des pays évolués pieds et poings liés avec le boulet de leur endettement faramineux. Les particuliers sont dans le même cas avec des dettes à long terme qui pèsent comme une lourde dépense obligatoire sur leur budget.
La marge entre l'optimisation et l'évasion fiscale reste mince et dépend surtout de l'habileté de celles et ceux qui la mettent en oeuvre. Souvent des cabinets spécialisés étudient avec soin votre situation pour vous donner quelques conseils utiles à la limite de la légalité. L'opinion dominante semble découvrir des systèmes sophistiqués et qui se pratiquent couramment dans bien des secteurs de la vie économique
Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient selon l'offre er la demande mais aussi selon les prix de revient. Certains augmentent, d’autres diminuent. On parle d’inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d’acheter moins de produits.
Les relations entre le pouvoir économique et le pouvoir politique en France ressemblent à celles qui se nouent entre le rouleau compresseur et la paille. Rien ne sert de leçon et donc la stratégie du capitalisme reste la même : je maintiens au maximum mes dividendes grâce à des « soutiens » publics et quand ils ont été consommés je liquide l'entreprise de manière brutale.