Le vrai militantisme c’est d’aller vers les autres
L'éducation populaire et citioyenne devient un combat épuisant et mal vu dans une période où tout est fait pour développer l'entre-soi et la désinformation organisée
L'éducation populaire et citioyenne devient un combat épuisant et mal vu dans une période où tout est fait pour développer l'entre-soi et la désinformation organisée
Des annonces superficielles qui contentent les adeptes du "c'était mieux avant" ne produront pas de vrais changements à court terme dans le système éducatif.
La canicule dans l’activité quotidienne risque bel et bien de devenir encore plus insupportable. La France n’est pas prête à affronter ces périodes durant lesquelles tout doit être aménagé ou bouleversé pour adapter la vie sociale aux réalités climatiques. Tout a été rigidifié et codifié rendant exceptionnelles les moindres adaptations. La notion de crise n’a plus de sens puisque depuis l’apparition de la Covid, elle devient «permanente ».
Tous les gouvernements qui se sont succédés ont détruit les moments de vie dans lesquels se forgeaient l’appartenance à un groupe, à une collectivité, à une nation. Toute la période d’après la dernière guerre mondiale avait servi à bâtir un système reposant sur la solidarité et la reconnaissance du principe voulant que l’on donne au moins autant que l’on recevait.
La date officielle du départ en vacances approche. Dans la réalité, collégiens et lycéens ont plié bagages depuis plusieurs semaines en raison de la tenue des conseils de classe, de la disparition des professeurs appelés sur les centre d'examens et de la tendance à fixer individuellement sa date de fin des cours. Aucune obligation n'est faite car il n'y a pas assez d'encadrants et on ne va pas transmettre à la CAF une entorse à la fréquentation scolaire.
Les membres fondateurs dont je vous donnerai les noms dans la suite de l’ordre du jour avaient souhaité consolider, développer et concrétiser cette valeur hérité de la Révolution française qui se nomme citoyenneté. Insidieusement elle a été rognée, détournée et même parfois niée.
Jamais cette méthode citoyenne de gestion n’a été autant d’actualité dans une période où le monde du profit dénie toute référence humaniste et où la réponse aux besoins essentiels ne peut plus être prise en charge par des États affaiblis, surendettés et exsangues. C’est dans les crises que sont nées les meilleures réponses gérées par les citoyens pour faire face aux exigences de la solidarité active.
"Toutes les mémoires ont besoin des cailloux blancs sur les chemins de la vie pour retrouver le bon sens du retour dans la maison des valeurs. Sans ces moments solidaires, et nous le constatons chaque jour combien ils manquent, les peuples sont condamnés à mourir lentement mais inexorablement, de froid.