Le Président fait un tabac dans un bar
Événement exceptionnel : le Président est entré dans un bar-tabac-presse d’un village lambda (ou presque) sur le chemin du retour d’une visite chez des agriculteurs.
Événement exceptionnel : le Président est entré dans un bar-tabac-presse d’un village lambda (ou presque) sur le chemin du retour d’une visite chez des agriculteurs.
Tous les soirs au moment d’entamer une chronique je relis vos commentaires. J’ai vraiment l’impression désagréable de jouer les mauvais augures ou de proposer que les aspects les plus déprimants de l’actualité ou d’évoquer des moments pénibles. Je n’arrive pas à trouver en lisant et relisant tout ce que l’actualité propose un thème pouvant se prêter à une bonne dose d’optimisme.
La pression en ce mercredi matin, n’est pas que dans les verres prévus pour la recevoir. Elle ne cesse de monter au fil des minutes sur le marché le plus animé, le plus chaud à tous points de vue et le plus fréquenté de l’été. Le Bar Créonnais manque de tables pour accueillir sous les couverts, tous les postulants à un café, un galopin ou un rosé matinal. La tentation de se prélasser sous les premiers rayons d’un soleil que l’on annonce royal, conduit bien du monde au même endroit.
J’aime bien le rituel des retrouvailles des copains d’abord. Retrouver sa place, ses partenaires de débat, ses copains récents ou ses amis de longue date ne manque terriblement si pour une raison impérieuse je ne suis pas en mesure de me rendre sur place. Il suffit qu’il y ait une absence pour que le charme soit rompu. On l’espère. On l’attend. On s’inquiète. L’heure c’est l’heure. Aux alentours de onze heures tout manquement mérite un mot d’excuse sollicité par les plus exigeants.
Je vous proposerai chaque matin de parution de Roue Libre entre aujourd'hui et le 17 juillet et le 17 août des élucubrations estivales tirées de mon quotidien. Pardonnez-moi ce nombrilisme exacerbé... mais je me lasse de l'actualité qui me déprime.
Tout est désormais permis. Ainsi se réclamant des propos du député girondin du RN, le siège de la mouvance dite d’ultra-droite lilloise projetait d’organiser une soirée intitulé « qu’ils retournent en Afrique ». Une phrase faisant directement référence à la déclaration polémique d'un député RN girondin datant du 3 novembre dernier à l’Assemblée national
Le marché hebdomadaire ruisselle de couleurs, d'odeurs et laisse deviner des saveurs tentatrices. Il entre dans sa plus belle saison, celle qu'il avait oublié depuis deux ans. Les chalands n'avancent plus masqués et les sourires sont perceptibles sur des visages de tous les âges comme si le besoin existait d'accompagner le soleil inondant la Place de la Prévôté.
Extraordinaires de motivation, de générosité, de force mentale, Sophie et Julie ont éclairé la matinée sur le parvis de l'Hôtel de ville. De vraies chevalières de la roue ronde qui transforment en opération de solidarité leurs propres vacances.
Il ne tient pas en place. Il longe le comptoir du bar PMU pour jeter un coup d’œil sur la télé qui diffuse des courses au trot attelé aux Pays-Bas. Il regarde les cotes avant de pianoter sur son téléphone mobile. De temps à autre il jette un œil sur son salon de coiffure tout proche.