Quand le marin Barthes échoue au « port » de Créon (2)
Bernard Bordes qui repose depuis 168 ans dans le cimetière de Créon de manière tout à fait anonyme a eu une vie digne d’un film d’aventure. Dans la première partie…
Bernard Bordes qui repose depuis 168 ans dans le cimetière de Créon de manière tout à fait anonyme a eu une vie digne d’un film d’aventure. Dans la première partie…
J’ai voulu effectuer une enquête sur l’une d’entre elles qui m’intriguait depuis pas mal de temps. Une pierre tombale très modeste dans le cimetière de Créon, constituait le seul indice pour cette recherche des éléments de la vie de celui qui repose depuis 168 ans dans la terre d’une commune où peut-être une seule personne (celle qui a déposé un chrysanthème) ne l’a pas abandonné. « Bernard Barthe, chevalier de la légion d’honneur ». Rien d’autre. Et pourtant les indices sont suffisants pour découvrir une aventure hors du commun.
A Sadirac hier matin dans le Panthéon de mon enfance j’en ai pris une nouvelle fois conscience. Que le cimetière n’est que le reflet des classes sociales de chaque époque. En poussant la porte lourde et rouillée de cet espace blotti contre un clocher comme s’il fallait empêcher les vivants de s’y rendre, j’entre toujours en effet dans des histoires portées par des prénoms d’antan et des noms tellement banals qu’ils en deviennent émouvants de simplicité. La mousse, les herbes folles, les fleurs en matière plastique réputées immortelles mais brûlées par le soleil, les céramiques brisées dénotent souvent que le souvenir s’est évanoui avec les années.
En abaissant le niveau de la réflexion, en détruisant les repères venus du siècle des Lumières, en cultivant l’ignorance collective, en développant une défiance vis à vis de la politique, les manipulateurs médiatiques mènent la descente aux enfers des démocraties. Nous sommes ainsi entrés dans une société où l’on ne soutient plus le coté positif des choses mais où l’on développe en permanence la culture du « moins pire » !
La seule véritable dette qui devrait servir de socle aux prises de positions réalistes et utiles concerne la démographie. Elle conditionnera à moyen terme le devenir des générations montantes. Dans un article publié sur l’Express le chercheur américain Nicholas Eberstadt alerte sur l’évolution de la population mondiale qui selon lui constitue une catastrophe sociale, sociétale et économique inexorable. Il débute l’un de ses articles par ce constat : pour la première fois depuis la peste noire dans les années 1300, la population mondiale va diminuer.
Durant la fin du siècle précédent et dans les premières années de celui qui lui a succédé, les adeptes du néo-libéralisme nous ont rabattu les oreilles avec les performances de l’Allemagne de Merckel. Tout était parfait.
Samedi soir mon petit-fils Julien a fêté ses 18 ans... Voici le texte (un peu long j'en conviens) que j'avais écrit dans mon premier blog (L'AUTRE QUOTIDIEN) il y a 18 ans jour pour jour après sa naissance... Je ne change rien !
La mascarade du club des Girondins de Bordeaux se poursuit et il n’y a pas grand monde pour faire autrement que de jouer au plombier mettant ses dix doigts pour boucher les trous dans la « canalisation » financière percée depuis plusieurs années. Dans n’importe quelle autre activité économique il serait impossible de rester en cet état sans être immédiatement placé en liquidation judiciaire.
J’en ai déniché un à Ars en Ré sur des quais parfois pavés par l’enfer de plus en plus grandissant du tourisme de masse. Il faut en faire abstraction en poussant la porte aux heures creuses de la journée où lors des soirées délaissées par les familles en quête de sortie « burgers », « galettes » ou « pizzas ». Il faut alors respirer un grand coup de silence, observer des espèces en voie de disparition ou se délecter de la part réservée aux démons de la plus sérieuse des discussions celle des comptoirs.