You are currently viewing Le pouvoir centralisé face à une cocotte minute

Le pouvoir centralisé face à une cocotte minute

Toute la journée et la soirée de hier il était impossible de ne pas prendre conscience du niveau réel de la citoyenneté dans un pays ayant pourtant créé dans sa République, ce principe de vie commune. Elle est réduite au niveau des plateaux des télés alimentaires pour spécialistes ou porte-parole auto-proclamés. Aucun recul, aucune réflexion, aucune analyse mais des certitudes, des approximations et des résidus de désinformation. L’inquiétude de nombreux citoyennes et des citoyens s’exprime dans le quotidien car ils ont conscience d’une situation qui dépasse largement les faits criminels ou délictuels constatés depuis quelques nuits. Le pays est plongé dans le doute, dans l’incertitude et donc dans la peur à travers les heures et les heures d’images montrant sa déliquescence. 

Pour reprendre une métaphore simple : la soupape régulatrice de la cocotte minute sociale française ne fonctionne plus depuis plusieurs mois sans que personne n’ait cherché à en comprendre la raison. La violente vapeur bouillante de la désillusion, du sentiment d’échec, de la misère sociale et de déstructuration sociologique s’échappe par jets qui effraient les gens qui pensaient être à l’abri de cet accident. Comment le maîtriser ? 

Il est extrêmement difficile de s’approcher des fuites qui se multiplient pour les colmater. Les réparations ne nécessitent pas que l’insaturation d’un périmètre légal de sécurité ou l’octroi de moyens d’urgence supplémentaires. La réparation semble impossible  tellement elle se révèle chaque jour violente et organisée.

Nous assistons à un « face à face », une « confrontation directe » entre une jeunesse empoisonnée par tous les travers d’une société n’ayant plus de référence à des valeurs socle et un pouvoir rempli de certitudes mais totalement démuni pour proposer autre chose que le maintien de l’ordre. La raison est étrangère à ce monde en fusion. La morale n’appartient plus à son bagage social. L’envie d’obtenir par n’importe quels moyens les signes d’une reconnaissance donnée par l’argent constitue sa motivation. Il vit sur des repères (réseaux sociaux, argent facile, effondrement de la parentalité, irrespect) que l’on avait pressenti mais dont les effets pètent à la gueule des « je sais-tout ». Le mépris des uns, la frustration des autres se heurtent désormais partout et toute le temps.

La haine de tous les lieux qui à un titre ou un autre représentent un pouvoir les empêchant de mettre en œuvre leur propre loi s’installe dès le plus jeune âge. L’éducation n’a plus aucune prise sur la majorité d’entre eux. Les familles déstructurées, déphasées, paupérisées n’ont plus aucun poids sur leur comportement.  Ces jeunes n’existent que dans la violence qui leur donne un statut, une importance, une valeur particulière. Elle devient leur référence. Pas l’échec scolaire.

Croire que ce phénomène ne touche que les fameuses banlieues relève de la naïveté absolue. Il est partout, il ruisselle mais ne prend pas la même forme ou reste souterrain dans le milieu rural ou rurbain. Les urnes le démontreront lors des prochains scrutins. Un déferlement de votes extrémistes attend la France. La fin escamotée de la crise des gilets jaunes et celle discutable de la réforme des retraites ont cristallisé des rancœurs et laissé des traces indélébiles. La note sera ssalée.

Depuis des années, la France vit en effet sur le fil du rasoir et se contente de placer de chaque coté des matelas pour amoindrir la chute : distribution de primes éphémères, baisse des impôts pénalisant l’action publique, priorisation des aides économiques sans contrepartie réelle, mépris des élites et déconnexion totale du terrain. Les airbags ne fonctionnent plus. La notion de réforme est dépassée. 

Le mythe qui circule à mots couverts concerne le souhait de voir arriver au pouvoir les extrêmes comme si leur présence allait changer les mentalités et les carences du lien social. La confiance n’existe plus dans les politiques, leurs réunions, leurs plans, leurs annonces, leurs rodomontades. Elle s’est évaporée au fil des deux dernières décennies.

Même les maires et les élus locaux de proximité n’ont plus aucune influence sur cette montée en puissance de la contestation juvénile qui reflète celle enfouie des adultes. Ce ne sont plus les étudiants, cadres de demain qui s’installent sur les barricades et lancent des pavés. La mutation vers des groupes acculturés, marginalisés et sur lesquels les structures « traditionnelles » n’ont plus de prise déboussole totalement le pouvoir. Leurs radars n’avaient pas prévu cette explosion qui n’attendait qu’une étincelle. 

La descente de la révolte dans les villes moyennes ou même certains villages (Podensac en Gironde) traduit un embrasement dangereux. Comment faire respecter la loi sur des territoires qui ont été « dépeuplés » de services publics ? Comment expliquer qu’il n’y a pas délaissement ? La Gendarmerie tient le coup grâce à sa structuration mais tout le monde sait bien qu’en Gironde elle manque singulièrement de moyens matériels et humains en lien avec la croissance démographique. Si le tsunami déferle hors des zones urbaines, nul ne saura comment la juguler. Ce ne sera pas le cas mais les conséquences sur les choix électoraux sont prévisibles. 

Le face à face a toujours existé avec la jeunesse. Les élus locaux recherchent sans cesse des moyens de nouer un contact, avancer vers des solutions, redonner une motivation et un espoir ou des solutions mais l’épuisement l’emporte très vite. Le mythe de Sisyphe hante els ennuis de celles et ceux qui souhaitent de donner tout son sens à l’action publique de proximité concerté et partagée. 

J’ai été tabassé par trois idiots enivrés qui détruisaient l’espace public. J’étais bien seul. Bien démuni. Bien faible. Bien abasourdi. Mes convictions en ont pris un coup et mon visage aussi. Une nuit le gymnase du collège a flambé et des incendies ont éclaté dans la cité. Les jeunes ont été condamnés. Le temps est passé. Des cicatrices lourdes et durables demeurent. Je comprends donc le désarroi de ces maires délaissés par un État surendetté et ne souhaitant pas engager sa responsabilité dans ce qu’il se passe.  Il y aura d’autres crises… et on recommencera à promettre de l’argent que nous n’avons plus. relisez le discours d’investiture de Michel Rocard qui a eu 35 ans hier (1)…  Visionnaire. 

(1) https://www.vie-publique.fr/discours/146230-declaration-de-politique-generale-de-m-michel-rocard-29061988

Cet article a 19 commentaires

  1. patrick G

    JM ton lien sur Rocard (qui ne m’intéresse que trés modérément…) ne fonctionne pas

  2. J.J.

    « L’éducation n’a plus aucune prise sur la majorité d’entre eux…. »d’autant qu’ils prennent confusément conscience qu’ils n’ont ni les capacités ni les moyens pour assimiler et exploiter l’éducation qu’on leur propose.
    C’est ce qu’un de nos inspecteurs avait démontré dans une conférence sur le handicap socio-culturel.
    Les technocrates et autres « pelleteux de nuages », comme on dit outre atlantique, qui ont institué ce système n’ont aucun sens des réalités. Sous le prétexte de vouloir faire acquérir à tous le même savoir, on a au contraire mis en relief les différences, source de jalousie et de rancœur. C’est mon avis de complotiste, à chacun de juger.

    ….relisez le discours d’investiture de Michel Rocard qui a eu 25 ans hier…
    Ce site est inaccessible…..

    1. J.J.

      Ce site est inaccessible…..et c’est dommage car j’appréciais beaucoup ce personnage trop intelligent et probablement trop honnête pour réussir en politique.

      1. Laure Garralaga Lataste

        @ à mon ami J.J.…
        Pour accéder au site, il suffit d »aller sur facebook et taper Michel Rocard discours du 29 juin 1988.

  3. Laure Garralaga Lataste

    Une des phrases que je fais mienne…
    « … il faut du courage pour faire preuve de raison… !  »
    N’est-ce pas le manque de courage qui nous conduit tout droit… vers un désastre annoncé ? !

  4. facon jf

    Bonjour,
    bref résumé de la situation, « Le peuple a perdu le contrôle du gouvernement qui a perdu le contrôle de la police qui a perdu le contrôle de ses agents qui ont perdu le contrôle de la situation. »
    Les faits sont têtus. Plusieurs médias ont évoqué ces derniers jours une statistique spectaculaire, avancée par le sociologue et spécialiste des questions de police et de sécurité, Sebastian Roché. «En Allemagne, il y a eu un tir mortel en dix ans pour refus d’obtempérer, contre 16 en France depuis un an et demi», répète le chercheur, qui précise que cette donnée s’applique aux tirs policiers mortels «sur un véhicule en mouvement».
    Le syndicat alliance / UNSA police vient d’effectuer un magnifique dérapage incontrôlé en déclarant :  » Aujourd’hui les policiers sont au combat car nous sommes en guerre.
    Demain nous serons en résistance et le gouvernement devra en prendre conscience. »
    On peut constater dans la première phrase que ce « syndicat » désigne ses ennemis et appelle à des actions de guerre. voila qui déverse de l’huile sur le feu déjà bien attisé.
    Dans la deuxième phrase le « syndicat » met en place un chantage sur le gouvernement.
    Où est donc passée la police républicaine chargée de défendre les citoyens obscurs ou importants ? disparue ! Seul compte la défense de l’impunité des forces de l’ordre.

    Le troisième pouvoir, la justice, parle aussi par la voix du Syndicat de la Magistrature.
    extrait du communiqué intitulé « Mort de Nahel : ce n’est pas à la justice d’éteindre une révolte » …
    « L’autorité judiciaire pâtit, loi après loi, de la construction d’un ordre policier qui rogne sur les droits et libertés des citoyens, les prive de l’accès à la justice et empêche un réel contrôle judiciaire de la police, au nom de la sécurité.
    Le Syndicat de la magistrature demande :
    • l’abrogation de l’alinéa 4 de l’article L.435-1 du code de la sécurité intérieure qui permet l’usage des armes en cas de refus d’obtempérer. La hausse terrifiante des morts et blessés par des tirs policiers dans le cadre de contrôles routiers sont autant de preuves tragiques d’une insécurité grandissante pour les citoyens dans leurs relations avec la police ;
    • l’inscription dans la loi du principe d’un dépaysement de toute enquête sur des violences policières et dans l’attente que ce dépaysement soit obligatoire, qu’il soit systématiquement décidé par les procureurs généraux. Comment un magistrat, procureur ou juge d’instruction, qui travaille au quotidien avec les policiers de son ressort et leur hiérarchie peut-il rester impartial lorsqu’il doit enquêter sur l’un d’eux ?
    • la création d’un service d’enquête indépendant ; les spécialistes des questions de sécurité, les institutions chargées de veiller à la déontologie des forces de sécurité, les exemples étrangers, plaident tous pour un tel modèle, à l’exact opposé de l’IGPN.
    Nous appelons plus que jamais à des réformes profondes dans les pratiques policières et judiciaires, seule voie pour restaurer la confiance des citoyens dans leur police et leur justice. »

    Restaurer la confiance des citoyens dans la police et la justice; un beau programme qui ne verra jamais le jour sous un gouvernement à la solde des intérêts des financiers et dont la survie n’est redevable qu’aux actions des forces de l’ordre.

    La V éme république née sous la présidence d’un militaire ne survit que sous le chantage d’une police noyautée par les droites extrêmes.
    Facile de prédire que tout cela sera étouffé sous les gaz lacrymogènes et autres LBD.

    bonne journée

  5. LAVIGNE Maria

    Le meurtre d’un enfant car à 17 ans on est encore un enfant a été l’étincelle qui a mis le feu qui couvait depuis longtemps. Les reportages de 2005, pour ceux qui auraient oublié, illustrent que l’arrogance des responsables  » les racailles, on va vous en débarrasser », comme aujourd’hui celui qui occupe le poste et qui a été son porte parole, souffle sur les braises jusqu’à ce que tout s’embrase.
    Heureusement, il y a eu les vidéos mais malgré tout certains trouvent des excuses, les médias en rajoutent pour salir ce jeune . Il pourrait être notre fils, notre petit fils.
    Et pendant ce temps là, le PR pérore en bras de chemise pour être bien vu, Palmade va en boite de nuit alors que la victime est encore hospitalisée, une mère a perdu son bébé, Bismuth représente la France à la demande de Jupiter…
    Comment faire confiance à ces « irresponsables », quelle image donne notre pays qui devient la risée de tous ? J’ai mal à ma France ! L’avenir ne s’annonce pas radieux et les bons paient pour les autres. Quel gâchis !

    1. François

      Bonjour @ LAVIGNE Maria !
       » Il pourrait être notre fils, notre petit fils. »
      Voyons, Madame, si je ne méprends point, vous tolèrez que vos enfants (ou petits enfants) aient un comportement comme ce sauvageon: à 17 ans, conduire un véhicule d’emprunt sur la voie publique en narguant notoirement la Police vu la récidive ? « Le Petit Ange » a vraiement des ailes bizarres qui l’apparentent davantage à un démon !
      C’est cela la Jeunesse de relève ?
      Au moins, j’espère que vous n’avez pas transmis vos talents d’éducatrice dans une salle de classe et que les dégats ne sont que familiaux !
      Cordialement

      1. patrickG

        Vos talents d’éducateur en langue française me semblent être limités! Quand on veut donner une leçon aux autres…
        … si je NE me méprends point
        Tolèrez : tolérez, e accent aigu
        vraiement : vraiment pas de e au milieu du mot
        Évidemment avec cordialité…

        1. François

          Bonjour @patrickG !
          Merci pour les corrections …. que l’heure sacrée (!) m’a fait omettre !
          Avec le regret de vous dire que je suis plus attaché à l’orthographe que beaucoup (suivez bien mon regard!) sans en faire un vice ou une maladie et sans retirer un terme à mon commentaire, je vous rappelle simplement que, comme l’histoire de la paille et la poutre, on voit mieux les fautes … des autres ! ! ! !
          Bon après_midi !
          Cordialement

          1. facon jf

            @François pas question de mettre un costume trop grand pour lui à la victime. Je m’interroge comme vous sur qui a loué un véhicule de prestige à un livreur de pizzas mineur et sans permis ? Seuls quelques parrains mafieux peuvent permettre ce genre de privilège. Quelle société de location de voitures a réalisé l’opération ? Si il y a substitution de conducteur et de caution qui a signé les documents? Beaucoup de questions que les merdias ne veulent pas se poser, ni poser pourquoi ?
            Ce faisant, quelque soient les antécédents de la victime, il est et reste une victime !! Dans notre République la peine de mort a été abolie et dans notre droit la police ne peut pas être juge et partie.- nemo iudex in causa sua (nul ne peut être à la fois juge et partie), aliquis non debet esse judex in propria causa, quia non potest esse judex et pars (personne ne doit être juge de sa propre cause, parce qu’il n’est pas possible d’être juge et partie), et judex reusque (juge et partie).-
            Hors dans le cas présent on ne peut admettre que la police arrête ( elle est alors dans son rôle) juge et condamne à une peine qui n’a plus court dans notre droit ce qui de mon point de vue met en cause les principes démocratiques. D’après les bandes sonores de la vidéo l’intention de donner la mort semblait évidente pour les 2 motards de la police. Ce qui constitue une circonstance aggravante.
            La séparation des pouvoirs est la pierre angulaire de la démocratie celui qui écrit la loi, celui qui la fait respecter et celui qui juge ceux qui enfreignent la loi NE PEUVENT EN AUCUN CAS ÊTRE LA MÊME PERSONNE!!
            Un policier qui vise la tête d’un manifestant avec un LBD dans le but de punir outrepasse ses prérogatives et il doit être poursuivi.
            La police intervient c’est son rôle et elle se doit de rester dans son rôle.
            Si la dérive sécuritaire continue alors d’autres victimes innocentes vont rejoindre la sinistre liste des « bavures » policières.
            Coluche disait  » si un chien est méchant, regarde qui tient sa laisse!  » . Toute proportion gardée le sinistre Dard-malin ne me semble pas être un ange !!
            Il faut que la justice juge avec impartialité mais ça …
            Cordialement

  6. patrickG

    Un désarroi national
    Manifestation de soutien à Nahel interdite et donc réprimée à Paris centre où fleurissent les ACAB (All the Cops Are Bastard :Tous les flics sont des bâtards) et les « Tout le monde déteste la police ». Le RAID en véhicule tout terrain déployé à Marseille pour contrer les pillages de magasin, ce qui rappelle les images de Londonderry des années 60…
    La déconnexion du pouvoir macronien est totale, complètement dépassé face au risque du mythe de la convergence des luttes sociales. Le RN qui s’imagine déjà être aux affaires avec une communication délirante de M. Le Pen… Et Darmanin qui dit que la nuit a finalement été relativement calme… Bon tant qu’il n’y a pas de mort supplémentaire peut-être que ce ne sera qu’un épisode parmi d’autres et que la cocotte minute pourra à nouveau monter tranquillement en pression.
    Alors que faire ? Rien comme l’appelle de ses vœux la majorité silencieuse, quitte à accepter de reléguer les valeurs républicaines à la portion congrue ? Demander à tous les députés républicains, de droite comme de gauche, de démissionner de l’Assemblée nationale afin qu’il y ait un retour aux urnes ? Faudrait pour cela qu’ils acceptent d’abandonner leurs petits intérêts personnels au profit de celui de l’intérêt collectif… Et puis évitons de sourire au tweet « présidentiel » de Kylian Mbappé, il est devenu un media à part entière, à son corps défendant. Faut-il rappeler à Macron les paroles de son pote Sarkozy : si tu n’aimes pas la France quitte-la ! Sarkozy que Finkielkraut juge avoir été trop lourdement condamné… La honte nous gagne chaque jour un peu plus de voir notre pays toucher le fond et c’est sans doute la seule chose partagée par l’ensemble du spectre électoral.
    Alors courage, faisons face !

    1. François

      Je vous suis à 100% …ou 98 car pourquoi « la cocotte minute pourra à nouveau monter tranquillement en pression » ? La prévention, même tardive impose de réduire le feu (sic) au lieu de secouer les braises !

  7. Alain.e

    Bon , je suis enfin rassuré , notre cher président a trouvé les responsables de la situation actuelle si compliquée ….
    Il s’ agit bien sur des jeux vidéos , il faut en effet savoir qu’ avant l’ invention des jeux vidéos , la planète vivait dans la paix et l’ amour , pas de guerre , pas de violence et aucun mort bien sur .
    Et puis franchement , ces policiers et gendarmes qui mettent le bazar dans le pays , il parait évident que tout irait mieux sans eux aussi ….

    https://www.huffingtonpost.fr/life/article/macron-voit-un-lien-entre-jeux-video-et-emeutes-mais-scientifiquement-c-est-faux_220008.html

    Cordialement .

  8. François

    À l’intention de @ facon jf ( l’accès au droit de réponse semble bloqué!)
    Bonsoir @ facon jf !
    J’acquiesce à votre propos.
    Mais, vous me connaissez, par habitude, je suis obligé d’y apporter quelques astérisques d’ajustement
    – Si la qualification de victime est indéniable ( et ce, bien que je sois surpris … outré par le comportement de la mère en tête de la marche blanche, juchée sur un camion et, sourire aux lèvres, saluant la foule comme une championne) , il faut aussi voir qui tient l’arme?
    Sans lui apporter les fameuses circonstances atténuantes, posons quelques questions:
    – Comment a t’il été recruté ?
    – Son équilibre psychique est-il excellent ( et non simplement bon ) pour porter une arme professionnellement ? Ayant des amis retraités de cette profession, ils sont catégoriques: dans le besoin, les embauches se font à la louche.
    – La formation: La connaissez-vous ? Ce n’est pas une école de danse, mais de troupes de chocs … avec les risques de « déformation » ! Inspirons nous de nos voisins allemands.
    – Confronté à l’insulte, la moquerie … bref le non-respect permanent, seriez-vous sûr de pourvoir résister indéfiniment bien qu’étant missionné pour l’ordre et non la sanction létale, NE POUVANT ÊTRE JUGE ET PARTIE ?
    – Personnellement, quand un gendarme ou un policier me fait signe de m’arrêter, je ne joue pas avec ces gens-là et j’obtempère … malgré le désagrément qu’il va surement me créer: pas vous certainement ?
    Quant au « sinistre Drad-malin », n’oublions pas qu’il est nominé pour tenir les laisses de la meute gouvernementale ! !
    Bonne soirée
    Cordialement.

  9. Alexis Gorgutes

    A 17 ans, je n’ai pas le droit de passer le permis, mais je peux conduire une mercedes avec deux copains à bord.
    Cela a-t-il un sens ou est-ce insignifiant ?

Laisser un commentaire