Fenêtre ouverte sur le concert matinal du peuple des oiseaux
Depuis quelques jours, la fenêtre de ma chambre qui donne sur l’arrière de la maison est ouverte sur le ciel qui se situe presque au-dessus du toit. Elle constitue une…
Depuis quelques jours, la fenêtre de ma chambre qui donne sur l’arrière de la maison est ouverte sur le ciel qui se situe presque au-dessus du toit. Elle constitue une…
J’ai voulu effectuer une enquête sur l’une d’entre elles qui m’intriguait depuis pas mal de temps. Une pierre tombale très modeste dans le cimetière de Créon, constituait le seul indice pour cette recherche des éléments de la vie de celui qui repose depuis 168 ans dans la terre d’une commune où peut-être une seule personne (celle qui a déposé un chrysanthème) ne l’a pas abandonné. « Bernard Barthe, chevalier de la légion d’honneur ». Rien d’autre. Et pourtant les indices sont suffisants pour découvrir une aventure hors du commun.
Charlotte se présente comme « autrice, comédienne » et Chimène comme « dessinatrice ». Le duo des laborieuses de la piste cyclable arrive de Marmande et se dirige vers Bruges dans la banlieue bordelaise où il donnera un spectacle gratuit (1) dans trois jours. « Nous sommes basées à Aix en Provence et nous avons rejoint Marmande par le train. Depuis nous pédalons pour rechercher les éléments constitutifs de ce que nous présenterons au public. »
Arrivé le 5 novembre 2011 en transit de Medellín (Colombie) sur l’aéroport Simon Bolivar de Caracas je restais bloqué par une panne de l’avion pour Paris. Suspecté de vouloir entrer clandestinement sans visa dans le Venezuela de Chavez je me retrouvais au milieu d’une fête militaire…
Le périple était totalement imprévu. Alors que j’étais président national du Club des Villes et territoires cyclables, j’ai été invité au Congrès panaméricain des cités du continent développant des politique en faveur de la mobilité douce du 3 au 5 novembre 2011. La réunion regroupant des dizaines de métropoles se déroulait à Medellín cité colombienne dont la réputation n’était pas liée à la bicyclette.
Quelqu’un peut-il m’expliquer en quoi l’aller-retour de l’avion présidentiel entre Paris et Nouméa était indispensable ? Lorsque le Président remettra les pieds sur le sol de la métropole quelle aura été la plus-value politique de ce déplacement effectué dans la hâte et avec une solennité aberrante ? Bien entendu le Président express a bombé le torse pour répéter qu’il s’agissait avant tout de rétablir « l’ordre républicain ».
L’ordre mondial croule de partout et ressemble au Titanic. Les chaloupes manquent. Ce ne sont pas les porte-avions et autres navires de guerre qui résoudront le problème.
Le périple a été un peu long et j’ai perdu l’habitude de ses levers au creux de la nuit pour rejoindre l’aéroport mérignacais. Créon enveloppé par la nuit laisse encore à la lune le soin de suppléer la disparition de tout les réseau d’éclairage public. Rançon du progrès l’attente et la préparation du vol sont plus logues que le vol lui-même. Les péripéties du contrôle de mon maigre bagage à main aggravent mon stress.
Hommage rendu entouré de mes copains de l'Ecole Normale d'Instituteurs à Serge Cartron avec lequel j'ai partagé 60 ans de ma vie. Je sais c'est long à lire mais 60 ans... C'est aussi long. Pardonnez-moi