Le Président français en déplacement destiné à lui permettre d’entretenir l’illusion que la France a encore un poids dans le monde, a tenté d’imposer une idée venue de nulle part, celle de constituer une alliance internationale pour combattre le Hamas. Elle n’a aucune chance d’aboutir car la composition de la coalition actuelle contre le terrorisme éclatera si on souhaite qu’elle entre dans un conflit localisé dont les fondements sont bien différents. Une erreur diplomatique qui a obligé l’Élysée à rétropédaler et à masquer cette proposition venue d’on ne sait quel esprit irréaliste.
Les opinions publiques mondiales ayant été mobilisées par le conflit russo-ukrainien se délitent inexorablement. Tous ces conflits rendent les populations frileuses puis angoissées. La tendance actuelle est davantage au repli qu’à l’ouverture, davantage au nationalisme présenté comme rassurant, qu’à un nationalisme échevelé. Un récent sondage Elabe indique que 85% des personnes se disent inquiètes pour la situation dans la région, dont 44% très inquiets et 41% plutôt inquiets. L’institut précise qu’il s’agit d’un niveau d’inquiétude « similaire à celui mesuré au début de la guerre en Ukraine (90% inquiets, dont 45% très inquiets le 8 mars 2022) ». 75% des personnes interrogées pensent aussi qu’il existe un risque que le conflit s’élargisse à d’autres pays, notamment le Liban et l’Iran.
Une guerre a été remplacée par une autre. Dans l’opinion dominante modelée par les médias orientés le conflit sur le territoire européen enlisé dans les terres ukrainiennes, n’apparaît plus comme une menace imminente. Plus rien ne bouge. L’alliance de soutien à Kiev se lézarde chaque jour un peu plus. Hier la présidente slovaque a nommé un nouveau gouvernement de coalition dirigé par le populiste Robert Fico, allié à un parti d’extrême-droite…pro-russe. « Vous verrez une politique étrangère slovaque souveraine », a déclaré Fico, dont la formation Smer-SD était arrivée en tête des élections législatives de septembre en promettant de mettre fin à l’aide militaire apportée à Kiev.
Cette défection s’ajoute aux incertitudes qui pèsent sur les crédits et l’aide en armement des États-Unis. Depuis hier le Président de la Chambre des représentants a enfin été élu. Il vient de la Louisiane et il aura bien du mal à naviguer dans une représentation républicaine scindée en pro et anti-Trump. Le congrès va pourvoir examiner la demande de 100 milliards de dollars sollicités par Joe Biden pour soutenir l’Ukraine et maintenant… Israël. Quel sort sera réservé à cette sollicitation alors que le budget de l’État fédéral américain pourrait être bloqué ? L’approche des élections ne facilitera pas un accord et la lassitude s’installe partout.
L’annonce du Président de ce qu’il reste de notre République malmenée par les corporatismes, épuisée par des réformes toutes plus injustes les unes que les autres, écrasée par une dette record, minée par une inflation record, effrayée par les atteintes croissantes à ses valeurs essentielles, a quelque chose de dérisoire. Il a probablement été écouté poliment ou plus exactement diplomatiquement. Dans les prochains jours la situation risque d’être tellement dramatique à Gaza que le problème se situera ailleurs. Plus personne ne parlera d’engagement international.
Ce qui est étonnant c’est qu’il n’a pas fait un crochet par le Qatar puisque tout le reste de la planète pense qu’une part importante de la solution passe par cet émirat aux financements extérieures pour le moins louches. La Turquie arrive à son tour et lorgne vers l’ouverture d’un nouveau front en Arménie. Erdogan recherche l’indulgence des nations du secteur en accordant un soutien « indéfectible » au peuple palestinien. L’Égypte et la Jordanie refusent d’accueillir des réfugiés. L’aide humanitaire au compte-goutte ne résout rien. L’avenir s’obscurcit avec les jours qui passent.
Pendant ce temps les sénateurs russes viennent d’approuver la sortie du pays du traité interdisant les essais nucléaires, le président Vladimir Poutine a supervisé, hier des exercices militaires impliquant des tirs de missiles balistiques, visant à simuler une « frappe nucléaire massive ». L’ordre mondial croule de partout et ressemble au Titanic. Les chaloupes manquent. Ce ne sont pas les porte-avions et autres navires de guerre qui résoudront le problème.
Désespérant de voir l’inertie mondiale face à ce nouvel Holocauste, mené par une puissance postiche, qui a fondé son empire en utilisant sans vergogne le terrorisme, et dont l’attitude risque d’amener les pires menaces à l’encontre de son peuple et de sa diaspora.
« Les français ont la mémoire courte » rare observation de bon sens d’un ci-devant maréchal.
Cela peut s’appliquer au reste du monde. Il est vrai qu’il n’est pire sourd que celui qui ne pas entendre, et pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
« Ci-devant maréchal… » Marions-les, marions-les, je crois qu’ils se ressemblent!..
bonjour,
le hasard a voulu que je me trouve dans une synagogue, moi athée par conviction, ce samedi passé. Après 3heures de prières en hébreu auxquelles je n’ai rien compris, le rabbin s’est exprimé en Français et le choc de haine que j’ai ressenti venant de ce religieux m’a consterné. A un point tel que j’ai confié à mon épouse mon souhait de me faire débaptiser pour effacer définitivement toute trace de religion en mon humble personne.
Hier dans les étranges lucarnes le discours suivant a été tenu : « Nous sommes le peuple de la lumière, eux sont le peuple des ténèbres… nous réaliserons la prophétie d’Isaïe. »
Voici les propos dans une très brève allocution hier par le premier ministre israélien.
Cette déclaration messianique amplifie , encore, la paracha de Noah utilisée par le rabbin samedi à la synagogue. Je vous la fait courte » חמס » qui se lit hamas et se traduit par violence , pourriture et /ou corruption. Une paracha est une Unité de division du texte de la Bible hébraïque ( torah) selon le texte massorétique qui est la seule version admise dans le judaïsme.
« חמס (Hamas) est l’iniquité qui mène la société à sa ruine. חמס comprend un délit assorti de ruse ou de malice que la justice des hommes n’a pas les moyens de poursuivre, mais que seule la voix de notre conscience saurait empêcher. Or cette voix est étouffée quand la société sombre dans la perversité et rien ne peut désormais arrêter la catastrophe”.
Tous les justificatifs religieux sont mis en exergue pour justifier la vengeance du « peuple élu ». RIEN ne pourra freiner les extrémistes religieux dans le cycle « infernal » de la violence de œil pour œil et dent pour dent.
Et ceci dans les 2 camps opposés. j’imagine sans peine les discours enflammés des imams appuyés sur des sourates bien choisies pour attiser la haine.
Seule note d’espoir le discours de JL Bourlanges Président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale qui a prononcé un discours précis et remarqué sur la situation au Proche-Orient.
Brossant le portrait d’une région où « même l’arme nucléaire dont dispose Israël ne parvient pas à assurer la survie d’un État », le président de la Commission des affaires étrangères appelle « à analyser sans œillères et préjugés ce qu’il s’est modifié sur la scène moyen-orientale » ces dernières années. Estimant que la « violence du Hamas est sans excuse, mais pas sans cause », ce cadre de la majorité a évoqué ceux qui, en Israël et dans le monde, ont abandonné le traitement de la question palestinienne au profit d’une réponse purement sécuritaire, aggravée par la politique de colonisation menée par l’État hébreu en Cisjordanie.« Une population sans avenir, et donc sans espoir, pouvait-elle être tentée par des partis modérés qui n’avaient rien à lui offrir ? », a interrogé l’élu centriste, ciblant également le rôle des États-Unis dans cette crise, qui ont basculé « dans le clan des pousses aux crimes en cassant les accords avec l’Iran et en décidant du transfert de leur ambassade à Jérusalem ». Jean-Louis Bourlanges a mis en garde contre le « risque d’une escalade incontrôlée pouvant conduire à un embrasement général » et contre un « anéantissement massif des populations civiles, utilisées par les uns comme des boucliers humains et par les autres comme l’exutoire d’une tentation de vengeance, pour reprendre l’expression préoccupante du Premier ministre israélien ». Un discours qui a fait bondir le député LR Meyer Habib, proche de Benyamin Netanyahou, mais qui a été très applaudi, notamment par la gauche de l’hémicycle .A écouter !
C’est ici : https://onion.tube/watch?v=boHzWITdZJ8
» La paix ne naîtra que de la paix : non point de la paix conclue après une bataille, mais de la paix débattue sans bataille et érigée en victoire définitive de l’Idée sur le Sabre, selon la mémorable expression de Napoléon l. » Emile de Girardin Publiciste et homme politique français (1802-1881).
bonne journée quand même
JL Bourlanges que voilà un beau discours de Vérité.
Des modèles de lettre de débaptisation sur le site Athéisme .free qui malheureusement n’est plus actif, mais où l’on peut consulter nombre de documents.