Les feux en cours et les contre-feux nouveaux
Le monde craque de partout et les fissures que l’on pouvait penser suturées se rouvrent dans un jeu ressemblant à celui beaucoup plus théorique de la bataille navale. La guerre…
Le monde craque de partout et les fissures que l’on pouvait penser suturées se rouvrent dans un jeu ressemblant à celui beaucoup plus théorique de la bataille navale. La guerre…
Les guerres se gagnent aussi par des stratégies de communication et par une utilisation opportune des opinions publiques. Alors que l’armée israélienne se prépare à envahir après un pilonnage en règle de la partie est de Rafah, les Russes lancent une offensive que bien des observateurs avaient prévue. Une manœuvre extrêmement habile car elle se cale sur la vaste polémique provoquée par l’attaque de Tsahal et donc place son annéantissement méthodique de Kharkiv en second voire en troisième rang de la hiérarchie de l’information.
« L'humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l'humanité». Cette prédiction de Kennedy prend toute sa dimension depuis quelques mois et devient prophétique depuis quelques jours.
L’ordre mondial croule de partout et ressemble au Titanic. Les chaloupes manquent. Ce ne sont pas les porte-avions et autres navires de guerre qui résoudront le problème.
Connaissez vous le dessin malheureusement humoristique des trous multiples dans le tuyaux d’alimentation en eau ? Le plombier met les doigts et les orteils dans une position acrobatique pour tenter de juguler les fuites qui submergent le local traversé par l’alimentation vitale. Impossible de tenir très longtemps dans une telle situation dictée par l’urgence. La géopolitique mondiale ressemble depuis quelques mois à cette intervention aux multiples causes provoquées par des actions destructrices.
L'affrontement en Ukraine risque de prendre dans les prochains jours une tournure particulièrement angoissante. Tout le monde s'accorde sur le fait que les Russes ne reculeront devant aucune décision leur permettant de remettre leur armée dans le sens de la marche en avant.
Les Ben-Hur des pays occidentaux n’arrêteront plus leurs chars. Au contraire dans une unanimité fracassante ils ont décidé de les expédier sur le front de cette guerre s’annonçant interminable entre les Ukrainiens et les Russes. Tout au long de la journée le nombre n’a cessé de grimper !
Derrière bien des guerres on trouve si l’on gratte un peu des querelles religieuses… évidentes ou dissimulées. Bien entendu dans l’Histoire il est aisé de recenser des affrontements entre les mondes chrétiens et musulmans avec dans chaque camp des exhortations à exterminer les "mécréants" du camp d’en face.
« La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires. » avait lancé le Tigre. Georges Clémenceau avait pu constater entre 1914 et 1918 que les erreurs commises par les généraux avaient de conséquences souvent dramatiques. La chair à canon, quel que soit le camp dans lequel elle était utilisée dénotait souvent obstination aveugle et surtout un mépris froid de la vie humaine.