Sale attente en salle d’attente : le temps dort

Je ne sais pas vous mais moi j’ai horreur des salles d’attente, ces lieux que l’on ne fréquente que l’on est dans l’incertitude. Depuis la crise sanitaire elles deviennent froides car elles ont été dépouillées de ces revues dépenaillées qui ne parlaient que des personnages n’ayant jamais fréquenté les espaces dédiées à la plus difficile des qualités à acquérir : la patience. Nous en manquons tous et nous la sollicitons des autres quand nous-mêmes nous sommes incapables de la mettre en oeuvre. 

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La stratégie constante du harcélement de la laïcité

Depuis des décennies et même depuis la loi de 1905 sur la séparation de l’église et de l’État les attaques directes ou indirectes à l’égard des principes qui constituent la laïcité n’ont jamais cessé. Les religions n’ont eu de cesse d’imposer leur présence dans l’espace public. Ce ne fut pas toujours perceptible car elles savent se faufiler dans les interstices que leur laissent nos institutions républicaines.

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Pas de lien social solide sans tradition solide

Nous avons plongé dans la société de l’éphémère, de l’instantanéité, de l’immédiat. Illico toute personne qui d’une manière ou d’une autre fait référence au passé est catalogué de réactionnaire et mis à l’écart. Les supports médiatiques, la nouvelle donne des réseaux sociaux, la hiérarchisation de l’actualité, la suppression de l’enseignement de l’Histoire, le déracinement sociale conduisent à gommer toute référence à l’antériorité des faits.

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Plus que jamais la France ira aux J.O. pour participer

La France prépare le plus grand fiasco sportif de son histoire : les jeux olympiques de 2024. En attendant la méthode Coué reste la plus pratiquée au sein des fédération sportives. Toutes traversent, un an avant l’ouverture, affichent une sérénité uniquement destinée à marquer le désarroi provoqué par des performances annonciatrices d’une campagne olympique au minimum compliquée. Les compétitions, les championnats, les épreuves préparatoires se succèdent et la France est réduit à la disette ou même à la privation totale de médailles.

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La spécificité associative française menacée

Je particpaix hier soir à une nouvelle soirée d'éducation populaire consacrée à la vie associative, ma passion et le fondement de mon action publique. La loi de 1901 relative au « contrat d’association » voulue par Waldeck-Rousseau, présentée par le ministre de la Justice Ernest Monis est adoptée par le Sénat le 22 juin 1901, votée par la Chambre des députés le 28 et promulguée le 1er juillet. C’est pour moi l’illustration parfaite des fondements de la République puisqu’elle offre la liberté d’agir, l’égalité concrète dans la gestion et la fraternité des objectifs.

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La panne révélatrice de l’addiction aux mobiles

L’opérateur 4 G Orange mobile traverse une période difficile sur Créon. Brutalement il a cessé de porter les appels des abonnés mardi et la réparation dit-on aux obstinés ayant réussi à obtenir le service concerné ne sera pas terminé avant demain vendredi. Des centaines de possesseurs de ce qui n’est plus dans la majorité des cas un téléphone mais un outil global de communication se retrouvent en détresse.

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Mes meilleurs voeux pour l’année prochaine

C’est le moment idéal. La semaine prochaine les adeptes de la communication officielle vont pratiquer la technique rituelle des ballons sonde avant la rentrée. Cette stratégie consiste à laisser « filtrer » (c’est le verbe idoine) des informations peu agréables destinées à préparer l’opinion dominante à des changements de cap. L’observation du niveau des réactions permet ensuite de mesurer le niveau de rejet ou d’adhésion des projets. Chaque ministère a donc préparé ses messages qu’il doit expédier. Le plus en pointe qui a pris les devants reste celui des comptes publics. L’avenir s’annonce très sombre. Les vacanciers de retour au boulot ou en instance d’y retourner ressemblent aux passereaux se fracassant sur les grandes baies vitrées d’une maison. Étourdis par le choc de l’inflation et pas encore remis de cette période où ils n’ont pas forcément trouvé les opportunités de se reposer ou de ses distraire, ils ont besoin de se ressaisir. Même situation pour toutes celles et tous ceux qui ont été contraints de se détendre sur le canapé du salon en regardant des rediffusions de Magellan ou de Capitaine Marlot : la reprise suppose une belle dose de fatalité. De partout les désillusions progressent et traversent les générations. Le ministre le plus mal en point sera celui des comptes publics. Tous les autres n’ont aucune obligation à mettre en œuvre des réformes alors que lui doit trouver les solutions pour soit rester fidèles à l’axiome de la baisse des impôts et la réalité d’un déficit faramineux qui se profile. Je connais la difficulté de la position pour y avoir été confronté durant une bonne décennie. La seule différence c’est que je n’ai jamais proposé à grand renfort de communication que le « quoi qu’il en coûte » se réaliserait sen diminuant les recettes. Or voici le gouvernement la tête dans le sac. La démagogie dogmatique de la suppression de la taxe d’habitation, de celle de la télévision, du refus de rétablir une certain équité fiscale, d’exonérations de charges sociales va se payer au prix fort. L’augmentation constante des frais financiers liés à la dette abyssale qui a été augmenté durant la crise sanitaire à l’époque bénie des taux zéro va plomber les prévisions 2024. D’où comme ce fut le cas au début de la fronde des gilets jaunes la recherche effrénée de mesures symboliques pour persuader que les contribuables bernés qu’ils seront épargnés. Maintes fois j’ai écrit ici que la communication de Bercy était portée par l’ambiguïté d’un mot : « impôts ». Tout a été fait depuis cinq ans pour transférer les produits des contributions directes vers des taxes à la consommation. Et là la même recette est appliquée avec une taxe sur le poids des véhicules, sur les plus âgés d’entre eux qui pollueraient, sur les autoroutes, sur les extensions d’aéroports, sur les billets d’avion, la fin progressive de certaines niches fiscales, des avantages fiscaux liés au gazole non routier pour le BTP et l'agriculture, les seuils déclencheurs des malus automobiles seraient revus à la baisse, et la fiscalité des véhicules d'entreprise serait renforcée. La liste va s’allonger. Toutes ces annonces négatives seront bien entendu mis sur le compte des nécessités de la mise œuvre de la transition écologique et accessoirement sur celles et ceux qui portent un discours écologique. C’est du gagnant-gagnant pour le gouvernement. Il suffira dans les prochaines semaines avant le marathon budgétaire d’agiter le chiffon de la peur de l’immigration en provoquant un débat totalement dépassé avec les récents événements en Afrique. Il y aura bien entendu bien d’autres contre-feux idéologiques mettant en scène les extrêmes. Sauf que lentement l’opinion dominante dérive et prend conscience que ses problèmes sont ailleurs. Plus rien n’a de prise sur un climat anxiogène et délétère installé comme un dôme caniculaire au-dessus du pays. Il se dit que les dépressions finiront tôt ou tard par pénétrer sur cette zone de surchauffe. La géopolitique ajoute aux incertitudes et aux interférences. La Chine s’enfonce dans une crise économique inquiétante. La planche à dollars et à euros fonctionne à plein régime pour financer la résistance ukrainienne. La consommation des ménages se tasse et l’épargne bat tous les records. Le pétrole repart à la hausse. Il ne manquerait plus qu’un hiver rigoureux pour que le système explose. Heureusement il va y avoir une fenêtre de tir intéressante pour annoncer le pire : la Coupe du Monde de Rugby. Sans le savoir les Bleus portent une grande part de la stratégie budgétaire en cours de préparation. S’ils se viandent la catastrophe menace. D’autant qu’en 2024 année de tous les dangers il faudra la faillite sportive du PSG et le fiasco qui s’annonce sur les résultats de Jeux Olymiques. Mais moi ce que j’écris… n’a aucune importance !

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Le pasionnnant et le lamentable

Deux stades hier soir avec deux visions de ce que plus personne ne saurait appeler "LE" sport. A Budapest les championnats du monde d’athlétisme et à Ajaccio la rencontre entre l’équipe locale et celle des Girondins de Bordeaux. Outre la distance kilométrique séparant la Hongrie et la Corse, il y avait une différence terrible entre l’intelligence collective autour des épreuves d’athlétisme et la connerie au plus bas niveau d’une rencontre de football entre "rats-mulots".

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Les crises révèlent la faiblesse de la responsabilité individuelle

La canicule dans l’activité quotidienne risque bel et bien de devenir encore plus insupportable. La France n’est pas prête à affronter ces périodes durant lesquelles tout doit être aménagé ou bouleversé pour adapter la vie sociale aux réalités climatiques. Tout a été rigidifié et codifié rendant exceptionnelles les moindres adaptations. La notion de crise n’a plus de sens puisque depuis l’apparition de la Covid, elle devient «permanente ».

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