Certains devront battre en retraite
Les retraités représentent un pan de la société captif et majoritairement peu contestataire pour des raisons simples de mobilité, de santé ou par manque de moyens financiers. Ils constituent l’enjeu…
Les retraités représentent un pan de la société captif et majoritairement peu contestataire pour des raisons simples de mobilité, de santé ou par manque de moyens financiers. Ils constituent l’enjeu…
Pendant ce temps la France s’enfonce au plan international payant des prises de position « au-dessus de ses moyens ». Nul ne saurait honnêtement prétendre que nous ne plions pas bagages en Afrique de notre propre volonté. Burkina, Mali, Niger : nous nous retirons ce que je ne saurai critiquer mais ça prend des allures de "retraite" car chaque fois le Chef de notre État a voulu rouler des mécaniques du genre « retenez-moi où je vais faire un malheur ! » crispant une situation déjà tendue et fragile avant de reculer.
Laurent Berger ressassait que la réforme des conditions d’accès à la pension de retraite finirait peut-être par économiser 10 milliards sur les 130 habituellement versés par l’État. Bien entendu ces estimations sont contestés et la guerre des chiffrages qui fait rage depuis le début de la présentation du texte ne s’arrêtera jamais. «Les chiffres c’est comme les gens. Si on les torture assez on peut leur faire dire n’importe quoi » explique Didier Hallépée et dans la période actuelle son constat n’a jamais été aussi authentique.
Plus question de l’équilibre futur du régime par répartition sur lequel a porté l’argumentation des pro-réformes mais le commandant de bord annonce « qu’en l’état, les risques financiers, économiques sont trop grands » si le texte n’est pas adopté (sic) » L’aveu est clair. Ce n’est en rien anodin car ça traduit la brèche immense dans la coque du navire. Rien à voir avec une éventuelle estafilade du régime des pensions !
La vérité est autre. Par des décisions libérales débridées le pouvoir a privé sciemment le système sans ressources, avec des besoins qui, pourtant, continuent d’aller croissant. Son ’objectif est désormais de baisser les dépenses de retraites, pour pouvoir baisser les ressources que l’État y consacre. Le reste c’est du pipeau comme argumentation.
durant tout le week-end les porte-paroles du gouvernement ont ressassé parmi divers arguments passe-partout que la réforme des modalités d’obtention des pensions de retraite visait à ne pas « augmenter les impôts ». Aucun journaliste n’a relevé cet abus de langage constituant une contre-vérité manifeste.
En plein débat sur la réforme des retraites, il est certain que le constat effectué par le lettre financière Vernimmen.net passera au second plan. On se jettera à la face des déficits putatifs du régime de répartition quand les chiffres affichés sur les profits réalisés par les actionnaires de toute taille n’ont jamais été aussi florissants.
Peut-on avoir de vrais ami.e.s quand on traverse durant trop longtemps la vie publique ? La question reste une énigme au moment où la mise en retrait intervient. Le seul constat qui s'impose c'est que beaucoup d'entre eux s'estompent dans le paysage avant de disparaître totalement comme s'il leur fallait s'éloigner pour enfin devenir eux-mêmes.
L'augmentation de la longévité de la vie a ancré dans les esprits une sorte de mythe de l'immortalité. Personne n'envisage vraiment le parcours qui sera obligatoirement le sien... avec l'espoir d'échapper aux maladies dégénérescentes ou handicapantes qui ne cessent de progresser. De plus en plus les personnes âgées attendent l'extrême limite avant de se résoudre à la prise en charge de leurs difficultés physiques ou psychiques. Cette attitude humainement compréhensible transforme totalement la réponse en matière de services.