L’écran triomphant étouffe le vivre livre
Il est assez aisé de constater que nous nous éloignons chaque jour un peu plus de la civilisation de l’écrit. J’effectue le constat de manière simple sur les réseaux sociaux…
Il est assez aisé de constater que nous nous éloignons chaque jour un peu plus de la civilisation de l’écrit. J’effectue le constat de manière simple sur les réseaux sociaux…
L’auteur qui se rend dans un salon du livre comme celui de Sadirac où j'étais hier,, dans la période actuelle, avec l’espoir de vendre des dizaines d’ouvrage a de fortes chances de rentrer dépité. La tendance n’est plus guère à l’achat de bouquins en direct et rares sont les grandes vedettes qui remplissent les caisses de libraires servant de support aux transactions.
Roue Libre cherche sa nouvelle voie. Le système se resserre de plus en plus et étouffé la liberté de s'exprimer. En plus la volonté de trouver une information différente disparaît
Mes rapports avec le livre ont ressemblé dans mon enfance à ce qu’éprouve un gourmand en passant devant la vitrine du pâtissier regorgeant de gâteaux tous plus alléchant les uns que les autres. Épouvantables moments que ceux où je n’avais plus rien à lire. Et c’était souvent.
Dans ces moments rien ne vaut le "silence de désintoxication" de la vie collective. Une bonne cure me lave l'esprit. Quand en plus elle peut être vécue dans la nature, les bienfaits en sont bien meilleurs. Bizarrement cette habitude remonte à mon enfance et je la redécouvre avec une satisfaction particulière.
Depuis des millénaires, les humains ont été obsédés par leur futur. Des centaines de systèmes entretenus par des croyances « rentables » ont été utilisés pour offrir des visions susceptibles de guider le comportement des êtres humains.
La rentrée approche et l'agitation reprend. Le temps n'a plus le même sens et le même prix. A la terrasse on reparle affaires. Enfin presque tout le monde...
N'empêche qu'après le superbe France-Irlande de Rugby où les Bleus, samedi soir, ont fait brouter le trèfle à une équipe peu décidée à renoncer à sa première place au festin des six nations il fallait trouver un événement à la hauteur. Le spectacle avait en effet été à la hauteur des espoirs du peuple d'Ovalie donnant un avant-goût heureux du week-end.
La pauvreté culturelle n'est jamais prise en compte dans l'évolution de notre société. Autant il est aisé de mesurer un niveau de vue financier autant on se heurte à une impossibilité à évaluer les dégâts causés par l'absence de contact avec le monde enrichissant de la culture.