Dégâts collatéraux du duel entre « Papy gâteux » et « l’Agité du bocal »
Un séisme se prépare pour la fin de l’année après une longue période de doute sur son importance.
Un séisme se prépare pour la fin de l’année après une longue période de doute sur son importance.
Le débat ouvert par celui qui doit certes garantir le bon fonctionnement de la démocratie représentative (et nul ne conteste cette nécessité) ne tient absolument pas compte du fait, comme l’écrit encore Rosanvallon que « l’erreur est de croire que l’élection suffit à la démocratie »
Depuis quelques mois la vie publique nationale se résume à une distribution des rôles parmi la population entre les "fâchés", les "fachos", les "fans", les "fadas" et les "fantômes". Cette répartition transparaît à travers tous les épisodes de ce qui ressemble de plus en plus à une série avec une distribution manquée et un scénario sans surprise.
Jamais le Chili populaire n'a été aussi clivé, aussi angoissé, aussi désenchanté (l'abstention a été forte) par les années de transition. Le choc s'annonce fracassant dans un contexte où les positions des deux candidats sont diamétralement opposée
Un bilan rassure, un présent conforte, un avenir séduit. Se contenter d'un seul volet c'est simplement faire confiance à une étiquette comme gage de qualité ! C'est un peu léger.
Le pensionnaire de l’Élysée avait traversé tellement de moments difficiles qu'il savait se tenir droit dans les tempêtes. Face à l'adversité, aussi douloureuse soit-elle, il utilisait une exceptionnelle force intérieure pour surmonter la déception, la crainte, la tentation du renoncement ou l'évaporation de l'envie d'agir.
Personnellement je ne désespérerai jamais de la citoyenneté et de la capacité de convaincre autour de valeurs (1). C'est en y renonçant que l'on ouvre la porte aux échecs les plus retentissants (cf 2002) et je vais donc tenter dans les prochaines semaines via ces chroniques et par tous les moyens dont je dispose de me battre afin d'éviter que cette élection ne devienne qu'un avant-goût amer de l'échéance de 2022 ! Le combat est inégal mais selon Voltaire : « souvent le désespoir a gagné des batailles ».
Et si rien n'était vraiment terminé aux États américains risquant d'être, selon les résultats des Présidentielles constatées sur leur territoire, « désunis » durablement puisque le peuple réputé le plus puissant de la planète apparaît dans ses limites. Limites culturelles. Limites sociales. Limites démocratiques. Limites économique. Limites de la raison. Limites de l'Histoire...
Pendant que l'Europe et notamment le France s'enfoncent dans la crise sanitaire, les États-Unis plongent en plus chaque heure qui passe dans une tourmente démocratique dont nul en peut prévoir l'issue réelle. C'est vrai que si la situation chez nous est totalement inédite elle ne l'est pas aux USA puisqu'il y a 20 ans les jours suivants le jour du vote avaient été tout aussi complexes. Entre le fils Bush et Al Gore les menaces sur la validité du scrutin s'étaient échangées de manière peu amène par médias interposés.