Des « vedettes » bien vite oubliées
Dans le fameux langage des fleurs il y en a qui n’ont pas de chance. Alors qu’elles avaient tout pour en chanter le monde, on leur a accolé une image…
Dans le fameux langage des fleurs il y en a qui n’ont pas de chance. Alors qu’elles avaient tout pour en chanter le monde, on leur a accolé une image…
La violence ruisselle sur le monde et par conséquent sur la société française. Je l’ai maintes fois dénoncé mais il n’y a aucune chance que je sois entendu. Elle s’est infiltré dans tous les esprits et elle a même le privilège de n’inquiéter personne car elle est banalisée.
La date officielle du départ en vacances approche. Dans la réalité, collégiens et lycéens ont plié bagages depuis plusieurs semaines en raison de la tenue des conseils de classe, de la disparition des professeurs appelés sur les centre d'examens et de la tendance à fixer individuellement sa date de fin des cours. Aucune obligation n'est faite car il n'y a pas assez d'encadrants et on ne va pas transmettre à la CAF une entorse à la fréquentation scolaire.
Je conserve de ces semaines une détermination collective forte face à un pouvoir au moins aussi « costaud » que celui qui a étouffé la contestation sur la réforme des retraites. Sa réaction n’était pas moins dure et butée. Au lieu de détruire le mouvement elle ne fit que le conforter. Il s’amplifia avec deux « forces » importantes : l’industrie et les facultés. Incontestablement ce sont deux vecteurs de la montée en puissance de cette contestation qui fut parfois violente et massive.
Bien entendu elle a toujours existé dans les établissements scolaires à travers diverses pratiques comme le bizutage ou les chahuts divers pratiqués dans les internats. La violence a cependant depuis quelques années in visage angoissant dans et surtout, autour des établissements scolaires. Elle se fait prégnante sus les plus fragiles et constitue véritablement le reflet d’une société ayant banalisé les actes agressifs à l’égard des autres.
Dans la période qui va précéder les fêtes de fin d’année il va falloir nous habituer à ce que la « sobriété » fasse son entrée fracassante dans le vocabulaire quotidien. Officiellement nous n’entrons pas dans les « restrictions », les « rationnements », les « insuffisances » , les "pénuries" car ces mots connectés à de vraies difficultés matérielles réglementées risquant de peser sur le moral du Peuple. Alors nous devrons afin de soutenir l’effort de guerre qui pèse sur nos modes de vie, devenir des citoyens sobres dans tous les domaines.
Lorsqu’en 1963 c’est à dire dans des temps immémoriaux, j’ai rejoint l’école normale d’instituteurs de la Gironde après une troisième « spéciale » de préparation du concours, avais-je la vocation pour ce métier ? Je ne le sais vraiment pas car à 16 ans il est extrêmement difficile de se positionner autrement que par rapport à ce que les adultes attendent de vous.
Pas un(e) seul(e) fois le mot clé pour l'avenir de notre système démocratique n'est apparu dans ce flot de considérations politiques, sociologiques, stratégiques, égocentriques ou illusoires : citoyenneté ! Depuis de longues années elle agonise et se meurt mais personne ne souhaite la revigorer car elle représente le pire des danger pour un système qui pleure des larmes de crocodiles durant quelques jours après chaque scrutin.
« Parmi ses nombreuses missions, l’école doit enseigner les valeurs de la République, nos valeurs communes. L’article premier de notre Constitution affirme que la République est indivisible, démocratique, sociale et laïque. L’école doit enseigner ces valeurs, expliquer leur signification, rappeler leur histoire. Car si on ne les enseigne pas, il ne faut pas s’étonner après qu’elles soient méconnues ou même ignorées. Cela vaut pour la laïcité (…) »