Passé et présent de l’été (10) : la gloire « manquée » de mon père
Si l’on revient un jour sur l’histoire des rythmes scolaires en France, on aura une suite de mesures décidées par un Ministre de passage, mais qui n’ont jamais résisté à…
Si l’on revient un jour sur l’histoire des rythmes scolaires en France, on aura une suite de mesures décidées par un Ministre de passage, mais qui n’ont jamais résisté à…
La première mission de confiance qui me fut confiée fut celle de remplacer les facteurs durant leurs congés. A seize ans, la tache n’avait rien d’une sinécure compte tenu de la vaste étendue de la commune de Sadirac. Le recrutement s’effectuait en effet sur la capacité à effectuer quotidiennement (sauf le dimanche) l’une des deux tournées d’une dizaine de kilomètres à vélo.
Suivre le Tour de France des « géants des cycles » constituait l'occupation favorite des étés. Je n'ai pas souvenir d'une édition que je n'ai pas intensément vécue. Malgré toutes les critiques liées à son caractère mercantile, les vérités dérangeantes sur le dopage, le caractère factice des affrontements, les excès publicitaires, j'ai la grande boucle qui fait le tour de mon cœur. Chaque année, aussi longtemps que ma mémoire me le permet, j'ai suivi les prouesses de porteurs du maillot de leur pays ou de leur région puis ceux de leurs sponsors dont bon nombre ont disparu.
Une dernière ascension vers les sommets et au delà vers ce ciel où a parfois brillé le soleil d'une gloire éphémère obtenue à la force du mollet. Poulidor, l'homme au cœur d'or, dort pour l'éternité dans la "légende des cycles".
Ce matin-là reste gravé dans ma mémoire. C'était pourtant il y a 60 ans, le 18 juillet 1957, exactement durant des vacances scolaires qui n'avaient commencé que le... samedi 13…
J'ai toujours aimé le Tour de France et je l'assume... C'est vrai que c'est « has been » d'affirmer que l'on prend du plaisir à s'installer devant un poste de télévision pour…