Mario, l’Italien qui a su cultiver son jardin français
Mario a décidé de ne pas débuter l’année nouvelle en quittant ce monde à l’aube du premier jour. Il emporte avec lui un pan entier de ma vie personnelle. Il…
Mario a décidé de ne pas débuter l’année nouvelle en quittant ce monde à l’aube du premier jour. Il emporte avec lui un pan entier de ma vie personnelle. Il…
Lorsqu’il me faut reprendre confiance et redécouvrir le vrai chemin de l’engagement qui aura été le mien, je relis avec un immense plaisir le discours de politique générale que Michel Rocard a prononcé le 28 juin 1988 devant une Assemblée Nationale où il n’avait pas de majorité. Chaque mot résonne fortement dans le contexte actuel de notre pays
Durant toute cette semaine, les anecdotes ou les faits évoqués, vous ont probablement donné l’impression qu’il appartenait à la grande famille de ceux qui disent Tintin aux convenances ou qui « Routetabille » de stylo pour ciseler d’accortes formules. Sancho Grené repousse aujourd’hui ses maux croisés grâce aux mots que lui inspire une épopée qu’aucun journaliste de clavier et de transfert numérisé ne connaîtra.
Après bien des péripéties (voir les chroniques précédentes) le duo d’envoyés spéciaux de Sud-Ouest composé de « Sancho » Grené et Don Nogués se retrouva dans la chaleur sévillane en ce 8 juillet 1982 pour un France-Allemagne nimbé qu’on le veuille ou non de revanche historique extra sportive. Dans la tribune de presse bondée il ne saurait imaginer un instant qu’il va assister au plus extraordinaire (si ce n’est le plus exceptionnel) match d’une Coupe du Monde par son intensité dramatique.
Les Irlandais installés dans un hôtel haut de gamme avec vaste piscine ne firent aucun problème pour l’accueillir parmi eux. Cette fois pas de lait au menu et pas de repas sur tapis persan mais il lui fallut sacrifier à la coutume de ses hôtes : l’ingurgitation de pintes de bière.
Comme le voulait les principes de la distribution des rôles entre envoyés spéciaux, André Noguès présentera dans le journal du 21 juin l’équipe de France et il appartiendra à son partenaire de trouver un angle d’attaque pour évoquer les forces et les faiblesses des adversaires. Une tâche délicate quand il s’agissait du Koweït pays dans lequel les liens entre journalistes et joueurs n’étaient pas très simples à établir.
"En ce jeudi 10 juin 1982 il règne une ambiance particulière dans la rédaction des sports du journal Sud-Ouest dès le début de la matinée ce qui est plutôt rare. Il est vrai que le duo d’envoyés spéciaux choisi pour relater le Mundial espagnol a fière allure. Il a été désigné il y a déjà plusieurs mois
Tout changea quand en 1962 avec les rémunérations De mon travail estival je pus acheter un « vélosolex » d’occasion. Mon statut en fut modifié même si ce n’était pas, vis à vis des filles, celui que procurait la possession d’un Mobylette bleue ciel ou mieux une motocyclette avec un siège allongé et un pot d’échappement longiligne, brillant comme un sou neuf. N’empêche que mon Solex améliora grandement mes possibilités de déplacement.
Le ruban noir de l’autoroute rejoint dans le lointain la masse menaçante des nuages. L’autobus se hâte de transporter son lot de touristes, décalés dans le temps, vers le centre de Montréal, sorte de ventre où se façonne la vie tumultueuse d’une cité industrieuse. Ces véhicules étincelants, réputés avaler les kilomètres de ce continent démesuré semblent blasés de traverser l’immensité des plaines ourlées de forêts (à suivre)