Inutile de faire appel à un économiste ou un spécialiste des finances publics pour décoder la conférence tenue par le sourd-muet et aveugle de Bétharam. L’appel à compréhension des futures victimes des mesures d’austérité rendues inexorables par la politique souhaitée au plus haut niveau de l’État reproduit encore et toujours les mêmes erreurs. Le logiciel libéral est grippé et débouche toujours sur des solutions identiques : seulement taper sur les dépenses et surtout celles qui ont trait à la solidarité humaine ou sur celles de ce que j’appelle les « secteurs captifs ». Pour le reste on continue à discourir comme si la responsabilité d’une situation dramatique relevait du Saint-Esprit. « Seule la vérité est révolutionnaire » a affirmé le prêchi-prêcha béarnais. Aucun risque de ce coté-là : il n’est pas révolutionnaire ! D’ailleurs le contraire eût été étonnant.
Pour justifier une défaillance des recettes (c’est là le vrai problème) aucune explication de fond sur un système uniquement basé sur les taxes sur une consommation qui ne cesse de baisser en contrepartie d’une épargne qui augmente chaque mois un peu plus. Le sacro-saint principe libéral de « l’offre » s’effondre avec la mondialisation et les barrières douanières.
Rien sur les effets du fameux discours du 15 octobre 2017 de qui vous savez qui déclinait une idée venue de Reagan : « Pour que notre société aille mieux, il faut des gens qui réussissent ! […] Je ne crois pas au ruissellement, mais je crois à la cordée. […] Si l’on commence à jeter des cailloux sur les premiers de cordée, c’est toute la cordée qui dégringole. » Le 6 janvier 2018, le porte-parole du gouvernement avait ajouté : « Ce n’est pas un gouvernement qui fait des cadeaux aux riches ! C’est un gouvernement qui permet à l’argent d’être investi dans les entreprises pour nos emplois en France. » Le « quoi qu’il en coûte » sans contrôle, sans conditions réelles d’attribution, sans vérifications est oublié. Inutile d’en parler ! Tout le monde joue à chat perché.
Pour l’instant il n’est pas question de revenir sur des décisions qui ont mis à mal le principe républicain de l’équité de la participation de chacun aux efforts nécessaires au financement des actions destinées au maintien des services essentiels conformes aux valeurs républicaines. Alors comme il est de tradition dans ces périodes désastreuses il est indispensable de trouver une échappatoire. « Nous n’avons pas assez de ressources parce que notre pays ne produit pas assez », a déclaré celui qui n’a jamais mis les mains dans le cambouis ou dans la terre. Il a mis en avant « la différence de PIB par habitant entre la France et ses voisins […] Nous ne produisons pas assez et il n’y a aucune raison acceptable pour un tel retard. »
Produire… produire…Certes mais pourquoi faire ! Les viticulteurs girondins ont par exemple produit des millions d’hectolitres de vin qu’ils ne vendent plus ou à des prix indignes du travail fourni. Nos fabricants d’automobiles « électriques » construisent toujours plus de véhicules… Et alors ? Nous avons une production d’électricité excédentaire dont EDF ne sait pas quoi faire puisque la tendance est à la non-consommation en raison du prix. Notre balance commerciale est déficitaire depuis longtemps… et les foucades trumpistes. Produire ? La pauvreté en France a augmenté de 15 % … Dans le secteur du BTP les entreprises ne demandent pas mieux que de produire des logements… Pour qui ? Avec quels crédits ? Il n’y a qu’un secteur où produire plus se profile : l’armement !
Alors il reste à prévenir les « publics captifs » que les ponctions seront pour eux. Ceux qui sont dans le collimateur car ce sont les plus faciles à tondre ce sont les retraités. Seuls les naïfs croient qu’ils seront épargnés par ceux pour qui ils ont majoritairement voté. La déduction de 10 % ils doivent déjà la regarder comme un souvenir heureux. Les déductions pour les emplois à domicile ? Un ange passe… L’indexation des pensions sur l’inflation ? Mettre au rayon perte. Les tarifs des mutuelles ? A déguster tant qu’il est temps. Le remboursement des prestations de santé ? A pleurer.
Les autres victimes seront les collectivités territoriales ligotés désormais dans des dotations de compensation de l’État qui ne peut plus les assumer. Privés de leur autonomie de gestion elles regretteront cette dépendance à une loi des finances qui leur sera forcément défavorable. Dès 2026 il faudra prévoir des licenciements massifs (contractuels) et une chute vertigineuse des investissements. 2026 étant une année électorale il sera impossible pour les communes ou des intercommunalités de réagir. Les équipes ne seront en place qu’en mai et les collectivités auront été ponctionnées en décembre. Le piège est facile.
« Il n’y aura pas de prélèvements supplémentaires » : la phrase magique mais idiote qui est ressassée depuis des décennies mais ce n’est pas crédible. Il faut trouver 100 milliards et pas 40 pour se sortir des sables mouvants dans lesquels nous a plongé Jupiter. Il ne reste plus qu’une opération pièces jaunes à organiser !
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Il n’y a aucune raison que ça ne continue pas comme ça, ce qui a commencé lorsque le premier cultivateur du néolithique s’est fait piquer sa récolte par son voisin plus musclé et moins vaillant que lui.
Et ça risque de continuer ‘in sæcula sæculorumm, jusqu’à ce que « le dernier roi soit pendu avec les boyaux du dernier prêtre. » (Jean Meslier, curé d’Etrépigny 1664-1729). Traduire et actualiser : roi = financier, prêtre = technocrate
@JJ désolé pour le télescopage entre nos deux commentaires non concertés mais aussi bouffeur de curés l’un que l’autre.
Cordialement.
Bonjour,
l’huile de foie de morue est sur la table et cette fois-ci c’est l’entonnoir qui l’accompagne, pas la cuillère à dessert. Le Béarniais fait sa chattemite sous laquelle perce quelque chose comme un brin de volupté sadique. Magnifique numéro de » c’est pas moi c’est l’autre qui a écrasé une flatulence abominable’. Le Béarniais est l’archétype du catholique fervent, tricheur et menteur qui s’abrite derrière son livre de messe pour commettre les pires turpitudes. Il ment comme un curé infecté par la syphilis, lorsqu’il déclare “c’est la société française toute entière qui a fait le choix de financer par la dette sa vie de tous les jours”. En réalité la société française n’a pas eu le choix de ce recours à la dette. Nous aurions pu en faire moins certes, mais elle était inéluctable car elle est la conséquence du traitement social massif et démagogique de la politique mondialiste et européiste menée ces 30 dernières années.
Le Béarniais comme l’ensemble de la caste politique vous a dit que l’Europe serait la paix et la prospérité.
Le Béarniais comme l’ensemble de la caste politique vous avait promis des lendemains qui chantent avec la mondialisation.
Qu’avons-nous eu ?
Des délocalisations, un €uro bien trop fort pour la France pour complaire à l’Allemagne qui a produit une désindustrialisation massive, un chômage de masse et 12.5 millions de gens privés de travail. Des multinationales qui ne payent plus d’impôts ici pour les payer aux Bahamas ou sur l’île de Man avec la complicité du Luxembourg et des Hollandais.Le Béarniais comme l’ensemble de la caste politique a accepté un déficit commercial, un déficit de la balance des paiements, un déficit budgétaire pour contenir les conséquences du massacre silencieux pendant 30 longues années.
Ces déficits se sont accumulés année après année pour former une dette abyssale que personne n’arrive à ralentir.
Et pour charger encore la barque l’U€ et le Béarniais comme l’ensemble de la caste politique ont mis en œuvre une explosion des normes, règles, règlements, qui augmentent les coûts de tout y compris pour l’État.
Alors notre pays s’effondre sous le poids de sa dette. Le Béarniais peut se cacher derrière son missel IL EST RESPONSABLE comme l’ensemble de la caste politique.NON ce n’est pas la France qui a fait le choix de la dette.
Ce choix a été fait par le Béarniais et l’ensemble de la caste politique incapables et toujours aux manettes depuis 30 ans, qui veulent encore plus de mondialisation, d’immigration, de délocalisations et de désindustrialisation et qui vomissent sur la politique de Tromp dont l’objectif est de corriger a minima les déséquilibres avant qu’ils ne détruisent les États-Unis prisonniers qu’ils sont du piège de la consommation ( et oui complotiste un jour…).
le Béarniais comme l’ensemble de la caste politique refusent de comprendre ou font semblant de ne pas comprendre que réduire les dépenses n’est pas possible sans notre souveraineté ( quel vilain mot !) parce que sinon il y aura une explosion sociale. Augmenter les impôts n’est plus possible ou faiblement tant la pression fiscale est forte. Le Béarniais comme l’ensemble de la caste politique se disent en catimini « taxons les retraités ils ont trop à perdre pour se révolter ».
Il faut donc remettre la France au boulot et non plus chez Pôle Emploi, car oui, il faut que France Travaille… Mais pour cela il faut du travail.
Pour avoir du travail il faut des entreprises. Des entreprises et des usines.
Pour avoir des usines il faut des cheminées qui font du CO2 et de l’énergie abondante et la moins coûteuse possible.
Une solution qui va hérisser le poil des escrologistes et de leur agent électoral « météo-climat » … Pour eux il faut sauver la planète et tant-pis si les humains doivent mourir de faim, de la guerre ou du manque de soins.
La solution toute trouvée de la guerre future et espérée du business de l’armement contre la Russie ( soutenue par les escrologistes !!!) est un leurre. Jamais une industrie de destruction massive n’a sauvé l’humanité.
Les grands mamamouchis qui croient nous gouverner veulent mener une politique sans créer les conditions la rendant possible. C’est donc une bande de bons à rien prêts à tout pour conserver leur statut sous les ors de la ripoublique bananière.
On connaît donc le résultat à l’avance. Beaucoup de taxes en plus, peu de dépenses en moins, trop peu et trop tard…et donc l’échec.
De l’autre coté de l’ atlantique on se précipite dans le piège de Thucydide qui est la stratégie, en relations internationales, par laquelle une puissance dominante entre en guerre avec une puissance émergente dont elle craint la montée en puissance.
Ce sera d’abord l’Iran pour satisfaire les faucons sionistes puis lorsque le détroit d’Ormuz sera sous pavillon U$, la Chine sera visée.
Tout compte fait, cette solution aussi hasardeuse qu’elle soit va relancer l’économie mondiale. La destruction créatrice chère à Schumpeter va prendre une nouvelle signification et le massacre des populations va en définitive réduire la pollution par élimination.
La phrase que Pangloss répète constamment, « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles », devient le leitmotiv ironique de l’œuvre, résumant la philosophie optimiste que Voltaire cherche à déconstruire. ( Candide ou l’Optimisme est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759.)
Voltaire revient on a besoin de toi … Pour éclairer tous ces fous.
Bonne journée
Et n’oubliez pas le « il faut cultiver son jardin » du même voltaire si cela ne vous rend pas optimiste au moins vous aurez des légumes.
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