Le lanceur de boomerang l’a repris en pleine face
Le boomerang est revenu après avoir été négligemment lancé vers ce pays un tantinet rebelle qu’est la France. Il a tournoyé au-dessus d’un peuple inquiet pour heurter au retour en…
Le boomerang est revenu après avoir été négligemment lancé vers ce pays un tantinet rebelle qu’est la France. Il a tournoyé au-dessus d’un peuple inquiet pour heurter au retour en…
Hargne constante, dépassement de soi, pression permanente et une vitesse dans l’action rendit vite l’exploit possible. Autant d’atouts que le Paris Saint-Germain ne connaît pas. Le Parc des Princes a eu beau s’égosiller ses favoris ne dépassèrent jamais un académisme timoré au cours d’une première période où ils sombrèrent moralement et collectivement.
Une tonitruante clameur monte de l’enceinte du Matmut Atlantique. Elle s’envole quelques instants après la sirène par l’ouverture béante vers un ciel qui a viré au noir profond, comme un immense soupir de soulagement. Le cirque acclame ses glorieux gladiateurs ayant vaincu leurs homologues habitués à vivre leur ville en rose.
On commence dans l’entourage de l’équipe de France à serrer le cordon du short car contrairement à une idée reçue depuis la victoire heureuse contre les « Tout Noir » rien n’est joué pour la qualification. En conférence de presse Laurent Labit, l’entraîneur des Bleus a lui-même déclaré : « Pour l'instant, on a fait une bonne seconde mi-temps contre la Nouvelle-Zélande et un match pas bon contre l'Uruguay. C'est trop peu. » Il a un peu aussi évoqué le calendrier qui n’est pas très favorable « puisque les deux premières rencontres étaient trop rapprochées obligeant à un maintien des cadres ». Ça sent la mis en place des bretelles au cas où… La France va en effet jouer trois rencontres en moins de 15 jours et n’en auront qu’une seule avant un mois pour un éventuel quart de finale ! Il sera assez facile de faire récupérer tout le monde dans cette hypothèse. « On a toujours eu un plan, on le suit. On a d'un côté besoin de travailler mais on a aussi besoin de jouer. Il y a eu ce premier match contre la Nouvelle-Zélande qui générait des attentes et du stress depuis trois ans. Six jours plus tard, venait l'Uruguay. Après le match de la Namibie (jeudi à Marseille), on disposera de quinze jours avant le dernier match de poules contre l'Italie. Il est évident qu'un mois sans compétition, c'est pas idéal (...) » Cette stratégie pourrait pourtant coûter très cher si les planètes s’alignent pour les Transalpins. En effet la troupe même réputé aussi forte que celle qui avait débuté la Coupe du demi-monde n’a pas rempli son contrat face à l’Uruguay. Tout se jouera dans cette poule sur les bonus des uns et des autres. La qualification risque donc bel et bien lors du match contre l’Italie le 6 octobre. Imaginons une défaite de la France contre l’Italie même avec le bonus défensif, pourrait être fatale. Dans le même temps, il faudrait que les All Blacks battent l’Italie, la Namibie et l’Uruguay avec le bonus offensif à chaque fois. Et que l’Italie s’impose contre l’Uruguay avec le bonus offensif, et domine le XV de France. Est-ce tellement irréaliste ? L’Uruguay n’a pas pris de raclée face aux Bleus-bis et si les Italiens se démènent pour y parvenir il va falloir s’inquiéter. En effet ils peuvent obtenir 14 points comme la France et être seulement devancé d’une longueur par les « Néozed » qui obtiendrait 15 points avec seulement trois cartons pleins. Les Transalpins ont la possibilité de laisser filer car cette hypothèse les arrange. En effet via le bénéfice de sa victoire contre les Bleus, la Squadra Azzurra serait qualifiée, et éliminerait dans le même temps la bande de Galthié. On risque donc de regretter le manque d’inspiration et d’efficacité de la bande à Jjellonch. Le 5 février dernier la France dans le Tournoi avait dû batailler ferme pour arracher à Rome un succès étriqué (24-29). Les Bleus ne s’étaient libérés qu’à treize minutes du coup de sifflet final avec un quatrième essai de Jalibert pour arracher le bonus offensif. Les Italiens connaissent par cœur le jeu d’adversaires avec lesquels ils évoluent dans le Top 14. ils ne seront pas faciles à battre s’il leur reste un espoir de se qualifier. Il faudra jouer comme si c’était déjà un match à élimination directe ce qui laissera pas mal de traces sir le résultat est obtenu au forceps. Laurent Labit partage cette analyse quand il affirme dans l’Équipe : « la situation reste la même : il faut battre l'Italie pour se qualifier. C'est ce qu'on a toujours envisagé. Le point de bonus, on ne le méritait pas contre l'Uruguay. » Il va donc d’abord falloir l’assurer face aux Namibiens car ce serait un véritable affront si ce n’était pas le cas. Les « Tout noir » l’ont capitalisé. Les Azzurri aussi. Ils l’obtiendront eux probablement contre l’Uruguay…Le tarif est désormais à quatre essais infligés à un adversaire moins résistant que les autres et la victoire ne suffit plus. Dans la phase finale il en ira tout autrement. De tous les leaders de poule, la France a le plus faible total actuel avec 8 points derrière l’Angleterre (9), le Pays de Galles et l’Irlande (10). En fin de semaine, les chocs entre l’équipe du trèfle et l’Afrique du Sud, le Pays de Galles et l’Australie seront déjà décisifs ! En fait bizarrement ce sont les « petites » équipes qui par leur grinta et leur résistance qui font le classement. On risque par exemple de se souvenir du rôle de l’Uruguay dans la poule A, des Tonga (B), du Portugal (C) ou du Chili (D) : un exploit de leur part et tout bascule ! Une belle revanche pour eux !
Je vous propose ce matin le discours prononcé il y a... onze ans pour la cérémonie de commémoration du 11 novembre. Dois-je y changer quelque chose!
Michel Rollet, enfant de Saint-Christophe des Bardes, professeur de mathématiques au Lycée Max Linder de Libourne, joueur puis président exceptionnel durant des décennies du club de football mythique de la Jeunesse Sportive de Saint-Christophe des Bardes, viticulteur talentueux du château familial Franc-Laporte est parti dans l'équipe de l'éternité. Voici l'hommage (forcément long pardonnez moi) que je lui ai rendu lors de ses obsèques au nom de la communauté de ses amis très nombreux.
Bien des enfants ou surtout des ados blasés n'aiment plus prétiquer le football quand leur espoir de vedettariat s'évanouissent. Ma génération n'a jamais éprouvé ce sentiment car pour elle l'essentiel était de jouer...
Face à des affamés de gloire les « grandes » équipes cherchent à tourner (en) rond pour calmer les ardeurs d'adversaires seulement soucieux de leur montrer que cette forme de mépris n'avait aucun impact sur leur mental.
Lorsque des négociations diplomatiques durent de longs mois et qu'elles sont conclues par un accord à quelques jours de la date butoir, il est de bon ton, à toutes les époques que les belligérants crient victoire.