La journée de la dérive de deux mondes qui s’ignorent
La journée qui s’ouvre sera assez extraordinaire. Le mot d’ordre de blocage du pays coïncidera en effet avec l’installation à Matignon d’un nouveau locataire. En fait il ne s’agira que…
La journée qui s’ouvre sera assez extraordinaire. Le mot d’ordre de blocage du pays coïncidera en effet avec l’installation à Matignon d’un nouveau locataire. En fait il ne s’agira que…
Voici un pays au bord de la faillite et totalement ingouvernable dont le Président parade sur la scène internationale en donnant la leçon, en se montrant à la moindre occasion,…
La prestation du Premier des Ministres en sursis a été à son image : prudente, sans éclat, modeste et reposant essentiellement sur le non-dit de manière beaucoup plus probante que les annonces égrenées comme autant de bonnes intentions constituant les pavés sur chemin de l’enfer qui l’attend.
Les marges de manœuvre d’un gouvernement issu de la Droite et du centre n’existent pas. Après la leçon suffisante et égocentrique du farfadet qui a été dissout par le maître de l’Élysée, son remplaçant sait ce qui l’attend : une mise sous tutelle permanente. Le jeunot nourrira sa vengeance avec le plat froid de son arrogance similaire à celle dont a fait preuve le joueur de bonneteau.
Deux premiers ministres au cours des cinquante dernières années ont ouvert des perspectives positives ; Jacques Chaban-Delmas et sa nouvelle société et Michel Rocard lors de son discours d’investiture. Tous deux avaient mis du fond dans leur propos et tentaient de changer durablement le cours des événements qui les avaient amenés au pouvoir. Ils ont lourdement payé leur « progressisme » pragmatique.
la phase 2 du déconfinement ressemble à une sorte de quitte ou double politique assumé par le premier des Ministres. Un sacré coup de poker comme si après ce coup d'éclat il pouvait fin juin quitter la table de jeu. Alors que le Président avait assumé dans des allocutions télévisées dramatisées les restrictions son « ami de quatre ans » s'offre le rôle du libérateur sans même que l’Élysée ait essayé cette fois d'interférer dans les annonces de Matignon.
Il arrive que l'on affirme qu'il faille traiter le mal par le mal... et aussi que celles et ceux qui ont peur tentent de se soigner en insufflant la peur…
J'ai en mémoire une soirée de l'automne 2004 où, à la Mutualité, à Paris j'étais allé assister à un grand meeting européen de lancement de la campagne de certains socialistes…
Bien des élu(e)s présent(e)s au congrès de l'assemblée des départements de France à Marseille attendaient beaucoup de la venue du Premier ministre… Mais comme ils le craignaient, "c’était flou, il…