La fête de l’Huma…nisme reste à inventer

On doit être pour ou contre un tel ! On doit accepter au nom de l’intérêt supérieur de celle ou celui qui incarne le parti ses lubies ou ses errements stratégiques. Le moindre désaccord entraîne une classification dans le camp des « frondeurs » ou parfois des « déserteurs ». Il n’y a rien de pire que ce verrouillage de la pensée qui a fini par atrophier la démocratie.

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Les derniers jours bénis d’avant la rentrée

La période de la fin des vacances constitue une transition entre un passé plus ou moins agréable et un espoir de vie meilleure. C’est aussi celle de la découverte ou des retrouvailles avec ce que ces dernières comporte comme craintes. J’ai pris quelques billets et je vais m’asseoir à une terrasse inconnue, seul devant un verre dégoulinant de larmes de fraîcheur et je vais regarder passer les gens. Je repère celles et ceux pour qui c’est la rentrée...et plus pour moi ! 

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La taverne où pousse l’amitié villageoise

Le village est préparé à résister à l’épreuve du climat et de l’usure du temps. Le granit a encore toute sa place dans les constructions autour d’un église dont le clocher donjon a été agrémenté d’une toiture grise genre pyramide. Tout d’ailleurs à Corlay est d’ailleurs extérieurement gris. Seules les taches colorées de quelques enseignes parsèment des façades peu enclines à ouvrir les yeux de leurs fenêtres sur le monde environnant. La discrètion et probablement aussi le souhait de se prémunir contre les attaques des vents violents et des bourrasques qui viennent d’à travers les océans. Un dernier grain a copieusement arrosé le cœur de la bourgade bretonne aussitôt compensée par un rayon de soleil provisoire.

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Le bonheur collectif était vraiment sur le pré

C’était la 147° édition de la seule journée des courses de trot sur l’hippodrome désormais éphémère de La Réole. Elle restera dans les mémoires par une affluence exceptionnelle sous un soleil qui a royalement accueilli un public très hétérogène. Il était assez facile de mesurer l’énorme besoin d’une population murée dans l’angoisse, la poisse humide d’une météo peu reluisante et avide d’espace où la liberté se vit sans grand effort.

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Un nouveau petit monde réconfortant

Le « peuple » de ce modèle de nouveau monde réduit offre l’avantage de ne pas comporter de surprises. La seule vient d’une absence imprévue qui génère aussitôt une vague d’inquiétude. C’est fou comme le même trajet conduisant au même lieu rassure. Il faut s’habituer aux horaires, aux manies, aux comportements d’un nombre réduit de personnes devenant peu à peu familières. Les découvrir, les apprivoiser, les comprendre pour finir par les apprécier demande bien plus d’application.

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Pas de lien social solide sans tradition solide

Nous avons plongé dans la société de l’éphémère, de l’instantanéité, de l’immédiat. Illico toute personne qui d’une manière ou d’une autre fait référence au passé est catalogué de réactionnaire et mis à l’écart. Les supports médiatiques, la nouvelle donne des réseaux sociaux, la hiérarchisation de l’actualité, la suppression de l’enseignement de l’Histoire, le déracinement sociale conduisent à gommer toute référence à l’antériorité des faits.

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Eté ou pas été : l’eau ne se méprise pas

N’empêche que dans les années futures la grande vedette de la période estivale risque bel et bien d’être l’eau. La vraie, la belle, la fraîche qui constitue un élément essentiel à la vie. Elle a perdu de son éclat durant les décennies précédentes car elle n’avait aucune attractivité économique. Ses substituts artificiels estivaux n’ont jamais effacé son importance et rapporte beaucoup plus

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Eté ou pas été : le temps de la réserve

Cet été l’ambiance générale ne permet pas l’insouciance totale. De partout pleuvent les inquiétudes lointaines ou proches. Il faut avoir l’habitude de vivre vraiment les oreilles et les yeux fermés pour ne pas percevoir les craquements d’un monde incontrôlable dans absolument tous les domaines.

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