Quand le marin Barthes échoue au « port » de Créon (2)
Bernard Bordes qui repose depuis 168 ans dans le cimetière de Créon de manière tout à fait anonyme a eu une vie digne d’un film d’aventure. Dans la première partie…
Bernard Bordes qui repose depuis 168 ans dans le cimetière de Créon de manière tout à fait anonyme a eu une vie digne d’un film d’aventure. Dans la première partie…
omme beaucoup de ces bourgades, Rostrenen a choisi de résister en s’accrochant à ses rendez-vous traditionnels. Cultiver son identité devient alors essentiel pour rassemblée toutes les forces qui subsistent.
Pablo Neruda, avait un amour platonique. Lui qui a partagé passionnément sa vie avec trois femmes, a toujours tenté vainement de séduire la plus belle des partenaires, celle qui venait inlassablement briser ses humeurs sur les rochers noirs du rivage où il avait niché l'une de ses maisons.
Je ne résiste donc pas à la tentation de vous délivrer pour ce docte anniversaire, ma vision de la scène 10 de l'acte 3 du Malade imaginaire que je me permets d'intituler « l'électeur imaginaire ». Bien évidemment toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé n'est pas pure coïncidence. Dialogue entre Eric et Paul !
a gueule grande ouverte du Vietnam tente d’absorber la mer de Chine grâce à la baie d’Halong comme pour se rassurer en ces temps où les grands frères voisins, réveillés depuis longtemps, manifestent un appétit inquiétant. Elle absorbe avec délice des milliers de passagers éphémères de bateaux intimistes ou collectivistes se déplaçant sans voiles et sans vapeur, sur la surface lisse des eaux parsemé de mamelons incongrus. Elle montre aussi les dents usées des dragons des légendes d’antan qui, indubitablement sont là, tapis sous le miroir ridé de ce havre naturel grandiose.
Jean-Paul a vêcu avec le phare de Cordouan durant 35 ans. Un mariage de raison devenu au fil des ans une passion qu'il aime faire partager.
La plage ? Un rêve construit à partir des lectures puisées au stock de bouquins laissés à l'école par la venue trimestrielle du bibliobus. Pour ma part, son image se construisait dans les descriptions que Daniel Defoe prêtait à la seule possession de Robinson Crusoe, veinard qui pouvait en arpenter des plages vierges, douces et blanches lécahées par des flots paisibles avec cocotiers inclinés.
On oublie trop souvent qu'il y a seulement un siècle les bords de mer étaient réservés aux membres de la haute société qui n'y allaient pas pour leurs loisirs mais…
En été on aime bien prendre des couleurs et surtout de les apprécier à tout moment de la journée quand on prend le temps de se pencher sur les nuances…