Le courage de tenter d’effacer une erreur dogmatique
La République a été bâtie sur un principe clé de la participation financière équitable et solidaire aux services essentiels de la vie collective. Une belle idée qui n’a cessé d’être…
La République a été bâtie sur un principe clé de la participation financière équitable et solidaire aux services essentiels de la vie collective. Une belle idée qui n’a cessé d’être…
Les feuilles d’imposition sur les propriétés bâties et le foncier non bâti accompagnées de l’appel à payer la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) arrivent dans quelques jours dans tous les foyers français. Nous aurons droit au grand cinéma médiatique sur les augmentations en pourcentage avec la mise à l’index des Maires et des Présidents de structures gérant l’enlèvement et le traitement des déchets ménagers. C’est aussi vieux que l’existence des impôts dits locaux.
N’ayant jamais cessé de critiquer, d’expliquer, de démontrer et d’écrire que la gestion ultra libérale des finances publiques conduirait tôt ou tard au précipice car elle ne reposait que sur la baisse des dépenses sans tenir compte des conséquences sociales, je constate avec désolation que la catastrophe se profile dès 2024.
En été, il existe des mots clés du bonheur. Tous sont liés à une passion individuelle ou collective que la saison permet de mettre en exergue, mais tous ne sont pas utilisables au fil des mois. Il en est une que l’on ne peut employer que quand le soleil a rendez-vous avec la lune puisqu’ il s’applique aux deux contextes : « terrasse ».
Les feuilles d'automne tombaient dans les boites aux lettres des locataires ou des propriétaires appartenant au 60 % des foyers imposables pour la taxe d'habitation. Depuis deux ans elles se sont progressivement envolées sur décision du magicien des finances locales. "Plus personne ne la paiera", a annoncé Emmanuel Macron, en Janvier 2019, à l'occasion d'un voyage en province. Cet impôt local dont le montant reposait sur une base locative établie par les services de l'Etat et un taux fixé par le conseil municipal rapportait quelques 23 milliards d'euros annuels aux collectivités locales.
Le cours du baril s'effondrent car la demande de pétrole mondiale est très basse à cause de la pandémie liées au coronavirus qui menace. On rencontre vraiment des conditions où les milieux financiers, les responsables politiques et les consommateur.trice.s sont en grade difficulté en raison du climat délétère qui règne sur la planète.
Le dégrèvement de la taxe d’habitation qui doit être compensé par une dotation équivalente de l’Etat a peut-être constitué la meilleure annonce du début de ce quinquennat pour le Président…
Dès qu'ils abordent le thème de la contribution légitime des citoyen(ne)s aux divers services de leur vie quotidienne les élus provoquent un tollé leur coûtant souvent le poste que leur…