« Quand les lilas refleuriront… »
Le printemps donne des couleurs aux paysages. Des couleurs tendres, encore hésitantes comme si elles ne voulaient pas donner trop d’espoir sur des jours meilleurs au promeneur tenté par un…
Le printemps donne des couleurs aux paysages. Des couleurs tendres, encore hésitantes comme si elles ne voulaient pas donner trop d’espoir sur des jours meilleurs au promeneur tenté par un…
Je déprime sous ce ciel gris et chagrin. Les larmes plus ou moins similaires à celles des crocodiles qu’il déverse sur une nature qui ne supporte plus ces lamentations froides et irrégulière noient les espoirs de venue précoce du printemps. Certes il y a eu le maillot jaune des mimosas vite terni par la pluie ou quelques narcisses pressés ou jonquilles pressés d’exhaler leur parfum envahissant ou exhibant leurs élégantes collerettes mais il manque cette ambiance d’espoir de renouveau.
Dans l’hémisphère nord, une course cherchant à atteindre la voûte céleste s’enclenche chez les plantes au cours des mois précédant Juillet et août. De la terre, à laquelle elles sont ancrées, les plantes se lancent en effet à l’assaut d’un improbable rêve de gigantisme. Parmi elles, j’en connais trois qui s’étirent sur la pointe des racines pour porter le plus haut possible leurs élégantes floraisons : le chèvrefeuille, la glycine et le volubilis !