Ma lettre au Père Noël qui n’arrivera jamais
Dépêchez vous car La Poste privatisée ne va pas vous permettre d’espérer obtenir une distribution rapide. Avez-vous un instant songé à ce que vous écririez sur votre lettre au Père…
Quand on écrit on se délivre et on se livre
Écrire un bouquin quelle que soit son importance nécessite une bonne dose d’optimisme. Au moins autant qu e celle qui anime un naufragé déposan un message dans une bouteille pour la lancer dans l’océan. Le système oblige en effet à une grande modestie et à un espoir immodéré.
La vraie passion pour l’écrit ne survivra pas
Écrire un verbe qui a perdu sa signification, sa beauté et une partie de son sens. . On transcrit, mais on n'écrit plus.
Il va bien falloir que je me mette à la page
Elle est là face à moi. Nue comme un ver peu reluisant. Elle occupe l’écran que seul Nougaro voit noir lors de ses nuits blanches. Elle me guette. Sa pâleur affolerait un médecin recevant des curistes anémiés. Elle attend un geste de ma part. Il faut que le caresse le clavier pour qu’elle commence à vivre et elle le sait.
Les racines de tous mes mots
Que reste-t-il dans notre vie des leçons de Français données en temps scolaire ? Chacun conserve un brin de ces séquences plus ou moins figées durant lesquelles nous étions invités à goûter aux Belle Lettres. De l’école ce sont souvent ce que l’on appelait bêtement des « "récitations" alors qu’il s’agissait de restituer à l’oral un style toujours différent de poésie.
La vieillesse est mère de toutes les peurs
J'ai peur comme je n'ai jamais eu peur de décevoir, de mal finir, de chuter ou de m'engoncer dans les "habits du vieux con" qui prétend donner la leçon
Le salon où tout le monde se livre
Mon premier salon du livre depuis près de deux ans. Peu de monde et la sensation de menaces fortes sur le livre papier. La crise pèse sur ces manifestations qui auront du mal à repartir.
Ecrire, c’est vivre « livre » mais inquiet
La naissance d'un livre reste dans le fond assez mystérieuse car nul ne sait vraiment comment il est arrivé dans le mond surpeuplé des ouvrages ayant un jour leur place dans les rayons d'une librairie. Il est d'abord porté durant des mois, des années dans un esprit d'où il ne sortira peut-être jamais. La gestation totalement imprévisible dans sa durée va conduire ensuite à une idée morte-née ou à une envie irrésistible de donner vie à un concept que l'on pense exceptionnelle. L'écran noir ou la page blanche attendent enfin que les mots s'alignent sans aucune certitude sur leur devenir.
Lire, écrire… un bonheur dans une société qui ne sait que compter !
Quand on a été instituteur sur les critères de la 3° République, c'est à dire obsédé par l'instruction publique, il y a des mots qui constituent des armes fatales. Dans…