Le jour où le crime est imputé à un travesti (5)

Deux habitants dignes de confiance domiciliés dans la commune ont en effet été raconter à la Brigade de gendarmerie une drôle d’histoire. Ils auraient vu dans la nuit du 23 au 24 septembre « une femme rentrer chez elle vers une heure trente du matin ! » La chose leur parut normale et ils n’y virent aucune raison d’alerter la Brigade du Tigre. Au hasard d’une conversation avec les représentants de la maréchaussée locale ils apprirent pourtant que la dame avait déclaré lors des enquêtes de proximité « qu’elle se trouvait chez elle à partir de sept heures du soir et qu’elle dormait d’un paisible sommeil à une heure et demie ». Étrange.

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Le jour où la Brigade du Tigre bordelaise est contestée (4)

Le 1er octobre 1911 « La France » publie un long article virulent qui accuse les autorités d’incapacité à trouver les coupables. Jamais en notre époque un quotidien prendrait des positions aussi tranchées. La Brigade venue de la ville est mis en cause de manière explicite.

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Le jour où Paul Louis Lande impose sa science (2)

Vers midi et demi une automobile prit la direction de Créon. A son bord MM. Lefranc juge d’instruction, Charrié Substitut du Procureur, Riber greffier afin d’engager officiellement l’enquête. Il ne manquait que le médecin légiste. De la place de République le trio fit un détour place Gambetta au domicile du Professeur Paul-Louis Lande, ancien maire de Bordeaux (1) afin de récupérer sa trousse médicale puisque son propriétaire était encore en vacances à Tresses. Le quatuor arriva sur place deux heures plus tard. Même si la fameuse police scientifique n’existait pas encore les arrivants tentèrent de bâtir un scénario de l’agression mortelle.

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Le jour où Pierre le commissionnaire a été assassiné (1)

Le 24 septembre 1911, la nuit étoilée enveloppe la grosse ferme de Lhoste Blanc à Créon. A quelques mètres de la voie ferrée elle a été cédée il y a quelques années par le greffier du juge de Paix de Créon, Pierre Dordet à un commissionnaire assurant la liaison entre la bastide et le centre de Bordeaux. Pierre Teillet, effectue essentiellement le transport des fûts de vin blanc du Créonnais vers les restaurants, les caves ou les bistrots qui le revendent à la chopine.

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Le jour où Sébastien effectue sa rentée de classe

Le mardi 9 juillet 2024, restera le jour où… Sébastien a foulé le gravier de la cour d’accueil du Palais Bourbon. Son élection comme député fêtée il a satisfait aux obligations de son nouveau mandat. Des premiers pas qu’il n’a pas vécus comme étant exceptionnels. Une nette victoire au second tour dans une triangulaire lui a permis de ramener dans le giron de la Gauche une circonscription de la métropole bordelaise.

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Le jour où Francis échappe aux balles des barbares

En ce 14 août 1944, du haut de ses onze ans, Francis traîne son ennui dans la cour de la ferme de ses parents. Son père est parti comme prisonnier de guerre en Allemagne et sa mère gère la propriété avec les deux ouvriers qu’on lui a accordés au titre de l’absence de son époux. La vie s’écoule dans la morosité à Mauriac, petit village au creux de l’Entre-Deux-mers.

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Le pari estival de parler proximité et sincérité

Désormais Roue Libre passe à l’heure d’été pour un mois. Chaque année le pari d’une approche plus détendue et plus légère de la vise sociale s’avère difficile puisque l’actualité avec ses absurdités, ses exagérations, ses violences, ses démesures prend toujours le pas sur la simplicité, la sincérité et la proximité.

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Il n’y a plus aucune vision d’avenir

Deux premiers ministres au cours des cinquante dernières années ont ouvert des perspectives positives ; Jacques Chaban-Delmas et sa nouvelle société et Michel Rocard lors de son discours d’investiture. Tous deux avaient mis du fond dans leur propos et tentaient de changer durablement le cours des événements qui les avaient amenés au pouvoir. Ils ont lourdement payé leur « progressisme » pragmatique.

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