Alors que l’année se termine dans une confusion climatique déconcertante car en rien hivernale, les statistiques publiées par Météo France sur les douze mois écoulés n’ont jamais été aussi affolantes. La sécheresse liée à des températures constamment au-dessus des normales de saison? a provoqué des périodes caniculaires dont on ne mesure pas toujours l’impact en raison de notre propension à louer les mérites du soleil. 2023 cumule les records mensuels à la fois dans le Monde et sur le territoire national en terme de thermomètre.
Parmi les signaux d’alerte pour l’avenir qui se sont mis à clignoter fortement au cours de l’année écoulée, figure surtout la crise de l’alimentation en eau potable qui, après les incendies gigantesques de 2022, est montée d’un cran. Les plans sécheresse deviennent de plus en sévères et longs. D’ailleurs actuellement une dizaine de départements sont toujours sous ce régime. Ce sera la première année dans une telle situation.
En Ariège, des lacs étaient à sec et dans les Pyrénées-Orientales la situation était quasiment tropicale. Au total, 80 % des nappes phréatiques ont été recensées comme au plus bas. Un basculement a eu lieu en 2023 puisque, certaines mairies ont été contraintes d’abandonner les nouvelles constructions dont les piscines. Un plan « eau » de demi-mesures n’a pas convaincu compte tenu du contexte réel. Des décisions « historiques » qui guettent l’Entre-Deux-Mers girondin avant la prochaine décennie.
En corollaire de cette pénurie, les mutations liées au réchauffement climatiques ont franchi un nouveau pallier. 2023 sera l’année de tous les records en matière climatique. Selon le bilan établi par Météo France elle devrait se classer au deuxième rang des années les plus chaudes dans l’Hexagone (2022 reste numéro un). Ce, avec une température moyenne de 14,2 °C. « L’anomalie thermique sur l’ensemble de l’année devrait se situer probablement autour de + 1,3 °C (par rapport aux normales 1991-2020) », précise son constat.
« Ces dernières années, on va de record en record au niveau des températures. Tant qu’on n’atteindra pas la neutralité carbone, c’est mathématique, la température globale poursuivra sa hausse, avec les conséquences néfastes que cela engendre », juge auprès de La Tribune François Gemenne, politologue et co-auteur du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. L’effondrement climatique a débuté cette année et s’est concrétisé.
Températures record, sécheresses, feux gigantesques au Canada… comme l’année dernière, 2023 n’a pas fait malheureusement exception en matière d’événements climatiques alarmants dans le monde et en France. Une tempête plutôt musclée a frappé le nord-ouest de la France le 16 janvier dernier, apportant des rafales à plus de 150 km/h sur le littoral. Une autre est arrivée dans le Sud courant mars avec des vents mesurés à plus de 176 km/h.
La tempête Noa surgit en avril dans le Nord-Ouest du pays. Les premiers jours de novembre ont été très agités en France avec le passage de deux tempêtes majeures et exceptionnelles. Les vents ont parfois dépassé les 200 km/h lors de la tempête Ciaran et les 150 km/h pour la tempête Domingos. De nombreux records ont été battus à chacun de ces événements. Et on annonce une possible nouvelle secousse climatique pour la fin de l’année actuelle. Pas moins de 5 ou 6 phénomènes dépassant toutes les normes dans une année : 2023 marque incontestablement le début d’une nouvelle donne !
Il en va de même pour les inondations liées à des pluies diluviennes tombant sur de courtes périodes. Depuis mi-octobre, la France a été balayée par une succession de passages pluvieux quasiment continus, entraînant des inondations et des coulées de boue par endroits comme ce fut notamment le cas sur le Nord – Pas-de-Calais, Poitou-Charentes, le Jura, Haute-Savoie ou encore dans les Hautes-Alpes, parfois aggravés par des phénomènes de fonte nivale jusqu’à haute altitude. Ces périodes ont entraîné des inondations et des coulées de boues notamment le cas sur le Nord – Pas-de-Calais, Poitou-Charentes, le Jura, Haute-Savoie ou encore dans les Hautes-Alpes.
En 2023 comme un pied de nez à ces réalités s’est tenue la COP 28 à Dubaï… marquée par l’omniprésence des lobbyistes et par les pressions exercées par les pays producteurs de pétrole. Un accord en est sorti qui ne permet pas d’avancées significatives. Un catalogue d’intentions plus ou moins bonnes qui paveront les chemins de l’enfer climatique. En attendant l’exceptionnel deviendra la règle et les périodes réputées « normales » étonneront par leur existence.
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Bonjour,
mais quel beau combat avec à ma droite extrême les climato-sceptiques et à ma gauche les catastrophistes climatiques, l’encre et le sang vont couler dans ces colonnes. Tremblez misérables habitants de la planète terre vous allez tous mourir à cause du CO2 que vous avez produit consommateurs inconscients. Sonnez trompettes, résonnez tocsins les saint Jean bouche d’or (chrysostome) annoncent l’apocalypse avec 4 nouveaux cavaliers tous vêtus de vert apportant la suffocation, l’inondation, la famine et les maladies. A ma droite extrême drapés dans la vérité révélée le combattant exprime la transcendance divine qui conduit ses créatures vers le destin qu’il leur a écrit.
De cet affrontement homérique résulte un débat stérile et impossible chaque camp vouant l’adversaire à l’excommunication éternelle.
Au risque de me faire excommunier, j’essaye de faire fonctionner le choux-fleur qui me sert de cerveau. Notre planète a environ 4 milliards d’années et elle a connu dans son histoire des bouleversements énormes géologiques et climatiques. De nouvelles datations situent les plus anciens Homo sapiens il y a environ 300 000 ans. Mais l’histoire évolutive de l’homme est encore loin d’être totalement établie, elle représente 0.000075 du temps de la planète. Nos grands savants glaciologues lisent dans les carottes glaciaires l’histoire du climat comme des oracles (réponse donnée par un dieu à une question personnelle, concernant généralement l’avenir). Tout comme nos éminents savants climatologues font tourner les plus puissants ordinateurs pour nous révéler le temps qu’il fera dans 50 ou 100 ans avec une précision d’horloger. Plus près de notre quotidien les météorologues tout aussi savants prédisent le temps de la décennie à venir tout en étant incapables de nous dire si on peut sortir le barbecue la semaine prochaine.
Selon un sondage IPSOS, le climatos-cepticisme est en augmentation. « 37 % de la population serait climatosceptique en 2022, en augmentation de huit points par rapport à l’année précédente ». Grave pour nos gouvernants qui mijotent des solutions indigestes pour la population, moins de viandes, moins de ceci et encore moins cela. Les écolos s’agitent et hurlent que rien n’est fait par le pouvoir pour sauver la planète, alors vite ouvrons la bible de la décroissance !
Ce 19 juillet 2023, un groupe transpartisan de députés piloté par Stéphane Delautrette (Parti socialiste), en accord avec l’association Quota Climat, vient tout bonnement de décider le dépôt d’une proposition de loi qui interdirait le climato-scepticisme dans les médias.
Casser le thermomètre fait-il baisser la température ? Un ministère de la vérité pourrait-il tuer le mensonge ?
Le GIEC vous le dit, l’ONU vous le dit, et les fact-chekeurs le prouvent (grâce au GIEC et à l’ONU) : vous vous trompez quand vous vous dites « il fait froid ce matin » ! Vous écoutez vos sens, vous avez tort de regarder votre chair de poule, il faut croire ce que le « consensus scientifique » vous narre. D’ailleurs depuis la période COVID, nous savons que le temple de la « science » est là pour nous dire la Vérité et même l’imposer aux récalcitrants par la force s’il le faut. Tant que vous n’avez pas pris un bâton au fond du nez, planté par un illustre inconnu et que vous n’avez pas versé une larme, vous ne pouvez pas savoir si vous êtes malade : c’est cela la science. On vous a torturé et on vous a fait avouer, à votre corps défendant, être malade suivant la lecture qu’en fait la science (procédé aussi fiable que les prêtes pratiquant les haruspices). Périsse l’humanité plutôt que la croyance en la science !
Complotiste sort de ce corps !!
Reste que quoi que l’on fasse le CO2 dans l’atmosphère restera présent pour des centaines d’années… Bon je vous laisse je dois trier les bouchons du repas de Noël pour sauver la planète.
bonne journée
Complotiste un jour… Si le CO2 est la clé pour améliorer le climat alors il faut préciser quelques éléments. La demi-vie du CO2 dans l’atmosphère, c’est à dire le temps après lequel la moitié du CO2 actuel sera absorbé par la biomasse, les océans ou les roches et d’environ 150 ans. voir le lien ci-dessous en Anglais.
https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/2014GB005054
Nous sommes d’après le GIEC à 420 ppm( PPM = Partie Par Million) en 2023 et nous étions à 290 il y a 150 ans. Donc si plus aucune émanation de CO2 n’était émise à partir de maintenant, chose totalement utopique sauf si la vie disparaissait, nous pourrions rejoindre en 100 ans le taux de CO2 de 1920. Ne me parlez pas des forets, le bois est un puits de stockage temporaire du CO2 car sauf à servir pour la flèche de Notre Dame, à sa destruction le carbone du bois se transforme soit en CO2 par combustion soit en CH4 ( méthane)par pourrissement. je rappelle que le CH4 à un taux d’effet de serre 28 fois plus grand que le CO2 . Bravo pour la nouvelle réglementation de compostage obligatoire, d’après l’ADEME les déchets ménagers en compostage produisent 75 m3 de gaz à pression atmosphérique ( 75Nm3) par tonne de déchets bruts non récupérés !! Comprend qui peut.