Permettez moi dans cette chronique de vous conter les réalités du système de santé vécues depuis plus d’un mois. Certes c’est une aventure personnelle et je n’aime pas forcément narrer ces histoires qui dépendent de mon quotidien. Je pense néanmoins qu’il me faut rarement mais utilement illustrer ce que je vous propose avec des réalités concrètes. Il sera question, sans aucun jugement, de me pencher sur le système de santé, preuves à l’appui.
Le jour férié de la Toussaint en rentrant des courses mon épouse, handicapé par une diminution progressive et irrémédiable du champs visuel de l’œil gauche bute dans un plot limitant les places de stationnement dans une rue créonnaise. Surprise par l’obstacle elle tombe lourdement le genou. La douleur est vive mais elle se relève et parvient à regagner notre domicile tant bien que mal. Elle applique du contre-coup, de l’arnica et se repose.
Première erreur. Etant tombée dans l’espace public elle aurait dû m’alerter afin que j’appelle les services de secours. Ils l’auraient transportée aux urgences d’une clinique ou de l’hôpital afin que des examens soient effectués. Là en revenant dans son domaine privé elle contraint de passer par le 15 pour espérer y avoir accès. La réponse en fin de matinée est claire : « il n’y a pas urgence. Attendre le lendemain immobile l’avis du médecin traitant ». le soir, le genou enfle et la douleur s’accentue. Il faut donc patienter. La nuit devient interminable.
Dès que possible nous contactons la maison médicale pour apprendre qu’en raison du grand pont de la Toussaint, notre docteur habituel ne reviendra que lundi. Après discussion un autre membre de l’équipe médicale rajoute à un agenda saturé, une consultation à midi. Une « toubib » compétente, efficace, sûre laisse tomber un verdict, vingt-quatre heures plus tard : « forte présomption de fracture de la rotule ». Elle ne tergiverse pas : attelle, fauteuil roulant, soins infirmiers pour une plaie annexe, piqûres contre les risques de phlébite. Le diagnostic présumé doit être complété.
Une radiographie s’impose. Impossible pour nous d’obtenir un rendez-vous. Le médecin s’en charge. Son instance permet de décrocher une créneau le lendemain. Un privilège créonnais puisque absolument tous les services essentiels existent dans un rayon de 500 mètres autour de la Place centrale. Et justement la pharmacie possède tout le matériel nécessaire. Soixante-douze heures plus tard le verdict tombe : « fracture sans déplacement au tiers inférieur de la rotule ».
Il faut désormais revenir chez le médecin traitant pour connaître la conduite à tenir. Pas possible avant le mardi matin. Ce dernier pense qu’une opération chirurgicale n’est pas utile. Mais il veut qu’un orthopédiste confirmée son appréciation. Le docteur se propose de solliciter un rendez-vous dans une clinique ayant une équipe de spécialistes. Impossible de joindre le secrétariat. Il nous rappellera dans la journée. Il le fait et annonce que la seule consultation qu’il a pu décrocher es programmée au 29 novembre ! Presque un mois d’attente…
Sur les conseils des uns et des autres qui nous conseillent des orthopédistes, nous appelons toutes les autres cliniques. « Nous ne prenons pas les urgences »… »rappelez en janvier ! », « Désolé c’est complet ! ». Une amie me donne une idée : « Tu mens. Ton épouse dit qu’elle est retombée devant chez toi sur le trottoir. Les pompiers vont venir et elle passera pas les urgences ! » Je n’ose pas. Et pourtant. Heureusement au énième appel au résultat négatif une secrétaire bienveillante nous sauve : « J’ai un désistement pour demain depuis quelques minutes. Vous avez vraiment de la chance ! » Nous sautons sur l’opportunité une semaine après la chute de pouvoir se rassurer.
Il faut repartir chez le médecin traitant pour obtenir le bon de transport indispensable. Le véhicule se présente : un énorme véhicule surélevé avec deux marches pour accéder à l’habitacle. Même une personne valide a des difficultés pour grimper. Le chauffeur râle en apprenant qu’il devra attendre pour ramener une personne avec la jambe en extension. « Je n’ai pas que ça à faire ! ». C’est l’assurance qui l’a commandé et je comprends que le tarif est forfaitaire… Ceci explique peut-être sa mauvaise humeur. La bonne nouvelle c’est que l’orthopédiste se donne un mois pour voir si la calcification s’opère… et donc il n’y aura pas d’intervention chirurgicale.
Je n’ai pas honte d’avouer car c’est une réalité que nous avons bénéficié de soutiens pour simplement effectuer un parcours « normal » de santé. Comment font les malades sans réseau, sans le coup de pouce que vous offrent l’âge et la reconnaissance des autres ? Des semaines, des mois de patience pour obtenir des soins : c’est désormais la règle ! Et à Créon tout est sur place, une chance que l’on mesure en pareil cas. Ailleurs quel calvaire se doit être. Nous, nous sommes sur les rotules! Ah ! Les urgences c’était bien pratique pour accéder à un parcours de santé public.
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Et c’est partout pareil.
Notre médecin ayant pris sa retraite sans tambours ni trompettes(il avait probablement de bonnes raisons pour agir ainsi), sans la providentielle rencontre d’une collègue qui nous mis au courant, nous n’en aurions rien su, et nous nous serions présentés « la goule enfarinée » comme on dit chez nous, devant une porte close(il recevait sans rendez vous, une partie de sa patientèle ayant pris l’habitude de ne pas honorer ses rendez vous sans le prévenir, phénomène courant).
Après maintes démarches nous avons fini par trouver, première visite de routine : deux heures et demi d’attente. Nous étions prêts à ou nous décider à reprendre nos recherches pour trouver plus rapide, mais la qualité de l’accueil et le sérieux du praticien nous ont fait renoncer. Tant pis, nous attendrons s’il le faut.
Pour notre bon dentiste, parti lui aussi à la cloche de bois, nous en avons trouvé un autre…. à trente kilomètres. Rendez vous pour un dent cassée : plus de deux mois d’attente.
Déjà, la mise à mal des services de santé est insupportable, inacceptable, mais ça touche pratiquement tous les domaines.
Belle image de notre nation quand on voit les élèves d’un lycée prendre leurs cours à la lumière de leur téléphone portable dans une classe non chauffée.
« Première erreur. Etant tombée dans l’espace public »…. et oui, mais on n’y pense pas toujours, surtout sous le coup de l’émotion.
J’étais passé pour un affreux jojo pour pour des voisins qui n’y connaissaient rien, en donnant un jour les premiers soins à un enfant accidenté devant chez moi. J’avais expliqué aux parents, et les pompiers avaient confirmé, que si je l’avais fait renter chez moi, ils n’auraient pu le prendre en charge.
@ à mon ami J.J.…
Un médecin + un dentiste qui partent sans tambour ni trompette…
Mais que leur as-tu fait pour qu’ils prennent ainsi la poudre d’escampette… ? !
Bonjour J-M !
Ainsi grâce à la « Neymarade » de Madame (permets-moi de lui souhaiter un bon rétablissement ,,, même si ce sera assez long), tu viens de connaître les affres du citoyen lambda confronté aux vicissitudes des Normes et autres règles en vigueur…pour notre bonheur ! Seul avantage pour toi : ce n’est pas toi qui souffres ! ! !
Comme je suis de la catégorie pré-citée et que je viens de connaître les « joies » d’un petit accident, je vais te conter mon aventure.
Le 23/09/22, à 19 h, une marche ratée occasionne la rencontre de mon cuir chevelu avec le vaisselier familial. Si le meuble n’a rien (!), mon crane dégarni présente une plaie sérieuse qu’un tricostéril ne cachera pas ! Ma fille, aide-soignante, constate les dégâts avec un rouleau d’essuie-tout. Comme j’ai, un court instant, égaré mes oies, elle décide d’appeler les pompiers. Ceux de ta bonne ville (que je remercie pour leur promptitude et aptitudes) sont envoyés en dépannage et, coquillé, me voilà parti pour Libourne, secteur géographique oblige ! Malgré la raideur de mon habit et la dextérité du conducteur, j’ai encensé la DDE et ses coussins berlinois, gendarmes couchés et surélévations : une merveilleuse découverte … pour le transport de blessés !
Arrivé aux Urgences (20h 30) ou, après un second questionnaire, je suis parqué dans une salle. Malgré une économie d’énergie déjà en vigueur, je compte deux autres « collègues » en attente. 9h…10h…11h… Rien ! Mon dos commence à présenter des signes de fatigue occasionnés par la raideur de la planche! Minuit (l’heure de la délivrance!) : on vient me changer de salle et re-questionnaire avec curriculum. Une jeune et jolie interne vient expertiser les dégâts et … « va voir son chef », puis prise de tension et de sang. Il est 2 h ! « On va vous faire un scanner ». 3h arrive : Rien sauf que mon dos crie à l’injustice et me réclame une prompte solution. J’appelle. Rien. Re-appel. Rien. Vu ma forte constitution, je décide de me relever …pour partir ! Tant pis pour les suites ! Dans le couloir arrivent un, deux trois médicaux, la surveillance …même les deux pompiers de service ! Je leur explique véhémentement que 8 h sur une surface dure me suffisent comme supplice, que poser des points, après 8 h de plaie ouverte, devient délicat. On me répond que l’on peut aller jusqu’à 12 h (depuis, j’ai appris que le délai est de 6 h!). Je parle de repartir à pied à 30 km. Une interne me propose alors une suturation. Ma réponse est nette et sans appel : « Je ne suis venu que pour cela ! » Six points me sont posés par deux mains expertes immatriculées «SAMU ». Il est 3 h30. Après signature de décharge et de réception des travaux, ma fille, présente depuis 3h et dont l’œil …entraîné n’a constaté AUCUNE surcharge du service, me récupère et nous rentrons, mon crane enrubanné comme un œuf de Pâques.
Il est 4h 30 : je prends un café à la maison.
Tu vois, J-M, les tracas et labyrinthes médicaux sont devenus habituels dans « un service de santé qui est (ou était) le meilleur du monde », nous disent les experts politologues. Sauf que, lorsque tu en as besoin, c’est la galère …sauf si tu es sportif de haut niveau ou vedette du show-biz !
Amicalement.
@ à mon ami François…
Si je comprends bien, tu as subi un véritable supplice médical… ! Et pour te consoler, voici un morceau choisi de Groucho Marx…
« En médecine, la mode change aussi souvent qu’en haute couture… »
Il semble que ça se soit bien dégradé depuis pas très longtemps, d’ailleurs : en février 2017, j’ai pris une bûche sur un trottoir (pourtant Noël était largement passé). Un peu sonné, je me suis fait amener aux urgences, il était à peu près 17 heures.
Un peu d’attente, mais convenable, un bilan modeste : arcade sourcilière fendue (c’est fragile, ça m’était déjà arrivé), une belle plaie au majeur, pratiquement éclaté, bref, des broutilles. Il a quand même fallu me faire une radio du majeur, pour voir s’il n’était pas cassé, et sonder la plaie pour enlever tous les petits cailloux qui y avaient trouvé refuge, et enfin faire huit points de suture. Bref, la routine.
Accidenté à 17 heures, à 21 heures, j’étais de retour chez moi. Il n’y a maintenant même plus de cicatrice sur mon doigt. C’était encore le bon temps !
@ à mon ami J.J.…
Si on peut le dire ainsi, des 3 expériences, c’est toi le plus chanceux… 3 h seulement ! ! !
Mais quand tu écris « plus de cicatrice sur mon doigt. C’était encore le bon temps ! » ne nous invites-tu pas à nous interroger sur la qualité du travail réalisé aujourd’hui ? !
Bonjour @ Laure !
Personnellement, la cicatrice de mon cuir chevelu dégarni est IMPECCABLE …une ride de plus ! ! ! !
Le souvenir des Urgences Libournaises, lui, est IMPERISSABLEMENT défavorable alors que Pellegrin, un jour de grève (il y a 6 ans ! s’avéra très correct …dans les Normes ! ! !
Respectueusement
@ à mon ami François…
Voilà une belle preuve de » la conscience » dont pouvaient faire preuve certains hôpitaux mais pas tous (!), à cette époque…
Un petit rappel de Rabelais que j’aime bien (les 2) et qui se justifie vues les circonstances actuelles : » Science sans conscience n’est que ruine de l’âme… «
Je pense que le travail réalisé aujourd’hui, quand il peut être réalisé, n’a pas perdu de qualité, mais le personnel poussé à bout démissionne et se retire plutôt que de mal faire et ne supporte plus d’être maltraité..
Le bon temps, c’est quand on pouvait se faire soigner.
« c’est toi le plus chanceux… » Oui mais c’était il y a 5 ans ! Depuis la situation s’est largement dégradée.
À vous 3, chers amis J.M, J.J et François… qui décrivez avec talent « si le déclin de la médecine m’était conté et même compté en heures d’attente ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Et voici la question que je me pose et qui revient souvent dans ma petite tête et pas seulement à ce sujet… comment a-t-on pu en arriver là ? ! ! ! Si je m’interroge, c’est qu’à mon âge, je vais devoir faire de plus en plus appel à cette assistance médicale que vous décortiquez si bien… ! Et les galères que vous avez vécues ne m’incitent pas à l’optimisme… ! Ma conclusion ? » la vida no es un sueño sino un infierno… »
Traduction » La vie n’est pas un rêve mais un enfer… »
@Laure !
« comment a-t-on pu en arriver là ?
Quelques raisons en vrac :
– disparition progressive mais sure de la notion de travail sérieux, responsable: on s’en fout pourvu que ça paye et que l’on ait des vacances. Ce constat s’applique aussi à de nombreux métiers .
– personnel recruté et formé « à la volée » sans prévisionnel : se rappeler des 70000 infirmiers …demain matin à l’embauche,
– considérer en haut lieu que l’on peut doubler ou tripler le nombre de patients … avec le meme effectif : voir l’expérience grandeur nature avec … la Covid !
– pour les médecins, on applique TOUJOURS le numerus clausus que beaucoup croient enterrer ! !
Je fais remarquer que je n’évoque pas le financement car quand on veut, on sait en trouver ou en fabriquer
Au plaisir de vous lire
Tambien, « La vida e sueño »(Calderon de la Barca)
@ à mon ami J.J.…
Bravo pour Calderón de la Barca ! Une petite retouche… es sueño. Sans rancune ?
Bonjour,
bienvenue dans le monde de la réalité. La Sécu reposait à sa création sur« un contrat implicite qui lie tous les citoyens : « chacun y contribue selon ses moyens et en bénéficie selon ses besoins « . Ce contrat n’a pas été respecté. Les besoins ne peuvent être satisfaits, il y a pénurie : files d’attente, fermetures de sites, de lits, de services, déserts médicaux, même dans les grandes villes, spécialités désertées, manque de soignants… S’y sont ajoutés plan blanc, confinement, etc. La pénurie est gratuite ! Cette « gratuité » ne fabrique pas l’offre. La pénurie persiste malgré la fuite dans le déficit, l’endettement et l’immixtion de plus en plus profonde de l’État dans la vie des Français.Lors des COVIDs, le manque de matériel, de lits d’hôpitaux, de lits de réanimation a été le fil rouge et le justificatif des mesures de coercition sociale. Le gouvernement a pris soin de ne pas corriger ce manque mais de l’accentuer, en continuant les fermetures de lits, puis en excluant du circuit de soins les soignants non vaccinés.
Qui dit pénurie dit rationnement. L’objet de la Sécu est de gérer la pénurie, c’est-à-dire, rationner. Tout soin est une dépense.Qui dit rationnement dit tri.La Sécurité sociale rembourse ou dé-rembourse ce qu’elle veut. Elle se concentre de plus en plus sur le gros risque laissant le petit risque à la charge de l’assujetti ou des mutuelles ( doctrine Fillion). Les prestations diminuent mais les prélèvements augmentent toujours. Le tri fut flagrant lors des COVIDs.
L’humanité, la compassion, l’empathie sont les grands absents de la conception du système et des « réformes » proposées. Les politiques n’abordent le problème de la santé que de manière comptable. La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS), créée par la révision de la Constitution du 22 février 1996,« vise à maîtriser les dépenses sociales et de santé », pas à mieux soigner les gens.
D’où les débats sur l’euthanasie : toute personne fragile est une source accrue de dépense et les derniers jours de la vie sont ceux qui coûtent le plus cher en soins.
La notion de service à autrui est perdue. La notion d’Humanité est perdue.
Les solutions sont attendues des technocrates, et de la technique, en particulier du numérique. Dans un pays étatiste son rôle est dévoyé en outil de contrôle des populations. Vous avez aimé le « pass » vaccinal, vous adorerez Mon espace santé et son Data hub. Il faut lire le très inquiétant rapport du Sénat, « Crises sanitaires et outils numériques : répondre avec efficacité pour retrouver nos libertés ».
L’humanisme est également oublié dans la formation médicale. Elle produit d’excellents techniciens du soin, par forcément de bons médecins.
La gabegie COVID continue en effet, selon les données communiquées par la Direction générale de la santé , les autorités sanitaires disposeraient de 1,85 million de flacons de Moderna et de 1,7 million de flacons de Pfizer, soit un peu plus de 30 millions de doses de vaccin pouvant être injectées. Ce stock ne constitue QUE les vaccins pour les premières vaccinations !!! Selon les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), ce sont des vaccins adaptés aux nouveaux variants qui, une fois livrés à la France, seront utilisés en priorité pour les personnes les plus fragiles, et non les doses de Pfizer et Moderna.
Comprenne qui pourra la logique qui va massivement conduire à vacciner les poubelles! Mais pour moi la corruption en haut lieux fait pourrir NOTRE sécu. La présidente Van der la hyène de la « gross kommissio » n’est pas soupçonnée à tord de connivence avec le vétérinaire Bourla de Pfizer!
Le poisson pourrit toujours par la tête proverbe soit disant chinois.
À chaque fois qu’une personne moins compétente prend le pouvoir sur une autre plus compétente, le poisson pourrit !
À chaque fois qu’une personne compétente se soumet à une autre moins compétente sans broncher et sans chercher à renverser cette logique, le poisson pourrit !
Quand nous révolterons nous contre la corruption ??
Bonne journée
…le petit risque à la charge de l’assujetti ou des mutuelles….et des complémentaires santé, ce qui n’est pas vraiment la même chose.
D’ailleurs les mutuelles seraient dans le viseur les prochaines victimes peut être d’une réforme : les vraies mutuelles ne rapportent pas à des actionnaires !
Je profite de ce message pour adresser à madame Darmian mes vœux de rétablissement.
Excellente intervention de Christophe Prudhomme, Porte-parole de l’association des urgentistes de France (CGT santé), hier soir sur France 24.
Manque de personnel, manque de lits en réanimation, froid, covid, bronchiolite, grippe, accidents (de la route)… à écouter à partir de 01:18:13
Dans le plus grand hôpital d’Europe, aucun chirurgien pour opérer un dimanche soir !
https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/franceinfo/21h-minuit/21-heures/jt-franceinfo-soir-mardi-13-decembre-2022_5543676.html
Tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien…
Souhaitons le meilleur rétablissement possible à Marie-Claude.
à mon ami Christian…
Je m’associe à tes bons vœux pour Marie-Claude.