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Un autre mode de… virus se profile

Devra-t-on dans un avenir proche éviter à tout prix de rencontrer les poulets, d’admirer de trop près une belle poulette ou d’entretenir une poule ? Les « canards » bruissent en effet d’une information susceptible d’affoler les « pintades » ou les « dindes » angoissées par leur avenir.  Rien ne va plus depuis que, durant la crise sanitaire, en silence un virus pourtant habituel chemine dans les basses-cours du monde ou dans les élevages hautement spécialisés. La grippe aviaire est de retour mais avec un signal d’alerte venu de Russie : la transmission à l’homme deviendrait possible.

Une autre menace se profile puisque les cas de cotaminations détectés au pays du « coq » Poutine seraient les premiers dans l’histoire de cette humanité mal en point. Ce nouveau mode de « vi…rus » aurait une incidence directe sur notre pays puisque tout ce qui porte un nom d’oiseau pourrait devenir un facteur à risques. Les autorités sanitaires mondiales suivent donc désormais de très près le… H5N8. Et elles ont vite trouvé sans chinoiser une certitude : le pangolin n’y est pour rien !

Les sept personnes contaminées l’auraient été dans une usine de volailles du sud du pays, où une épidémie de grippe aviaire a touché les animaux en décembre dernier. Les malades n’ont pas selon les autorités en charge de la surveillance de ce virus de signes de dangers graves pour leur santé. Néanmoins si cette infection est confirmée, ce serait la première fois que le H5N8 infecte des humains.

La transmission à l’homme est en effet considérée comme un fait rare qui a lieu d’inquiéter, car encore une fois le vrai danger reste celui des mutations possibles. Il existe déjà des sous-types H5, H7 et H9 touchant presque toutes les espèces d’oiseaux, sauvages ou domestiques. Ils infectent, selon les scientifiques, dans des cas plus rares d’autres espèces animales comme le porc et d’autres mammifères dont l’homme qui a déjà été touché par les sous-types H5N1, H7N9 et H9N2 mais jamais le sous-type H5N8…

Les infectiologues ont donc pris la plume pour écrire que ce virus a un potentiel de mutation inquiétant. Pour l’instant il n’y a pas de passage d’un homme à un autre homme et seuls les habitués au contact direct du poulailler attrapaient la grippe dite aviaire. Ça rappelle cependant un peu trop les débuts d’autres contaminations… présentées comme sans conséquences directes pour les populations.

La leçon de la Covid a cependant été retenue et les Russes ont immédiatement réagi en annonçant qu’il est indispensable aujourd’hui de commencer à développer un système de test qui permettrait de détecter rapidement les cas de cette maladie chez l’homme et de commencer à travailler à préparer un vaccin. Ets-ce bien rassurant ?

En France où près de 500 foyers de contamination ont été constatés on a abattu 3 millions de gallinacées ou de palmipèdes. Ce confinement radical a semble-t-il ralenti la propagation de la grippe aviaire et les plus hautes autorités annoncent que, pour le moment, on va effectuer des comparaisons franco-russes afin de déterminer si des similitudes entre les virus sont susceptibles d’inquiéter les experts. Est-ce rassurant ? 

Nous vivons et nous sommes condamnés à survivre dans un monde de virus. Leur abondance, leur diversité sont incommensurables. On en compterait au moins 320 000 espèces rien que chez les mammifères. La plupart d’entre eux favorisent les processus d’adaptation et ne menacent ni la vie sur la Terre ni celle de l’humanité. En effet et c’est le paradoxe sans eux nous ne pourrions pas continuer d’exister. N’empêche que la menace de certains d’entre eux risque de devenir permanente ! 

Cette situation ne va pas améliorer les relations entre certain.e.s citoyen.ne.s prudents et les… poulets et donner du grain à moudre aux adeptes de leur confinement. Finie la liberté puisque ce seraient les oiseaux de passage attirés par le blé distribué à la volée qui transporterait les agents contaminateurs.

Alors on va standardiser, concentrer, aseptiser, augmenter les capacités des élevages avec l’espoir de juguler les contaminations éventuelles. En fait la « concentration » reste le principal facteur de développement rapide et exponentiel des virus et chaque jour le constat s’affirme davantage. Pour les animaux de basse-cous comme pour les humains. 

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Cet article a 7 commentaires

  1. J.J.

    Les virus ne s’attaquent pas seulement au monde animal(dont nous faisons partie), le monde végétal est également la victime depuis longtemps d’attaques, en particulier les solanacées( mosaïque de l’aubergine qui attaque également tabac, piments, tomates).

    Mais il y a un petit nouveau venu d’Amérique du sud, comme beaucoup de solanacées, qui a débarqué récemment en Europe, pour lequel il n’ y a aucun remède, et qui risque de provoquer de gros dégâts économiques aussi bien chez les professionnels que les particuliers (la tomate est la plante potagère la plus cultivée par les jardiniers amateurs).
    Il y a peu à craindre cependant que ces virus se transmettent au règne animal.
    https://www.quechoisir.org/actualite-nouveau-virus-de-la-tomate-comment-identifier-les-plantes-touchees-n76651/

    Avant il y avait eu le mildew qui provoqua de tragiques famine u moins en Irlande.
    La propagation mondiale de ces virus est une des gros inconvénients non prévus du Village Planétaire.

  2. J.J.

    Erratum
    Avant il y avait eu le mildew qui provoqua de tragiques famine u moins en Irlande.
    Avant il y avait eu le mildew qui provoqua de tragiques famineS Au moins en Irlande.

  3. Laure Garralaga Lataste

    Si je vous comprends bien :  » fini de regarder passer les grues avec l’admiration d’un esprit tranquille ! « 

  4. CHRISTIAN GRENE

    « Devra-t-on dans un avenir proche éviter les poulets?… » Ainsi commence le blog de JMD. J’y réponds ipso facto parce que, ce samedi sur les coups de 19h30, je rentrais de chez ma frangine pas du marché, eh bien ça m’a coûté 135€. Cher poulet!
    Je poursuis ma lecture du blog où j’espère trouver d’autres perles comme celle-ci. A toute à l’heure, chers confrères commentateurs!

  5. CHRISTIAN GRENE

    Je poursuis donc ma lecture du blog quotidien en commençant par le commencement. Le titre. Si je comprends bien: « Un nouveau mode de… vie russe s’installe ». Ai-je bien compris? Ad’taleur, si vous le voulez bien.

  6. Puyo Martine

    Bonjour Jean Marie,
    j’adore tes deux premières phrases. un peu d’humour pour remplacer la grisaille du temps apporte un grand sourire sur mon visage et de la bonne humeur. Je ne comprends pas que l’on ait laissé faire des élevages industriels. Laissera t-on faire des élevages industriels d’humains comme dans le meilleurs des mondes ? je pense que les moyens existent pour passer à ce stade. Trop de concentration dans les élevages, dans les villes comptant des millions d’habitants, bref trop d’animaux et d’humains partout. les virus se développant à grande vitesse, la recherche aura toujours un temps de retard. Il y a peut être des solutions, mais personne ne les mettra en oeuvre.
    bonne journée à tous.

  7. CHRISTIAN GRENE

    Euréka! Comme Archimède, je sors de mon bain et j’ai trouvé. C’est pas un mode de vie russe qui s’installe, c’est le vaccin qui vire US.

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