Ne vous trompez pas contribuables : c'est vous les cocus de l'UMP !

Allez pour vous rafraichir la mémoire : chronique du 27 mai dernier….

« S’il y a des Françaises et des Français qui peuvent être rassurés ce sont bien les adhérent(e)s de l’UMP. Ils ont la satisfaction au cœur de la tourmente financière qui frappe leur parti d’être quand même les principaux gagnants. Comme souvent ce sont des femmes et des hommes généreux financièrement ils doivent voir dans cette valse de fausses factures une aubaine (déductions fiscales) mais surtout une bonne raison de se plaindre de trop payer d’impôts. En effet ce sont les contribuables hexagonaux qui ont payé plein pot les magouilles qu’absolument personne n’assume. Il faut pour s’en persuader comprendre comment le parti de Nicolas Sarkozy a été financé et comment il l’a soutenu.

D’abord personne n’évoque le fait que les frais de la campagne présidentielle restant dans les normes légales auraient pu être remboursés par les deniers publics. Certes Sarkozy, pour avoir triché n’en a pas bénéficié mais il a bien fallu que l’UMP même partiellement règle ce manque à gagner de 10,5 millions d’euros. Le parti de Copé avait touché en 2012 comme aide publique de la République au titre du soutien aux partis politiques la coquette somme de 11,8 millions € ce qui a largement permis de soutenir son candidat et de régler avec cet argent quelques vraies factures. N’oublions pas également quelques saupoudrages de fonds secrets…de ci de là et on arrive déjà à une autre réalité. Il y a eu ensuite l’épisode du Sarkoton avec une collecte de 12 millions d’€ selon les chiffres officiels dont les participants imposables (et ils le sont quasiment tous!) ont déduit en 2014 60 % au titre des dispositifs sur l’impôt sur le revenu. C’est à dire que les contribuables sarkozystes ont été exonérés de 7,2 millions perdus pour les finances publiques. Il y aura eu aussi les déductions cumulées sur les cotisations annuelles habituelles et les dons versés en 2012 pour la campagne présidentielle eux-mêmes déductibles en 2013 pour 60 %

Bref avant que le pot aux roses soit découvert on était sur un financement quasi exclusif de manière directe ou indirecte des factures de Bygmalion par les Françaises et les Français. Cette solution de fonds publics apportés aux partis voulue par Rocard afin de moraliser la vie politique et éviter des dérives antérieures jugées malsaines a été exploitée au maximum !

qui s’avère totalement faux car dissimulé derrière les fausses factures!   On arrive donc à une ardoise totale de plus de 30 millions d’€ investis par l’UMP dont une grande part sur la dotation publique ou restitués à ses adhérents par une République généreuse. C’est ça la réalité et les larmes de crocodiles de Copé sur son triste sort n’ont absolument rien de crédible. C’est un système sophistiqué, organisé, réfléchi qui a été mis en œuvre et il est vraiment mensonger de prétendre que personne n’était au courant. C’est se foutre du contribuable !

Les médias laissent accroire que cette affaire relève de la sphère interne de l’UMP alors qu’il s’agit vraiment d’une affaire d’Etat mettant en jeu des sommes folles puisées directement ou indirectement dans les caisses de la République. Nous avons tous payés la mégalomanie d’un homme plongé jusqu’aux oreilles dans le fric (Bettencourt, Karachi, Tapie, Buisson, fausses factures…) mais qui continue à donner des leçons !

Alain Juppé avait assumé et payé pour Jacques Chirac. Jean-François Copé va manger chaud pour les errements de Nicolas Sarkozy ! C’est la réalité crue. Il va falloir un Bottin mondain pour dresser la liste des proches consentants que l’ex-Président de la république a mêlé à ses turpitudes. Claude Guéant, Thierry Gaubert, Nicolas Bazire, Bernard Squarcini, Eric Woerth, les Balkany, Patrick Buisson…Paul Bismuth et encore d’autres payent pour l’instant pour celui qui publie, cause, harangue et qui se permet des charges violentes contre… la justice. Voici le contenu de sa tribune dans Le Figaro : « Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques ? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré ? La proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée ? La présomption d’innocence désacralisée ? La calomnie érigée en méthode de gouvernement ? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées ?» interroge-t-il. Avant de lâcher : « Que chacun réfléchisse à ce bref inventaire, car demain il pourra, à son tour, être concerné.» Il devait déjà penser à Copé ! Ah ! Il ne manque pas d’air et d’aplomb : c’est ce qui fait sa force !

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