Le jour où j’ai débuté mes classes (der)
Nommé directeur d’une école de garçons née au milieu d’une bataille intense entre enseignants, élus et administration je me retrouvais à deux jours de la rentrée, inexpérimenté et mineur face à la réalité.
Nommé directeur d’une école de garçons née au milieu d’une bataille intense entre enseignants, élus et administration je me retrouvais à deux jours de la rentrée, inexpérimenté et mineur face à la réalité.
Le jour où l’on effectue sa première rentrée d’enseignant marque parfois sa vie professionnelle alors quand en plus la responsabilité, dans un contexte compliqué, d’une école s’y ajoute tout devient plus difficile.
Responsable élu de la promotion j’ai des relations régulières avec lui ne serait-ce que pour l’organisation compliquée du voyage de fin de scolarité à l’EN en Allemagne de l’Ouest et surtout celle de l’Est. Il m’a pris sous son aile et donc je devrais me conformer à sa décision. Impossible d'y échapper.
Un ouragan s’était abattu sur le secrétariat de la Mairie laissant tout le monde pantois. N’ayant effectué aucune démarche puisque je devais retourner au collège pour préparer le concours de l’école normale je me retrouvais sans avenir… le lendemain je n'allais pas à la kermesse. Inutile de préciser que les vacances furent moroses et compliquées. La leçon était dure et m’a profondément marqué.
. Lorsque le jour de la rentrée de 1963 se présenta Serge Coulaud il y eut quelques regards envieux. Il affichait une superbe chevelure blonde conforme aux standards du showbizz d'alors. Un « Johnny » ayant comme pseudonyme celui de Vince Rilway par référence à deux de ses idoles arrivait au château Bourran.