La décentralisation risque manquer de crédit
A l’Élysée on veut passer la vitesse supérieure et proposer une vraie phase supplémentaire de décentralisation. Cette volonté n'aura de sens que si le Président avec un nouveau gouvernement ramène Bercy où il est politiquement né à la raison. Ça paraît difficile car tout a été fait (réforme fiscale, pacte de Cahors) pour reprendre une tutelle sur le pouvoir local et l'enfermer dans une logique de gestion de dotations fixées au gré des lois des finances. Cette semaine les associations d'élus sont donc reçues à tour de rôle par le Président.